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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 06:07

Lorsque j'étais gamin, et que mon grand père me parlait de “sa”guerre - c'était évidemment celle de 14-18 -, je me disais déjà qu'il avait beau me détailler les années terribles qu'il avait alors connues, je n'étais pas dans les dispositions qui me permettaient d'en juger sainement. Et aujourd'hui que bien des années ont passées, que bien des souvenirs de “ma”guerre - celle de 39-45 évidemment – sont restés vivaces dans ma mémoire, je me retrouve avec des journalistes, beaucoup plus jeunes que moi et qui donc n'étaient pas nés alors, me commenter cette Seconde guerre mondiale comme s'ils l'avaient vécue, voire y avaient participé. Sans doute ne sommes-nous pas dans les mêmes dispositions, eux et moi, pour en juger sainement ? Mais finalement, ce qui importe pour l'humanité, c'est moins ce que les témoins et participants ont ressenti au fond d'eux-mêmes que l'idée que s'en font aujourd'hui les générations suivantes. On est passé des histoires à l'Histoire !

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31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 07:47

La galanterie au volant, mais qu'est-ce donc ? Voilà des décennies que la femme veut se considérer comme l'égal de l'homme (et pas seulement au volant) et donc lui faucher tous ses défauts (car les mâles conducteurs irréprochables ne sont pas légion sur nos routes), et elle voudrait, cerise sur le gâteau, obtenir de l'autre sexe des égards particuliers.

Mais voyons, le code de la route est le même pour tout le monde et ce n'est pas une considération sexuelle qui devrait venir perturber le respect qu'on lui doit, comme d'ailleurs les innombrables manquements que l'on lui inflige.Tous égaux sur la route, hommes et femmes, c'est la règle pour la plupart des automobilistes, même si quelques attardés, dont je suis, restent fidèles à une certaine galanterie, y compris au volant.

Que voulez-vous, on ne se refait pas, et puis...on y prend plaisir, la galanterie, ça n'a rien d'une contrainte, n'est-ce pas, messieurs ?

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29 août 2014 5 29 /08 /août /2014 06:32

Obliger les grandes surfaces à donner leurs invendus à des associations caritatives, est-ce que cela réduira le monstrueux gâchis des produits alimentaires, est-ce vraiment le moyen miracle ? N'est-ce pas s'attaquer à une conséquence, plutôt qu'à la cause ? Pourquoi y a t-il tant d'invendus dans les grandes surfaces est la question fondamentale à se poser, pas comment va-t-on s'en débarrasser ? Ne pas les produire en de telles quantités !

Il faudrait pour cela que la grande distribution abandonne l'idée que le client puisse trouver de tout dans le plus grand choix possible, de façon à ce qu'il n'éprouve pas le besoin, quelle horreur, d'aller voir ailleurs pour trouver ce dont il a envie. Trop de choix pourtant tue le choix, va t-il dans un restaurant pour y commander n'importe quoi qui lui passe par la tête ou prendre son plaisir à se limiter au choix limité de la carte? N'est-ce pas ainsi qu'il trouve sa satisfaction : pouvoir choisir en toute conscience !

Or, finalement, n'est-ce pas à sa liberté de choisir entre des possibilités limitées afin de pouvoir les comparer que l'on s'attaque en mettant à sa disposition une quasi-infinité de possibilités ? Le gâchis devient la règle, d'un côté et de l'autre quand le choix devient aussi déraisonnable que maintenant...

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 10:37

En fin d'après-midi d'une belle journée d'été, nous revenons lentement en voiture à la maison par une route très sinueuse, dans un décor de terrain boisé d'où émergent de bien jolies villas, bien loin de la ville à la bruyante circulation. Il est là, apparemment seul, au repos, en bordure de chemin, attendant que nous passons, alors que nous sommes très surpris de faire sa rencontre en ce lieu. A vrai dire, il s'agit d'un être que nous n'avions jamais vu auparavant, ni là, ni ailleurs.

