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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 07:01

Elles étaient deux, parmi d'autres, hier, au parc, à paresser en cette fin d'après-midi. Rien apparemment ne laissait présager ce qui, soudain, se déclencha, sans que l'on puisse en déterminer le motif : une bagarre, une vraie comme on a peu l'occasion d'en voir dans un lieu par ailleurs si tranquille.

De sauvages prises à la gorge, de quoi envoyer l'adversaire à trépas, de furieux battements de part et d'autre qui ne pouvaient laisser présager laquelle s'en sortirait vainqueur, devant des spectateurs qui ne pouvaient agir - en auraient-ils eu d'ailleurs l'intention ? - et puis, tout aussi soudainement que la bagarre avait commencé, elle prit fin, les deux combattantes, épuisées, renonçant sans doute à se départager.

Dix minutes chrono d'explication furieuse, et après cela, pas de rancune, chacune côtoyant l'autre comme si rien ne s'était passé. Ah, si les humains pouvaient ainsi toujours régler leurs oppositions par une franche explication, et après cela, se retrouver sans la moindre rancune, comme la vie sur terre serait plus facile ! Belle leçon que nous donnaient ces deux oies sur un plan d'eau du parc !

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:46

Sauvée de la noyade

« Hier, vers 20 h, il a sauvé une désespérée qui s'était jetée dans le canal. Il a tenu la victime par les bras en attendant les secours qui l'ont hissée hors de l'eau. Elle était frigorifiée, mais sauvée"

Un entrefilet dans le journal qui se passe de commentaire, un fait divers parmi tant d'autres ? Certainement pas. Un fait divers, un fait d'hiver plutôt, avec la température de l'eau du canal en cette période de l'année. Une désespérée qui veut mettre fin à ses jours, il fait nuit, un inconnu passe par là et, au lieu d'appeler au secours de la voix ou sur son portable, une action déjà citoyenne, se jette à l'eau et maintient à flot la victime en attente des secours.

Banale, une action comme celle-là ? Certainement pas, car, si beaucoup d'entre nous se déclarent prêts à en faire autant, il n'est pas sûr du tout qu'ils le feraient si l'occasion s'en présentait ! Un fait divers donc réconfortant, qui montre que, dans le plus strict anonymat, l'être humain est capable d'humanité, de risquer sa précieuse vie pour venir en aide à d'autres êtres, inconnus pourtant, en difficulté ! De quoi se montrer optimiste.

Mais quand on parle d'optimisme, on voit surgir le pessimisme : si certains se jettent ainsi à l'eau pour s'y noyer, c'est que la situation est pitoyable, que rien ne va plus dans un monde sans repères qui ne sait plus où il va, sauf que c'est de mal en pis. Pourquoi ne pas laisser se noyer une personne qui manifeste la volonté de ne plus vivre dans ce monde-là ? Parce qu'on ne croit plus soi-même au bonheur de vivre sereinement, qu'on cherche par cette action de sauvetage à s'attirer un peu de sympathie de la part d'autrui avant de retomber dans l'anonymat, mais à quoi bon ? Cette femme qui se suicide est vraiment malheureuse, demain sans doute elle recommencera.

N'empêche qu'à pouvoir choisir entre l'optimisme et le pessimisme, et c'est un choix qui reste à la disposition de tout être pensant, sans aller jusqu'aux extrêmes évidemment, une tendance optimiste est toujours préférable. Plus facile à dire qu'à réaliser, objecteront certains, les pessimistes précisémernt, à eux donc de tenter une évolution dans l'autre sens, car ce n'est surtout pas parce que c'est difficile qu'il ne faille pas s'y atteler... dès maintenant !

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 07:48

Ah, les statistiques, bien fou qui s'y fiera ! Peut-être pas celui qui les considérera comme un élément qui peut aider à la décision lorsque celle-ci est vraiment difficile à prendre, mais pour celui qui tient compte des commentaires qui ne manquent pas de les accompagner, car si les chiffres bruts affichent une certaine réalité, ce qu'on en tire est très généralement douteux par la généralisation qu'on en fait.

Interroger un millier de Français, soigneusement sélectionnés, convenons-en, y trouver plus de la moitié qui pensent ceci ou cela, et de là généraliser hâtivement et conclure que les Français pensent ceci et cela, donc que le Français que vous allez croiser sur votre chemin est probablement de cet avis, c'est aller au devant de cruelles désillusions.

Que les statisticiens passent du particulier au général en prenant toutes les précautions nécessaires est une chose, mais que vous passiez du général qu'ils vous fournissent au particulier vous concernant sort du domaine de la logique la plus élémentaire. Sortir sans parapluie parce que la pluie n'arrive que 6 % des jours de l'année en se fiant aux statistiques, mieux vaut scruter le ciel avant de mettre le nez dehors, ça reste plus sûr !

