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21 novembre 2016 1 21 /11 /novembre /2016 11:24
         C’est une catastrophe…chaque fois qu’un (prétendument) progrès est apporté dans la vie quotidienne, afin, dit-on bien sûr, de faciliter les conditions de vie de chacun d’entre nous,, son dysfonctionnement ou sa disparition crée un manque que les intéressés ne peuvent plus supporter. Comme des drogués qui ne peuvent plus se passer de leur ration quotidienne. L’être humain, cette merveille de la nature, s’achemine peu à peu, mais très rapidement pour la plupart d’entre eux, vers une subordination totale aux « progrès » techniques qui le conditionnent alors comme s’il avait perdu ses extraordinaires capacités d’adaptation qui avait permis à l’espèce toute entière de surpasser toutes les autres. Au point d’envisager déjà qu’un jour, ce seront les robots les maîtres, et les humains, leurs esclaves, des esclaves ravis de ne plus devoir prendre de responsabilités, seulement d’être servis.
 
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19 novembre 2016 6 19 /11 /novembre /2016 08:23
             La validité de la carte d’identité française a été portée il y a quelque temps de dix à quinze ans, c’est une mesure qui nous convient parfaitement, et l’on comprend facilement qu’on ne peut pas la changer avant ces quinze ans, sinon où serait la simplification des mesures administratives, tant prônée aujourd’hui. Sauf que, pour se déplacer dans un autre pays d’Europe, en ces temps troublés où les contrôles peuvent être fréquents, la validité est restée de dix ans, puisque dûment mentionnée au dos de la carte. On ne peut donc reprocher  au pays étranger de refouler les personnes qui ne sont pas en règle côté identité. En l’occurrence c’est une histoire belge dont nous sommes les dindons…L’Europe, dont on vante tant l’intérêt en politique et dont nous serions tous les enfants, avec tous les mêmes droits, présente encore pas mal d’incongruités…   
 
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17 novembre 2016 4 17 /11 /novembre /2016 08:03
             « La langue est la meilleure et la pire des choses », citait déjà Esope il y a quelques millénaires. Et rien n’a changé depuis, bien au contraire avec le développement, inimaginable il n’y a pas très longtemps, des moyens de communication. On peut toujours prendre l’une des deux opinions, la déclarer évidente, ou en faire la démonstration à l’aide d’exemples indiscutables. Mais lorsque deux opinions absolument contradictoires peuvent subsister, l’un excluant l’autre, c’est que la réalité se trouve entre les deux, qu’elle se trouve ainsi être à la fois l’une et l’autre. C’est bien le cas de la pensée humaine, qu’elle s’exprime ou non. Et l’on peut ainsi à la fois se lamenter, même s’insurger contre des messages de haine dans lesquels certains internautes se complaisent et se féliciter de l’existence des réseaux sociaux quand ils nous parlent d’amour. Etre pour ou contre ne se limite pas à répondre par oui ou par non à l’intérêt de leur existence…
 
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15 novembre 2016 2 15 /11 /novembre /2016 07:46
         Quand on se souvient de nos repas du passé, dans les années cinquante par exemple, ils étaient pas d’une grande variété et beaucoup de nos compatriotes marchaient « à la semaine » c’est-à-dire qu’ils variaient les menus en mangeant par exemple toujours la même chose le même jour une semaine sur l’autre, comme par exemple le steak-frites tous les samedis. Et puis, un des effets de la mondialisation, certainement pas le plus désagréable, a été d’offrir à la ménagère comme on disait alors, une variété sans cesse grandissante de plats couramment consommées ailleurs et pourtant jusque là totalement inconnus chez nous. On déguste aujourd’hui des produits qu’on n’aurait jamais imaginé mangeables jadis avec les préjugés d’alors. Si nous laissons tomber nos préjugés, pourquoi ne pas manger des insectes demain ? Oui, mais demain, pas encore aujourd’hui. Il faut un certain temps pour abandonner ses préjugés, n’est-ce pas ?
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13 novembre 2016 7 13 /11 /novembre /2016 08:05
         Jadis, il était relativement courant que le jeune qui entrait dans une usine ou un atelier,  s’il donnait satisfaction y faisait sa carrière entière pour en sortir une quarantaine d’années plus tard, avec une médaille du travail attestant de sa fidélité au travail. Ainsi décoré, il se sentait désormais versé dans la catégorie de ceux qu’on remerciait, dans les deux sens du terme, qu’il prenait cela bien ou mal, ce n’était plus le problème de ce qui avait été son unique entreprise ou ses collègues de travail. Les temps ont bien changé et beaucoup regrettent ces temps où ils ne connaissaient qu’une seule boîte, avec tous les avantages mais aussi les inconvénients que cela comporte.
      Car un être humain n’est pas qu’un numéro de matricule parmi d’autres dont on se sépare un beau jour parce qu’il a un certain âge, mais un être complexe qui « en a vu d’autres » et c’est notamment le cas s’il a eu plusieurs emplois dans des entreprises différentes. En ce sens, la mobilité actuelle qui se généralise n’a pas que des inconvénients, au détriment de la sécurité bien sûr, mais la retraite alors ne représente pas la même coupure avec la période qualifiée d’active, plutôt une certaine continuité, le travail par sa variété n’ayant jamais été un état pénible, car on peut apprécier son travail et non aspirer à s’en libérer par la retraite. Un point de vue, parmi d’autres évidemment…
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11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 07:58
           Les  Français aiment lire dans leur majorité, des livres qu’ils achètent en se  montant une certaine bibliothèque afin de les retrouver par la suite et les relire avec plaisir, ou en les empruntant, dans une bibliothèque publique par exemple, pour passer de l’un à l’autre. Lire, c’est profiter du travail d’un autre, l’auteur, et pouvoir le juger suivant l’interêt qu’on accorde personnellement à sa production, c’est donc dans la plupart des cas, - pas tous c’est certain -, une activité essentiellement passive, comme l’est habituellement celle d’une personne dans une salle de spectacles ou assise devant son poste de télévision.
 
