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16 juin 2017 5 16 /06 /juin /2017 07:42
           Il y a toujours eu des quartiers où l’étranger au milieu, venant même d’un quartier voisin, ne se sentait pas en sécurité, faisant l’objet de regards peu engageants de la part des résidants, tout le contraire d’une bienveillante hospitalité. Mais, en maints endroits, on en est aujourd’hui à un tout autre état beaucoup plus inquiétant 
             Ce sont les résidants eux-mêmes qui se heurtent à des bandes, venues de leur propre quartier ou d’autres lieux, des bandes qui leur rendent la vie impossible en se livrant à toutes sortes de dégradations dans les parties communes et notamment les ascenseurs, et n’hésitant à se heurter verbalement ou même physiquement à ceux qui tenteraient de les raisonner. 
             Loin de vouloir se sentir chez soi, entre voisins, comme par le passé, on est passé au stade de l‘insécurité permanente. Et les braves gens de se dire que la situation ne peut plus durer, qu’il faut mettre ces bandes-là hors d’état de nuire, avec les responsables de l’ordre public se demandant, avec ce qu’ils ont à leur disposition, quelle méthode employer en restant évidemment dans la légalité. Et on n’en sorte pas, de cet état-là !
 
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14 juin 2017 3 14 /06 /juin /2017 09:21
         Mieux vaut tard que jamais, pour les Américains, d’entrer dans un conflit qui détruisait la puissance millénaire européenne et tuait des millions de ses enfants, réduisant le continent  à n’être plus qu’un champ de ruines. Certes, s’ils n’étaient pas intervenus, on ne sait ce qui serait advenu; mais en intervenant massivement ils amenaient la victoire à coup sûr. Mieux vaut tard que jamais, car c’est bien tard en effet, qu’ils sont intervenus dans la Grande Guerre alors que depuis trois longues années, on se battait avec les terribles conséquences que cela entraînait pour que les Américains enfin viennent à notre secours. 
     Mais ce n’était qu’une première fois. La seconde, c’était en décembre 1941, dans la  troisième année de la seconde guerre mondiale qu’ils sont venus enfin, à notre secours…et après Pearl Harbour et l’intervention japonaise. Leur intervention décida du sort des deux guerres mondiales, c’est une évidence, nous leur devons une fière chandelle, mais on peut quand même rappeler qu’il est heureux que le sort des deux conflits ne se soit pas réglé avant qu’ils ne se décident à intervenir, et à notre désavantage. A attendre trop longtemps, il arrive aussi que ce soit trop tard. 
 
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12 juin 2017 1 12 /06 /juin /2017 09:58
      Le code de la route, c’est quand même assez compliqué à respecter dans l’absolu, et ce n’est pas les candidats au permis de conduire qui me contrediront. N’empêche que, à part quelques situations très particulières, ce n’est pas faute de le connaître que beaucoup d’entre nous ne le respectent pas. Mais alors, pourquoi ? Par bravade, pour montrer aux autres qu’on est capable de faire ce que les autres n’osent pas faire ? Certainement pas, car, en fait, les autres, on les imite, on est dans l’aventure comme les moutons de Panurge alors. 
        Par goût du jeu de loterie ? Pas vu, pas pris …et si on est pris, eh bien, alors, c’est pas de chance ! Rarement en tout cas par respect d’autrui, respect de nos semblables à qui nous faisons courir des risques tant à ceux qui respectent le code à la lettre qu’à ceux qui s’en fichent éperdument, sans oublier nous-mêmes d’ailleurs. Alors qu’à respecter les mêmes  règles, on se sent vivre beaucoup mieux, n’est-ce pas ? Notre originalité, ce qui nous distingue des autres, il existe tant d’autres moyens de l’exprimer plus intelligemment…
 
