Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 06:10

A l'occasion du 800ème anniversaire de bataille de Bouvines, on a fait une reconstitution de la célèbre bataille, pour aider l'imagination populaire à s'en faire une idée, mais sans pour autant prétendre à l'exactitude. De même, le cinéma s'efforce de serrer au plus près la réalité d'un événement passé.

C'est sans doute ce qui a poussé une commune, située sur le front de la la bataille de la Somme de 1916 à reconstituer une tranchée identique à celles qui avaient été creusées par les Alliés comme par les Allemands lors de la Grande Guerre, et ce à l'occasion du centenaire du début des hostilités, prélude aux années de vie - et de mort - dans les tranchées.

On peut faire confiance aux réalisateurs pour nous livrer une tranchée comparable à celle d'alors, mais cette similitude sera-t-elle suffisante pour que les spectateurs qui passeront par là aujourd'hui puissent, sinon se retrouver dans les mêmes dispositions que nos poilus, c'est tout à fait impossible, mais au moins se faire une petite idée des difficultés d'alors, avec leur mentalité de maintenant.

Les années passant, les poilus d'alors ont disparu jusqu'au dernier maintenant, trop tard pour qu'ils nous donnent leur avis sur cette reconstitution. Peut-être auraient-ils considéré la tranchée de 2014 comme relativement acceptable, alors que la leur était une horreur, avec cette chose terrible de ne jamais savoir de quoi sera fait l'instant d'après.

Partager cet article
Repost0
11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 18:52

La vie de chacun d'entre nous est faite de moments agréables et d'autres qui ne le sont pas, et le rapport entre les deux varie, non seulement en fonction des circonstances de la vie, mais surtout des tempéraments individuels, les optimistes se retrouvant avec beaucoup plus de moments agréables que les pessimistes pour lesquels les moments agréables sont exceptionnels. Et un journal se doit de convenir à l'ensemble de ses lecteurs, c'est-à-dire aux pessimistes comme aux optimistes, et donc de relater à la fois les événements heureux que ceux qui sont dramatiques, dans une proportion raisonnable.

A ne commenter que les mauvaises nouvelles, il donne de la vie une idée fausse puisque négligeant les bonnes nouvelles, il enfonce davantage encore les pessimistes et risque de nuire au moral des optimistes qui découvrent que la vie n'est pas aussi agréable qu'ils le pensaient. Sans doute doit-il veiller à ce que bonnes et mauvaises nouvelles se côtoient, ce qui donne une image assez objective de la vie en société. Et si les nouvelles qui arrivent sont mauvaises, il reste à les présenter d'une manière telle qu'elles n'apparaissent pas catastrophiques, et si elles sont bonnes à ne pas en faire alors des miracles. De la mesure dans toute information !

Partager cet article
Repost0
9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 10:03

Lorsque des fillettes se prostituent à douze ans, le premier réflexe est évidemment d'accuser les parents de ne pas avoir suffisamment éduqué leur progéniture, de ne pas l'avoir contrôlé au départ, d'avoir été trop laxistes. On peut s'arrêter là, limiter la responsabilité aux parents, c'est rassurant, on n'est pas comme ça ! Rassurant peut-être, sauf que cela ne règle pas ce problème de société, toujours plus inquiétant : la prostitution enfantine qui n'est plus celle des mineures proches de leur majorité et qui trichent de quelques mois sur leur âge pour ne pas inquiéter leur clientèle.

La clientèle, parlons-en. N'est-elle pas, au moins, auusi responsable que les parents, de répondre aux propositions de ces enfants, voire de les solliciter, les installant dans cet état pour de longues années, voire pour la vie ? Pourquoi attendre ses dix-huit ans alors que ça marche à 12 ? Mais il n'a pas que celles qui sont ainsi embarquées sans possibilité de s'en sortir, on y retrouve des occasionnelles qui se constituent un petit pécule pour payer leur loyer, de bonnes vacances, un peu de tout pour une clientèle pas regardante qui prend ce qui lui tombe sous la main, au meilleur prix.

Alors, que la prostitution, qui a toujours existé, se limite à de vraies professionnelles, c'est une chose que l'on peut admettre dans la société actuelle, mais que cela déborde dangereusement vers les très jeunes ou vers des filles guère plus âgées qui pratiquent cela comme un job pour se faire un peu d'argent de poche, on attend quand même de ceux qui sont mandatés d'une certaine autorité de l'exercer ! Et pas seulement donc de compatir à la douleur des parents, tout en les considérant comme les seuls responsables des écarts de leur progéniture lorsqu'elle est mineure.