Mais, à peine l'avons-nous dépassé de la longueur de la voiture, que l'on voit surgir des fourrés ses cinq enfants à la queue leu leu comme à la parade, et, juste derrière, madame qui ferme la marche, surveillant ses petits. Toute la famille en bon ordre, comme on aimerait qu'il en soit ainsi chaque fois qu'une route se traverse, ça éviterait pas mal d'accidents plus ou moins graves, n'est-ce pas ? Un bel exemple de civisme que nous ont donné là ce sanglier, sa laie et ses marcassins...

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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 08:21

Sport amateur ou professionnel ? Le premier étant bénéfique à tous points de vue, le second, soumis à des obligations économiques qui le rendent particulièrement dangereux ? Tout ou rien, point de départ de la plupart des jugements que l'on peut faire au sujet du sport. Distinction un peu simpliste, lorsque l'on se place vis-à-vis du sportif lui-même. D'amateur, on peut passer professionnel à partir d'une certaine valeur, ce qui pourrait laisser supposer que les sportifs amateurs et qui le restent sont quelconques et les professionnels des gars de valeur.

Force est de constater que ce n'est pas toujours le cas. Car il s'agit de motivation, on en trouve peut-être beaucoup plus chez certains amateurs que chez beaucoup de professionnels. Les premiers veulent se surpasser eux-mêmes, les seconds qui veulent dépasser les autres, battre des records, exercent une profession, plus ou moins bien, comme c'est le cas dans toutes les professions.

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22 août 2014 5 22 /08 /août /2014 06:48

Pas évident de se choisir aujourd'hui quoi que ce soit en se fiant à la publicité qui peut en être faite, selon laquelle le produit considéré est quasiment formidable, et facilite considérablement la vie de celui qui l'achète ou l'utilise. C'est aussi vrai pour les hôtels ou les restaurants, où l'on aime pas trop s'aventurer en ignorant ce que l'on va y trouver ? Ce qui explique le succès des chaînes par rapport aux indépendants, ces chaînes évitant les surprises désagréables, les autres aussi d'ailleurs. Finalement, le bouche à oreille, l'avis d'autres connaissances qui n'ont pas vocation à vous tromper, c'est encore ce qu'il y a de mieux, et ce depuis très longtemps.

Seulement, le choix alors est bien limité et ne répond plus toujours au besoin, dans une société où l'on se déplace de plus en plus et où l'on désire varier nos plaisirs... Internet n'est-il pas l'outil idéal ? Des quantités de gens donnent leur avis sur les réseaux sociaux, on doit bien y trouver de quoi nous informer... L'ennui alors, c'est de faire confiance à des inconnus qui peuvent nous dire n'importe quoi, en embellissant ou, tout au contraire en noircissant le tableau. D'aucuns ne s'en privent pas de travestir la vérité et même de sévèrement critiquer un établissement où, peut-être, ils n'ont jamais mis les pieds... Alors, se fier à son flair, pourquoi pas?

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20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 07:35

Mais quelle était la vie des femmes avant 1970 ? Horrible, à en croire la délivrance qu'apportait alors la pilule. Soumises qu'elles étaient, pieds et poings liés si tant est qu'on peut employer ici cette expression, aux diktats du désir masculin, lequel s'exprimait sans la moindre considération pour l'être ainsi malmené, puisque souvent d'ailleurs sous l'emprise de l'alcool. Comment pouvait-on encore supporter une telle situation, il était temps que cela change, au nom de la plus élémentaire humanité, n'est-ce pas, mais pour cela, pour mettre fin à ces coutumes ancestrales, il fallait un miracle : ce fut la pilule qui, enfin, arriva !

Evidemment, quarante-quatre ans plus tard, on a changé de génération, les femmes maintenant, chez nous tout au moins, sont libres et indépendantes, pas plus mais autant que les hommes, c'était bien le but visé, alors le miracle de 1970 a pris du plomb dans l'aile, on ne lui voyait alors que d'énormes avantages, on en voit maintenant les petits inconvénients. Surtout que les hommes, dans leur ensemble, malgré quelques exceptions, ont perdu leur aspect dominateur pour devenir des partenaires respectueux de leurs compagnes. On se demande déjà à quoi la pilule peut encore servir, alors que les comportements ont tant changé depuis.