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 07:30

Est-ce le succès, tout relatif, des piscines privées et de la publicité faite autour, est-ce une répartition de la population qui a évolué, est-ce la notion de l'hygiène physique qui n'est plus la même que par le passé, toujours est-il qu'on se méfie davantage, à tort ou à raison, de la pureté de l'eau des piscines publiques qu'auparavant. Ce n'est pas d'hier, évidemment, qu'on traite ces eaux, mais il semble que les doses de produits chimiques augmentent au point qu'il semble indispensable aujourd'hui de les réduire et donc d'éduquer les usagers sur la nécessité de respecter certaines mesures d'hygiène avant de se précipiter dans les bassins.

Et comme les adultes sont, ici comme ailleurs, de plus en plus réfractaires aux consignes qu'on cherche à leur imposer, qu'il en est de même des ados, c'est aux jeunes enfants que l'on s'adresse désormais, afin qu'ils corrigent les défauts de leurs aînés. Le monde à l'envers, penseront certains qui se réfèrent au passé, où chaque génération avaient ses droits et ses devoirs, le monde tel qu'il est, estimeront d'autres qui font table rase de considérations qu'ils considèrent dépassées ! Toujours est-il que les uns comme les autres veulent qu'une piscine publique se doit d'être saine, et que l'essentiel est d'y parvenir !

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 06:56

« Le racisme est une manière de déléguer à l'autre le dégoût que l'on a de soi-même » (Robert Sabatier)

Il y a deux manières de se mettre en valeur, vis-à-vis de soi-même comme des autres, la bonne, celle qui consiste à bien penser, à bien agir, à s'élever ainsi dans sa propre estime, et la mauvaise, celle qui consiste à critiquer les autres, à les enfoncer, à médire d'eux, ou pire, à les calomnier, pour se sentir alors supérieur à eux par comparaison.

Mais pour donner plus de crédibilité à nos affirmations, la méthode la plus employée alors est de généraliser ces défauts, réels ou imaginaires, à tout un groupe d'individus : les voisins, les étrangers, les fonctionnaires, les cadres, les cancres, les banquiers, les propriétaires, etc, etc, peu importe, l'essentiel étant d'avoir l'assentiment de ceux qui ne font pas partie du groupe objet de ces critiques.

On ne s'étonne plus alors que les gens puissent être aussi racistes...surtout s'ils s'estiment eux-mêmes trop minables pour évoluer.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 07:57

Les réseaux sociaux, type Facebook et Twitter, ont le vent en poupe, comme on disait au temps de la marine à voile, ils plaisent à beaucoup, permettent à chacun de laisser des messages sur la toile facilement. Si facilement d'ailleurs qu'on en retrouve qui manquent de réflexion de la part de leurs auteurs, lesquels peuvent parfois regretter de les avoir écrits. Il est vrai qu'on ne peut pas toujours énoncer en quelques mots une pensée qui demanderait à être davantage développée pour ne pas tomber dans des interprétations non prévues au départ.

Mais la concision imposée par le système favorise la multitude de commentaires, tout aussi concis, de la part des internautes. Chacun est libre des mots qu'il choisit et, sauf à prétendre être piraté, doit en assumer la responsabilité. Pour ma part, je préfère toujours le blog, moins commenté évidemment, mais pour les possibilités qu'il offre de traiter les sujets d'une façon beaucoup plus complète, et sans doute plus réfléchie. A chacun de choisir son moyen d'expression puisque le choix est ouvert, et que la rapidité de transmission des échanges n'est pas toujours le facteur déterminant.

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 19:02

Si le machisme est le fait pour l'homme de s'estimer supérieur à la femme et de lui faire sentir par son comportement, c'est le machisme masculin, assez répandu il est vrai et à des degrés divers, force est de constater qu'il existe aussi aujourd'hui un machisme féminin, moins répandu certes mais tout aussi réel, où la femme se croit supérieure à l'homme et le lui fait aussi sentir par son comportement. Un sexe supérieur à l'autre, on est loin alors de l'égalité en dignité de tous les êtres humains, qu'ils soient hommes ou femmes, qui serait l'état idéal à atteindre...

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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 07:13

Qui ne se souvient de Blanche-Neige et les Sept Nains, ce chef-d'oeuvre de Walt Disney, et de la méchante reine qui chaque jour consultait son miroir. Lequel ne voyait qu'elle et pourtant lui affirma un jour que c'était Blanche-Neige qui la dépassait en beauté ! C'est que le miroir, tout magique qu'il était, ne faisait qu'exprimer les pensées de celle qui s'y mirait et que celle-ci s'était mis à douter de sa beauté en voyant la jeune fille. Torturée par le doute, pouvait-elle encore se trouver la plus belle ?

Car la beauté, qu'est-ce ? Une notion tout à fait relative, qui ne dépend pas seulement de l'objet lui-même, mais du regard que l'on porte sur cet objet. Un tel le trouve très beau, un autre très ordinaire, voire laid. Ou le même, à des moments différents, peut varier dans son estimation. Prenons le cas d'un paysage, on le découvre un jour, il paraît extraordinairement beau, on n'a jamais vu quelque chose de semblable.

