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10 mars 2019 7 10 /03 /mars /2019 10:33

             « On ne laisse jamais un jeune seul avec un prêtre seul ». Ce n’est pas une consigne de la police ou de la justice, mesurant les dangers, mais d’un évêque donc bien conscient des risques pris à cette occasion. C’est une suspicion terrible, une déclaration qu’on n’aurait jamais imaginé dans le passé, où pourtant la pédophilie existait évidemment, mais c’était un tabou d’en parler, même d’oser l’imaginer pour nombre de pratiquants, alors que maintenant c’est un évêque qui en parle en réunion publique comme si c’était une chose évidente. Et ce n’est pas la condamnation du cardinal Barberin qui change quelque chose, car l’opinion publique n’en était pas plus à tourner la page sur l’affaire, que ce soit du côté des laïcs pas trop étonnés, que des catholiques pratiquants, pour lesquels les doutes qu’ils avaient déjà, notamment pour leurs enfants, se transforment en certitudes : il faut se méfier des prêtres !

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8 mars 2019 5 08 /03 /mars /2019 18:22

            Un humoriste, reconnu comme tel, peut se permettre de sortir des commentaires qu’on n’autoriserait peut-être pas au commun des mortels, et il est vrai que l’humour permet de se sortir de situations parfois embarrassantes. Qui d’entre nous n’utilise pas parfois ce moyen pour sortir des vérités, les siennes évidemment, et obtenir ainsi un certain assentiment ? Mais une chose m’échappe dans le raisonnement de cet humoriste qui se fait virer de la télé pour avoir sorti une phrase sur le viol, et qui, pour se défendre, prétend qu’il la sorte depuis trente ans sans jamais avoir été inquiété. Un humoriste sait jouer avec l’actualité pour placer ses meilleures blagues, comment donc ne s’est-il pas aperçu que la société avait considérablement évolué dans le domaine des atteintes sexuelles en général et du viol en particulier, et que ce qui pouvait se dire avant ne peut plus l’être maintenant. On lui a donné le temps d’y penser !

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6 mars 2019 3 06 /03 /mars /2019 15:00

             Humains et citoyens, être un humain on sait ce que cela signifie, il faut et il suffit d’être un membre de l’espèce humaine, mais ne dit-on pas d’un être humain qu’il se conduit de façon inhumaine lorsqu’il ne respecte pas ses semblables ? Et tout être humain peut être considéré comme citoyen s’il habite une certaine cité et par extension un pays donné, mais n’avoir une attitude citoyenne que s’il accepte certains devoirs en conséquence de quoi il jouit de certains droits. Il peut alors être considéré comme un citoyen à part entière. Les devoirs sont une obligation, les droits peuvent ne pas être réclamés. Mais peut-on être un citoyen ordinaire en ne respectant pas cette définition, par exemple en refusant certains devoirs imposés par la citoyenneté ? Existerait-il deux types de citoyens, les citoyens ordinaires et les citoyens à part entière ? Et combien seraient-ils, ces citoyens à part entière ?

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4 mars 2019 1 04 /03 /mars /2019 11:35

         Cela ne date pas d’hier, les femmes, pour un poste donné et à responsabilités équivalentes, sont généralement moins bien payées que les hommes. Généralement car il faut constater que ce n’est pas le cas d’un certaine nombre de femmes aujourd’hui, mais qu’elles restent minoritaires. Et depuis le temps qu’on prétend lutter contre cette inégalité, force est d’admettre qu’on traîne un peu les pieds côté employeurs. C’est que ramener les salaires féminins au niveau des masculins représenterait une augmentation des charges salariales que nombre d’entreprises ne peuvent supporter par les temps qui courent. Il existe pourtant une solution évidente : pour ne pas augmenter la masse salariale globale, il faut et il suffit de réduire un peu les salaires masculins et par compensation augmenter les salaires féminins dans une proportion amenant l’égalité tant espérée. Pas sûr que cela soit à l’ordre du jour…

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2 mars 2019 6 02 /03 /mars /2019 08:29

           D’Einstein :« Vous ne pouvez pas résoudre vos problèmes avec la mentalité qui les a créés »

 

         Prenons un exemple courant, vous cherchez à résoudre une grille de mots croisés, vous commencez à la remplir et il arrive un moment où des définitions vous manquent et vous bloquent dans votre recherche. Vous vous obstinez, mais rien n’y fait, vous n’avancez plus, vous finissez par abandonner, Le lendemain, ou seulement un peu plus tard, après avoir laissé votre pensée naviguer sur d’autres sujets, vous reprenez votre grille et il arrive souvent que vous trouvez, parfois instantanément, les définitions que vous recherchiez sans succès précédemment. Miracle ? Que non, vous êtes toujours la même personne, mais plus tout fait la même, vos neurones n’ont plus la même disposition, votre mentalité a changé entretemps, ce n’est plus un problème pour celle que vous venez d’acquérir ! On dit souvent que la nuit porte conseil, on en a ainsi l’explication. Notre mentalité n’est jamais la même !