Partager cet article
Repost0
7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 07:07

C'était mieux avant, un refrain que l'on entend souvent maintenant, alors qu'il n'y a pas si longtemps c'était l'inverse, avec la prise de conscience que le temps passant, le progrès ne pouvait alors qu'améliorer l'existant. Il est vrai que dans le passé, même récent, la galanterie à l'égard du sexe faible était quand même différente de celle d'aujourd'hui, mais cette dégradation, faut-il en rejeter la responsabilité exclusivement sur le sexe fort ? Probablement pas.

Sexe faible, sexe fort, la distinction s'est considérablement atténuée, le faible tenant à être l'égal de l'autre, et y parvenant chaque jour davantage, ce sont en retour les égards que les hommes - certains tout au moins, ceux qui étaient les plus attentionnés - qui se sont trouvés décontenancés par cette attitude nouvelle, hésitant sur la conduite à tenir. A considérer l'autre comme son égal, donc à ne plus se permettre des considérations qui semblaient d'un autre temps.

Et c'est la galanterie qui en a fait les frais. Une galanterie en sommeil, qui ne demande qu'à se réveiller chez beaucoup de messieurs, pour peu que ces dames en redeviennent friandes. A en voir les signes qui se présentent ça et là, on y reviendra, chez sûr, et plus tôt qu'on ne le croit généralement. Comme avant ! C'est ainsi dans tous les comportements humains, on pense innover, mais on en revient toujours au passé, surtout dans ce qu'il avait d'agréable !

Partager cet article
Repost0
5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 06:37

Une fleur, une nuit, une fois par an, évidemment ce n'est pas adapté au rythme de vie des humains, même les plus patients, mais cette fleur n'est pas pour nous, seulement destinée aux insectes pollinisateurs ? Alors, si vous la ratez, la nature poursuivra sa route, mieux sans doute car votre présence aurait peut-être dérangé les insectes de passage.

Jean de la Fontaine nous avait habitué à considérer la vie animale autrement que de façon globale et indifférencié, du haut de notre vanité à nous croire des êtres supérieurs, à quand son successeur qui, avec le même talent, saura nous faire comprendre que chez les végétaux aussi, il y a cette ardeur de vivre qui nous est encore présentement inconnue.

Et ainsi pourrions-nous mieux intégrer ce que c'est que la vie et sa continuité d'une espèce à l'autre. Un fabuliste plutôt qu'un scientifique, puisque c'est de compréhension à une très vaste échelle qu'il s'agit de répandre.

Partager cet article
Repost0
3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 07:07

On peut être d'accord avec celui qui prétend que la plupart des conflits qui ont ravagé notre planète n'aient pas une cause religieuse, mais soient bien la conséquence d'ambitions beaucoup plus terre à terre, c'est-à-dire purement humaines.

Mais les religions, si elles n'en étaient pas la cause, en permettaient souvent leur plus important développement, car il fallait entraîner les peuples et les troupes combattantes dans la haine de l'ennemi, et comment mieux le faire qu'en les prétendant détenteurs de la vérité de leur foi face à des hérétiques ou des athées, de les faire lutter au nom de leur dieu ?

On retrouve bien encore aujourd'hui ce sentiment chez beaucoup d'extrémistes, tuant, massacrant des innocents, et allant à la mort au nom de leur croyance en un autre monde. Rarement les meneurs, aux ambitions terrestres, mais leurs troupes !

Partager cet article
Repost0
1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 07:18

Ne négligeons pas les problèmes que cela va poser à certains que ce contrat non renouvelé par la municipalité de R...,i mais n'est-ce pas l'occasion de revenir sur une coutume qui ne posait aucun problème il y a encore quelques décennies, mais qui semblait devenue désuète aux yeux de beaucoup de nos concitoyens, pas tous quand même !

Nous sommes toujours responsables de la propreté du bout de trottoir devant notre domicile, ainsi que du caniveau y attenant, rien n'a légalement changé à ce sujet, sauf que la (mauvaise) habitude avait été prise d'en laisser ce soin à notre municipalité, laquelle devait employer un personnel conséquent pour pallier à notre négligence collective.