Et pourtant, on y repasse une autre fois, plus tard, et on est déçu, on avait conservé en mémoire un tout autre spectacle, et on le trouve tout ordinaire ! Le paysage, lui, n'a peut-être pas changé, mais c'est nous qui ne sommes plus dans les mêmes dispositions. Alors la vraie beauté, ne serait-elle pas celle qui ne déçoit jamais, celle que nous retrouvons toujours égale à elle-même quelles que soient nos propres dispositions ?

Et lorsqu'il s'agit, non d'un paysage, ni même d'un animal, mais d'un être humain, l'un de nos semblables, comment peut-on juger de sa beauté ? En le considérant comme un objet, on est ramené au cas précédent, c'est le cas d'un fan d'une vedette quelconque, l'image qu'il s'en fait reste la même lorsque la vedette, elle, varie, c'est une icône qu'il adore, un objet finalement, et l'on comprend alors que lorsque la désillusion arrive, elle peut être cruellement ressentie.

Mais en le considérant comme un être qui, comme nous, est plein de vie, qui varie constamment, la perception de la vraie beauté n'est-elle pas alors de le prendre toujours tel qu'il se présente sans jamais en être déçu ? Evidemment, c'est plus courant de trouver cette beauté-là dans certains objets, une beauté alors que l'on peut facilement partager, que chez l'un de nos semblables, où l'on peut être le seul à avoir ce sentiment. Et trouver la vraie beauté chez quelqu'un en particulier, que les autres ne remarquent même pas, n'est-ce pas le cas parfois ?

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 07:04

« Pierre crée le camion-pizza de ses rêves et se fait agresser. Un homme frappé et poignardé au Flunch du centre dimanche soir. Il tabasse son épouse et incendie leur maison. Une voiture dans le fossé, le conducteur blessé. Deux ans de prison pour le cambrioleur. Elle avait poignardé son concubin à la gorge. Des insultes intraduisibles. Feu de cuisine au restaurant de l'Institut Pasteur, un employé brûlé. Encore un cambriolage dans une entreprise high-tech. Un policier percuté par une voiture. Encore des arrestations pour occupation de hall. Tentative de home-jacking. Deux vols par ruse. De mystérieuses taches de sang. Vol à la portière. Le voleur repart avec la batterie de la voiture. » (VdN)

Ci-dessus, ce sont les seize titres, cités par grosseur décroissante, des deux pages complètes consacrées ce jour aux faits divers dans le journal local. Pas un journal à sensations, qui chercherait à augmenter son tirage en surexcitant l'intérêt des lecteurs, non, un journal honnête qui estime remplir sa fonction en informant objectivement ses lecteurs de ce qui se passe dans le secteur où ils habitent.

Il s'agit de la chronique des faits divers,« rubrique de presse comportant des informations sans portée générale, relative à des faits quotidiens » (Larousse). Il ne s'agit donc pas d'influencer qui que ce soit, dans un sens ou dans l'autre, mais simplement de citer des faits, sans lien entre eux. A chacun d'en tirer ce qui lui convient !

Et que peut-il logiquement en tirer ? Que tout va mal, que rien de positif ne puisse se dégager des faits quotidiens, juste a-t-il la chance que ce ne soit pas tombé sur lui aujourd'hui, mais cela pourra lui arriver demain, ou les prochains jours. Rien d'agréable qui pourrait faire l'objet de quelques lignes, ne serait-ce que pour lui signifier que la vie est ainsi, que le malheur existe mais aussi de bons moments. Alors, la déprime, ou la prise de distance avec les informations qui circulent ? Plutôt la dernière solution, n'est-ce pas ?

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 14:39

Mais pourquoi donc encore s'obstiner à parler français alors que l'anglais est à notre disposition, enfin ce que l'on appelle aujourd'hui l'anglais, cette ersatz de langue, pas grand chose à voir avec l'anglais véritable, une espèce de langue simplifiée à l'usage des étrangers que chacun interprète à sa manière.

Le rêve pour certains, plus de langue maternelle laborieusement apprise et qui façonne notre personnalité, mais un charabia international où chacun prend ce qu'il veut, qu'il peut ensuite partager avec ceux qui se retrouvent dans les mêmes critères, et incompréhensible pour ceux qui n'ont pas acquis la même sémantique, donnant aux mêmes mots des significations différentes. Plus de bases acquises solides, de la construction sur le sable mouvant des actualités du jour.

Et pour ceux qui ne veulent pas suivre le mouvement, qui défendent l'apprentissage de la langue de leurs ancêtres, et respectent celle des autres, apprenant les langues étrangères pour les échanges entre peuples (et alors pourquoi pas l'espéranto?), des accusations de conservatisme désuet de la part de ceux qui pourtant ont tout lâché, par sentiment d'incapacité à correctement apprendre leur propre langue, ce qui n'est pas chose facile, reconnaissons-le.

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