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30 juillet 2019 2 30 /07 /juillet /2019 07:45

        Un soigneur qui passe la main dans la cage d’un chimpanzé pour lui souhaiter le bonjour sans doute, et  qui se la fait déchiqueter, voilà un nouvel exemple confirmant qu’on ne peut pas faire confiance aux animaux, lesquels peuvent avoir des réactions imprévisibles, y compris à l’égard de ceux qui veillent à leur assurer la meilleure existence possible. Et ce peut être vrai de chats ou de chiens, des animaux pourtant qualifiés de domestiques. Des réactions imprévisibles, comme si leur cerveau primaire ne leur permettait pas de réagir de façon sensée, mais l’imprévision est-elle du côté de l’animal ou de l’homme ? La faute en l’occurrence n’est pas du coté du l’animal qui a réagi suivant sa propre logique, tandis que le soigneur s’écartait de la sienne. L’accident est évidemment regrettable,, mais ce n’est pas au chimpanzé d’être sanctionné pour ce qui pour lui n’était pas une faute…

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27 juillet 2019 6 27 /07 /juillet /2019 10:14

               Il y a encore quelques décennies, on en était à considérer que le formidable progrès humain nous avait permis de sortir de la servitude des générations précédentes, de travail à la chaîne, du travail harassant dont les avancées techniques nous avaient libérées, de reconnaître enfin l’égalité des sexes, le développement de la démocratie au détriment des régimes dictatoriaux et de pouvoir envisager avec confiance le nouveau siècle, celui de la libération humaine. Certes, ce n’était pas parfait,, mais ça allait de mieux en mieux. Et aujourd’hui, c’est fou ce qu’on a déchanté, au point de considérer que tout ce qui se passait avant ces progrès techniques était un temps paradisiaque, un paradis perdu qu’on ne retrouvera plus. Du progrès, on n’avait vu que les avantages, maintenant on n’en voyait plus que les inconvénients, comme s’il ne fallait pas à la fois prendre le bon et rejeter le reste…                             

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25 juillet 2019 4 25 /07 /juillet /2019 09:32

             La délation, c’est la dénonciation inspirée par des motifs méprisables, sachant que des dénonciations peuvent être inspirées par des motifs qui n’ont rien de méprisables. La délation se caractérise le plus souvent par l’anonymat de son auteur, le délateur ne désirant pas se faire connaître car il est pleinement conscience du caractère méprisable, tandis que le dénonciateur n’a pas honte de se faire connaître bien au contraire car il estime sa dénonciation salutaire, l’expression de la réalité, alors que celle-ci semble cachée. On peut s’interroger sur les réseaux sociaux où un certain anonymat étant préservé, la délation comme la dénonciation classique aux intentions avouables peuvent se donner libre cours; Et on peut douter de l’intention comme de la capacité de ceux qui les consultent à prendre un certain recul avant de réagir à leur tour, c’est trop facile de se laisser aller sans réflexion…

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 14:32

          Avec les dangers de la sécheresse actuelle, et les diverses interdictions qui nous sont faites pour préserver l’essentiel, nos jardins d’agrément, et les autres aussi, ne reçoivent plus leur dose habituelle d’humidité même si certains compatriotes vont jusqu’à tricher avec la réglementation pour conserver la même perfection de vison de leur coin de verdure. Mais n’est-ce pas la bonne époque pour se poser la question de base : en quoi la perfection serait-elle de tricher avec la nature, de la corriger sans cesse, au lieu de lui laisser une certaine liberté ? En quoi ces herbes folles, parce que non désirées, qui viennent parsemer notre gazon, sont-elles pour nous de mauvaises herbes, alors qu’elles sont appréciées de nos abeilles comme de nos oiseaux d’ailleurs ? Il ne s’agit pas, évidemment, de tout laisser à l’abandon, mais de supporter que s’exprime enfin une certaine liberté de la nature…

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21 juillet 2019 7 21 /07 /juillet /2019 11:02

          Distinguer les garçons des filles en plaçant les premiers dans le bleu et les secondes dans le rose, présélectionner leur comportement et leurs aspirations en fonction de leur sexe et quelque soit leur âge, c’est une façon de voir les choses qui semble la pire des horreurs des temps modernes. Alors qu’une grande surface affiche tant d’opposition entre garçons et filles, cela devrait la condamner au nom de l’égalité des sexes sur laquelle il ne peut être question de revenir. Reste à savoir si, commercialement, cette grande surface commet une faute ou au contraire  a trouvé un argument commercial de poids pour augmenter son chiffre d’affaires. M’est avis que, si au lieu de vouloir imposer la similitude des sexes, un homme = une femme, avec ce signe égal qui ne signifie pas grand chose, on laissait à chacun et à chacune, le soin de mener sa propre vie comme il l’entend, on ne s’en porterait que mieux…

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19 juillet 2019 5 19 /07 /juillet /2019 12:40