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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 08:06

“La propagande a décidément du mal à s'adapter à l'époque moderne”, une phrase d'internaute qui n'engage que son auteur, mais qui interroge car c'est une opinion largement répandue dans les milieux occidentaux, et notamment français. Ce que publient nos médias, c'est de l'information, la façon différente qu'ont d'autres de présenter les choses, c'est de la propagande, avec l'aspect franchement négatif qu'a ce mot, notamment depuis la dernière guerre, celle de 1939-1945, pour nos compatriotes.

Et pour corser le tout, notre internaute prend le soin de préciser “à l'époque moderne”, ce qui laisse sous-entendre qu'à être moderne, on ne devrait normalement que trouver de l'information, jamais de propagande, sauf chez des anciens... qui ne seraient vraiment pas modernes. Mais on peut aussi tout autant estimer que l'inverse est aussi valable, que l'on vit dans une époque où tout ou presque est propagande, que la réalité est complexe et qu'il existe aussi de multiples manières de tenter de la présenter.

Ainsi, quand un séisme se produit, la tendance des médias occidentaux est d'aligner les morts et ainsi de pouvoir compatir au malheur des familles de victimes. C'est bien. Mais que les médias chinois insistent, eux, sur les services de secours et les rescapés et ne s'étalent pas sur les images morbides (celles pour lesquelles on invite les parents à éloigner les enfants), est-ce de la propagande ou de l'information lorsque l'on se place du côté de la mentalité chinoise ? Information ou propagande, pas évident ...

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17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 08:22

Repeupler et redynamiser les villages français laissés à l'abandon, n'est pas en soi une mauvaise idée. Nos campagnes se dépeuplent et, faute de vies humaines, ai transforment en déserts, alors qu'elles faisaient, il n'y a pas si longtemps, deux ou trois générations, la grandeur de notre pays. Un retour en arrière, nos compatriotes quittant massivement les villes pour se disséminer en villages, on n'y croit guère. Alors que faire pour tenter de trouver une solution ?

Quelques dizaines de milliers d'étrangers venant de l'Europe de l'est, dont on ne sait que faire, refoulés qu'ils sont dès qu'ils songent à s'installer quelque part, dans ou à proximité de nos villes, ne pourraient-ils pas aller repeupler certains de ces villages abandonnés? On ne leur a jamais proposé, peut-être les estime-t-on incapables de faire revivre un village correctement, à partir de rien ou presque ? C'est vrai qu'il faut beaucoup de courage et de persévérance

Alors arrive Charles Aznavour, dont la parole a par ailleurs une certaine portée, celle d'accueillir à bras ouverts ces chrétiens d'Irak et de Syrie, en proie aux Jihadistes extrémistes qui les martyrisent. Des gens proches de nous par leur religion certes, mais surtout des gens que l'on croit capables de revitaliser certains villages désertés. Bonne idée, peut-être, en tout cas, la voilà posée. Les Français seraient-ils plus accueillants pour ces étrangers-là que pour d'autres?

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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 07:04

Pour ce qui est de rassurer les honnêtes gens, les caméras, qu'elles soient vraies ou fausses, si elles présentent le même aspect, peu importe. Donc, installons plutôt des fausses que des vraies, puisqu'elles coûtent beaucoup moins cher en matériel et en maintenance. Reste la question de savoir si on installe des caméras pour rassurer les honnêtes gens ou pour tenter de prendre en faute ceux qui ne le sont pas ?

Pour ces derniers, caméras ou non, ils agissent à peu près de la même manière, évitant d'être en position d'être reconnus (cagoules, voitures volées...) sauf s'ils se trouvent pris au dépourvu. Des malfrats maladroits, en quelque sorte. Alors des fausses caméras ou des vraies ? Une mélange des deux semble la solution, de façon à ce que ceux qui n'ont pas la conscience tranquille opèrent dans le doute, lequel perturbe le plus aguerri, pendant et après.

Ne plus être capable de distinguer le vrai du faux, vivre dans le paraître plutôt que dans l'être, n'est-ce pas une maladie des temps modernes qui nous atteint tous, plus ou moins, nous, les honnêtes gens, alors pourquoi pas aussi les malfaisants ?

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