Que chacun d'entre nous en profite pour insérer dans ses résolutions de fin d'année le soin de veiller personnellement à la propreté de son trottoir et du caniveau attenant, et que d'ici-là, pour ne pas oublier, songe de temps à autre à sortir le balai et le ramasse-poussières, laissant à ceux qui habitent en collectif le soin de se partager ce petit travail.

R...alors ne sera plus considérée comme une ville sale,mais au contraire comme une ville où il fait bon vivre ! Avouez quand même que, par rapport à la réputation qu'on continue à nous faire régulièrement, dans certains médias notamment, cela ferait un changement qui n'échapperait à personne : R... , ville propre enfin !

Partager cet article
Repost0
30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 07:30

Dans l'état actuel de la technique, nos téléphones mobiles ne peuvent fonctionner correctement qu'avec l'aide d'antennes de grande hauteur, dont il nous faut bien supporter l'implantation en milieu urbain. Qu'en sera t-il demain, on n'en sait rien, mais de toute manière on n'a pas la patience d'attendre que la technique évolue, il nous faut de l'immédiat. Alors deux solutions, des antennes indépendantes, ou, puisque les possibilités existent, les adosser à des bâtiments existants, et notamment aux cheminées d'usines qui nous restent de la grande épopée industrielle, qui donnait à la cité le surnom de “la ville aux mille cheminées”.

A condition, évidemment, que le matériel à installer soit suffisamment discret, pour ne pas dénaturer la vue de ces vestiges d'un passé encore récent. Qui a un jour trouvé à redire sur les fils d'un paratonnerre courant le long des murs d'une église, afin de protéger le clocher en cas d'orage? Mais en fait, le sujet interfère avec un autre, celui cité de “ Des cheminées magnifiques, et des antennes maléfiques”. Ce n'est pas que pour la vue que beaucoup s'opposent aux antennes sur les cheminées d'usines, ils ne tiennent pas à voir ces émetteurs d'ondes au-dessus de leurs têtes, sans pour autant accepter des pannes de téléphones...pas facile de séparer les deux problèmes !

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 07:48

Si mes informations sont exactes, le prochain congrès espérantiste devrait se tenir à Lille en juillet prochain, soit cent-vingt-huit ans après la parution du Unua Libro et cent-dix ans après le congrès de Boulogne-sur -Mer de 1905. Que de chemin parcouru depuis, malgré le frein des deux guerres mondiales et l'installation de l'anglais comme langue internationale la plus couramment utilisée depuis soixante-dix ans. Mais l'anglais est la langue d'un peuple qui tend à s'imposer aux autres peuples et donc rester pour eux une langue étrangère, alors que l'esperanto est une langue totalement construite logiquement, sans le moindre accent, relativement facile à apprendre, une langue d'échange laissant à chacun le plein usage de sa langue maternelle et de son approfondissement. Jusqu'à présent, on n'a rien inventé de mieux, ni même d'approchant, pour favoriser la compréhension universelle. Et s'y adonner est un véritable plaisir, que chacun devrait goûter.

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2014 6 26 /07 /juillet /2014 15:45

Bouvines, c'est une bataille qui s'est déroulée sur une seule journée et qui vu la victoire du roi de France Philippe Auguste sur tous les coalisés d'alors, dont le comte de Flandre, notre seigneur d'alors, une victoire essentielle dans notre histoire nationale et que dont on fête les huit cents ans en ce 27 juillet 2014. La Grande Guerre, c'est autre chose. En 2014, on en commémore le centenaire, le centenaire d'une déclaration de guerre qui durera quatre ans et demi et dont on mit bien longtemps avant de savoir quels en seraient les vainqueurs.

N'est-ce pas plutôt la victoire de 1918 qu'il faudrait, non pas commémorer, mais fêter ? Seulement, les repères ont changé: fêter une victoire, c'est condamner les vaincus, et l'on veut aujourd'hui ne condamner personne, les ennemis d'hier étant devenus nos amis aujourd'hui. Ne condamner personne, seulement la guerre ! Mais alors, pourquoi commémorer la déclaration d'une guerre ? Si on ne l'avait pas commencée, peut-être aurions nous continué à vivre en paix? Pour le savoir, il faudrait réécrire l'Histoire, et ça on ne sait pas faire...

Partager cet article
Repost0