           Mais parmi ces lecteurs ou auditeurs, combien décident, alors que cela paraîtrait  le cheminement naturel, de se mettre eux-mêmes à écrire ? Oh, pas des livres de la qualité de ceux qu’ils dévorent, mais plus simplement prendre la plume, ou plus probablement le clavier aujourd’hui, pour écrire, soit des commentaires sur ce qu’ils lisent, soit d’autres choses qui leur passent par la tête. C’est sans doute ce qui fair le succès des réseaux sociaux, même si alors c’est plus souvent une simple remarque qu’un commentaire poussé. Lire, c’est bien, mais écrire c’est mieux, on passe du passif à l’actif, tellement plus enrichissant !
 
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9 novembre 2016 3 09 /11 /novembre /2016 09:50
          Dans le principe, les réseaux sociaux, c’est quelque chose de formidable !  Qui n’est pas branché sur Internet aujourd’hui ? Et chaque internaute peut, non seulement accéder au monde entier, mais encore, et surtout peut-être, donner son avis sur tout ce qui se passe sur la planète. Et pourtant, ils sont nombreux ces gens qui renoncent à utiliser ces réseaux, tant ils sont squattés le plus souvent par des individus, peut-être par ailleurs parfaitement fréquentables, mais qui ne s’expriment alors que par des commentaires nauséabonds, comme s’ils se libéraient ainsi de leurs mauvais penchants. Un défouloir en quelque sorte, dans lequel ils se complaisent, alors que d’autres, qui voudraient faire partager des opinions plus circonstanciées, renoncent à utiliser le procédé. Et c’est ainsi que, de mal en pis, ces réseaux sociaux perdent une bonne partie de tous les espoirs qu’ils avaient légitimement fait naître…
 
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7 novembre 2016 1 07 /11 /novembre /2016 09:00
     On constate, parfois avec agacement, que l’on parle de Noël bien longtemps en avance alors qu’avant on attendait décembre pour en faire un sujet de conversation. On peut s’en étonner, mais ne faut-il pas rappeler que dans un passé encore bien récent, d’autres fêtes s’échelonnaient sur le calendrier en cette fin d’année, lesquelles sont tombés, ou presque, en désuétude. Sainte-Cécile, pour les musiciens, les luthiers et les poètes dans un cercle plus restreint aujourd’hui. Sainte-Catherine, pour les demoiselles atteignant leur vingt-cinq ans dans le célibat, et par extension toutes les jeunes filles, et aussi les moins jeunes. Saint-Barbe pour les mineurs, qui ne sont vraiment plus en nombre aujourd’hui. Saint-Eloi pour les orfèvres…et beaucoup d’autres professions, Saint-Nicolas pour les enfants. Et on en oublie quelques-unes sans doute, c’est dire que si Noël aujourd’hui semble célébrée, aux yeux de certains, avec une exubérance s’étalant trop dans le temps, c’est qu’elle cumule en une seule et même fête, toutes les autres fêtes moins spectaculaires du passé.
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5 novembre 2016 6 05 /11 /novembre /2016 07:36
     Certes, le super-ficher dont il est question actuellement ne semble être que le regroupement des données que divers fichiers possèdent déjà sur la quasi-totalité de nos compatriotes,  en quoi cela paraîtrait faire preuve d’une grande naïveté que de s’offenser de sa mise en pratique. Avec cet argument suprême « quand on a bonne conscience, on n’a pas à craindre l’existence de fichiers » nous concernant.
           Mais où sont les naïfs ? Pas plutôt du côté de ceux qui se croient intouchables parce qu’innocents, alors que ce qui importe n’est pas ce qu’ils pensent d’eux-mêmes, mais ce que d’autres peuvent en tirer.
          Regrouper toutes les données individuelles dans un unique fichier, c’est mettre à la disposition d’un individu, inconnu ou pas, tout ce qui vous définit, et ce au moyen d’un simple clic. Des généralités, comme des détails les plus intimes. Et, au lieu de vous retrancher derrière l’idée que vous n’avez rien à cacher,  réfléchissez un peu, iriez-vous vous mettre à nu devant n’importe qui pour en apporter la preuve ?
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3 novembre 2016 4 03 /11 /novembre /2016 07:20
        On comprend parfaitement la réaction des journalistes qui, comme ceux d’iTélé, se mettent en grève prolongée parce qu’ils se sentent menacés de perdre leur indépendance vis-à-vis de leur direction, ce n’est pas « par  coquetterie corporatiste, mais par honnêteté vis-à- vis du téléspectateur » ou du lecteur. Ceci dit, sans même être engagé, un journaliste est un être humain comme un autre évidemment, et il a donc ses propres préjugés lorsqu’il s’exprime.
          Sa relation des événements, pour peu qu’il s’y attache, ne peut pas être franchement objective, mais toujours teintée de subjectivité. Preuve en est qu’un lecteur tant soit peu attentif différencie les journalistes lorsqu’ils ils abordent à plusieurs le même sujet. Mais, au moins, ils prennent chacun la pleine et entière responsabilité de leurs écrits, qui ne sont pas influencés ou dictés par un tiers. La liberté de la presse est effectivement fondamentale dans une démocratie.
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