    La fortune de Bernard Arnault est de l’ordre de 95 milliards d’euros, comme la population de Roubaix, la ville où il est né il y a soixante-dix ans, est de l’ordre de 95 000 habitants, ce qui fait que si notre milliardaire décidait de léguer toute sa fortune à la ville qui l’a vu naître, cela ferait tout juste un million d’euros par Roubaisien. Mais, au fait, pourquoi le ferait-il ? Serait-ce raisonnable ? Imaginez la jalousie que cela créerait chez ceux qui ont quitté Roubaix, ou chez ceux qui habitent juste à côté, de l’autre côté de la rue ? Non, monsieur Arnault, ne faites pas des Roubaisiens vos légataires, encore qu’un don à la ville, sous une forme ou sous une autre, même assez conséquent, serait toujours le bienvenu …

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17 juillet 2019 3 17 /07 /juillet /2019 07:50

       J’ai dernièrement garé ma voiture à proximité d’un eurodateur, - pardon d’un horodateur - la confusion peut se comprendre, très perplexe quant à son fonctionnement. Par chance, à proximité, une personne vint à son secours, et patiemment m’en expliqua le fonctionnement, me dirigeant vers celui situé de l’autre côté de la chaussée, lequel acceptait la monnaie et pas seulement les cartes. je m’empressais de le remercier de cette aide que j’estimais inattendue, sauf qu’il me confirma être spécialement affecté à cette tâche d’explication à la  population face à des engins d’un usage pas évident !

 

           Ainsi donc, pour nous faciliter la vie, on a créé des machines qui nous la compliquent sérieusement, mais aussi des postes humains qui nous la facilitent, il suffisait d’y penser, on n’arrête pas le progrès. Peut-être pas le progrès du cerveau humain, car à opérer ainsi, on se passe de l’esprit de bénévolat qui se fait de plus en plus rare à aider son prochain, alors que l’individu moyen devient de moins en moins capable de résoudre seul les petits problèmes de la vie quotidienne; On peut s’en réjouir ou au contraire s’en attrister, les aides étant occasionnelles et non plus permanentes à s’aider les uns les autres…

 

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15 juillet 2019 1 15 /07 /juillet /2019 14:52

              Une pensée d’Erasme: «  Celui qui connaît l’art de vivre avec soi-même ignore l’ennui »

             L’ ennui est de tout temps et n’a pas changé au cours des siècles, il est toujours aussi présent aujourd’hui que par le passé, alors qu’on pourrait penser qu’avec la vie quotidienne qui a bien évolué depuis, et qui paraît beaucoup plus variée qu’alors, on ait éradiqué l’ennui, un état qu’a priori on déplore, dans lequel on voudrait ne pas tomber. Certes, des êtres humains ne s’ennuient jamais, ne conçoivent même pas ce que cela peut être, sinon éventuellement quelques courts instants, mais le cerveau vide, ils ne connaissent pas. Sont-ce ceux qui connaissent l’art de vivre avec eux-mêmes, comme l’affirme Erasme ?  On peut en effet éprouver l’ennui si on est accroché à l’extérieur de soi-même et que cet extérieur vient à manquer, si la monotonie nous saisit, qu’on ne trouve plus rien pour nous intéresser, mais à se sentir pleinement satisfait de vivre avec soi-même, notamment quand l’extérieur nous apparaît défaillant, ce n’est pas soigner son ennui, c’est ne jamais en éprouver !

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13 juillet 2019 6 13 /07 /juillet /2019 10:00

        Evidemment, lorsque le transport maritime était le moyen de se déplacer d’un continent à un autre, voire d’un pays à l’autre, on comprenait qu’on construisait des navires de plus en plus grands pour transporter par voyage le plus de monde possible, c’est-à-dire des milliers à la fois. Mais aujourd’hui, on se déplace plutôt pour ses loisirs et ce sont des bateaux de croisière géants qui sillonnent mers et océans, allant vers un gigantisme dont on peut estimer atteindre des limites à ne plus dépasser. Des villes flottantes, c’est bon pour le prestige tant des chantiers navals qui les produisent que des compagnies qui les exploitent, mais il y règne une telle promiscuité que cette dernière ne présente pas que des avantages. Et l’on n’ose imaginer aujourd’hui ce qui se produirait en cas d’avarie, d’attaque ou de terrorisme entraînant l’évacuation en pleine mer d‘un tel bâtiment !

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11 juillet 2019 4 11 /07 /juillet /2019 15:59

             Le port du pantalon chez la femme est une mode relativement récente, mais on peut dire jupes et robes ne sont plus couramment portées aujourd’hui, sauf précisément à l’arrivée des beaux jours qui devrait motiver, de la part des messieurs en tout cas, le sentiment que les jours sombres ont pris fin et que c’est reparti, au moins pour la belle saison. Mais alors, comment imaginer que c’est au contraire l’occasion de manifester à l’égard de nos compagnes des sentiments de rejet au point, non seulement de critiquer leur tenue, mais encore de les huer, de les molester sous ce rapport ? Certes, il s’git là de minoritaires, les autres appréciant comme il se doit le déploiement de tenues estivales, mais quelle peut être leur motivation à agir ainsi ? Un complexe d’infériorité à se sentir relégués au second plan, l’attention se portant alors sur leurs compagnes ? Des machos, il en reste…

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