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28 février 2019 4 28 /02 /février /2019 07:52

       A la formation initiale et à ses inégalités évidentes, doit s’ajouter une formation continue tout au long de la vie professionnelle (et même au delà pour ceux qui en ont compris non seulement la nécessité mais aussi la satisfaction personnelle) permettant à chacun d’aboutir à un niveau lui apparaissant comme satisfaisant. Alors, il ne faut pas s’étonner que certains stages de formation plus ou moins imposés, même d’une certaine durée, peuvent aboutir à des résultats déplorables, par inéquation entre ce que le stagiaire en attend et ce que l’on lui offre finalement. N’avons-nous pas souvent des stages imposés dans lesquels les participants n’ont pas la motivation indispensable ou les animateurs les capacités adéquates ?  Et quand les deux se cumulent, il ne faut pas attendre à quelque chose de positif, mais au contraire à une expérience regrettable, même si l’idée était valable…

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26 février 2019 2 26 /02 /février /2019 14:18

             Chaque fois qu’une personne âgée a un accident, quelle que soit sa gravité, on remet sur le tapis le problème de son âge, « à cet âge-là il n’est plus raisonnable de prendre le volant », entend-on le plus souvent, au lieu de s’intéresser aux circonstances de l’accident. Heureusement que le fait est rare, on n’en parle donc qu’épisodiquement. Les plus tolérants émettent l’hypothèse qu’on devrait leur imposer une visite médicale sérieuse, pas seulement une attestation de leur médecin traitant. Au nom de la sécurité routière, l’idée n’a rien d’absurde, sous réserve d’une autre condition. Comme les accidents se produisent à tout âge, et d’ailleurs de loin plus souvent avec des conducteurs nettement plus jeunes, ce sont tous les conducteurs, quel que soit leur âge, qui devraient passer une telle visite périodique, et là, on trouve une telle opposition qu’il n’est plus question de parler de cette obligation…

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24 février 2019 7 24 /02 /février /2019 08:18

                 Un automobiliste qui se met à rouler à 150 km/h sur l’autoroute du Nord, alors que pour des raisons de lutte anti-pollution la visite limite avait été provisoirement réduite à 110 km/h au lieu des habituels 130 km/h, ce n’est pas bien, mais, hélas, il ne devait pas être le seul, c’est même pour cela que des milliers de radars ont  été installés un peu partout, pour pénaliser ces automobilistes-là ! Mais la réglementation doit-elle être en train de changer puisque maintenant ce n’est plus au chauffeur que l’on s’intéresse, mais aux personnes qu’il transporte dans son véhicule. Et comme cette fois-ci, on a eu la chance inouïe de tomber sur la secrétaire d’état à l’écologie, l’infraction, hélas coutumière, va passer de la contravention et du retrait de points habituels à l’affaire d’état. De quoi intéresser le Sénat dès qu’il en aura fini avec Benalla. Comment pourrait-on s’en sortir s’il n’existait pas ce Sénat ?

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22 février 2019 5 22 /02 /février /2019 14:21

     Citer quelques cas de personnalités non diplômées qui ont bien réussi leur vie professionnelle, semble signifier que ces quelques cas sont vraiment exceptionnels et que donc, pour réussir, rien ne vaut la sortie de grandes écoles, sauf qu’on aurait pu aussi sortir une liste de personnes pourtant bien diplômées qui, elles, ont échoué. Comme quoi on peut sortir du cadre étroit de la formation initiale, celle qui dépend souvent des parents que nous avons eu, et s’intéresser à la formation continue de l’individu qui dépend davantage de lui-même, d’où ces retournements de situation à l’âge adulte plus liés à l’acquis progressif qu’à l’inné en quelque sorte. C’est qu’il y a ceux qui, une fois confortablement diplômés, se croient arrivés et se font doubler par d’autres, non diplômés, qui ne cessent de  progresser.

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20 février 2019 3 20 /02 /février /2019 16:31

             Ce n’est pas souvent que dans nos souvenirs, on se souvienne des salles de classes comme des lieux enchanteurs qu’on quittait à regret pour aller jouer dans la cour de récréation. Pas seulement parce que l’on préférait jouer plutôt qu’étudier, mais aussi parce elles étaient plutôt austères, à l’image des usines dans lesquelles, une fois adultes, les enfants se retrouveraient et comme la fréquentation scolaire était obligatoire, pourquoi en ferait-on des endroits particulièrement accueillants ? Mais comme nous sommes passés d’une civilisation du travail à celle des loisirs, les écoles d’aujourd’hui, les plus récentes en tout cas, se montrent sous leurs meilleurs jours, de quoi pour les élèves s’imaginer en vacances toute l’année. Pas sûr que soit le cas pour tous, mais c’est quand même une évolution bien appréciée tant par les bons que par les mauvais élèves !

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