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10 juin 2017 6 10 /06 /juin /2017 08:58
            Que penser d’un tirage au sort ? Tirage au sort quand on ne trouve pas d’autres critères pour départager des candidats trop nombreux par rapport aux places disponibles, pourquoi pas ? C’est même la solution la meilleure, plutôt que d’autres qui seraient critiquables, comme le favoritisme par exemple. 
         Mais tirer au sort les candidats à l’entrée de certaines filières surchargées de l’université, est-ce après avoir étudié les autres critères, comme le détail des notes obtenues au bac ou une certaine expression de la motivation individuelle, on en doute, ce qui donne au tirage au sort un arrière-goût de mépris à l’égard des recalés. 
        On n’en est pas quand même à devoir considérer l’opération comme une simple loterie alors que des carrières sont en jeu, et c’est un sentiment qui restera chez beaucoup de recalés. Quant à certains reçus, restera peut-être aussi le sentiment que ce n’était finalement qu’un coup de chance, pas de valeur individuelle reconnue…
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8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 07:03
         L’interdiction de la présence des animaux sauvages dans les cirques fait son chemin même si l’opinion publique est partagée sur le sujet. C’était quand même bien agréable d’assister à ces représentations où des animaux, évidement a priori pas faits pour cela, se livraient à toutes sortes d’exercices devant des spectateurs ravis. Lesquels n’allaient pas jusqu’à imaginer comment ces prouesses étaient devenues possibles. Mais le respect de la vie animale, enfin reconnue comme dotée de sensibilité et, disons-le, d’intelligence, nécessitait de s’interroger sur ce problème délicat.
        Saluons donc cette défense de l’exploitation animale. Mais alors, n’est-ce pas s’arrêter au milieu du gué ? En qui pourrait-on se permettre de supprimer,  et n‘importe comment, des espèces animales que nous sommes les seuls à qualifier de nuisibles, uniquement parce qu’elles ne nous conviennent  pas ? Et  ces animaux que nous tuons pour notre alimentation, estimons-nous en avoir encore le droit ?  En réglementant les cirques, nous avons ouvert une boîte de Pandore, demain, il faudrait logiquement assumer cette reconnaissance en dignité des espèces animales. Un beau challenge, n’est-ce pas ? 
 
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6 juin 2017 2 06 /06 /juin /2017 10:17
                A avoir l’âge en rapport évidemment, on se souvient toujours l’annonce du débarquement en Normandie le 6 juin 1944. On s’attendait plutôt à une offensive de ce type dans le Nord-Pas de Calais, les Allemands aussi, il nous faudra donc attendre encore avant d’être libérés, mais au moins on se subirait pas les dégâts y attenant dans une région qui avait tant souffert, lors de la Grande Guerre. Dans ces cas-là, on pense d’abord à soi. Mais on y a pensé ensuite à ces Normands, victimes d’un débarquement aussi inattendu. 
              Aujourd’hui, on se demande encore comment il a été possible à l’état-major ennemi de pas envisager cette gigantesque opération en préparation depuis un an et prendre alors les mesures qui s’imposaient. Evidemment à cette époque, les communications n’étaient pas celles de maintenant, mais quand même ! Et au delà de cela, on préfère ne pas imaginer ce qu’aurait pu faire le Troisième Reich avec Adolf Hitler et les moyens mis à sa disposition aujourd’hui. C’était vraiment une autre époque que celle du 6 juin 44, n’est-ce pas ?
 
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4 juin 2017 7 04 /06 /juin /2017 11:37
             Une personne qui décède, des héritiers inexistants ou qui ne se révèlent pas, et c’est une maison vide de plus dans le quartier, une maison à laquelle on ne peut pas toucher, mais qui, en quelques années, se dégrade et devient une friche dans le quartier, au grand dam des riverains qui estiment à juste titre leur environnement dévalorisé. Mais que faire d’autre de la part des services municipaux contactés que d’effectuer des recherches sur les ayants-droits, car ils ne peuvent intervenir ainsi sur le bien d’autrui. Certains estiment qu’on pourrait se donner une limite dans la remps à ce droit de propriété en cas de non-intervention d’ayants-droits, mais ceux qui sont de cet avis ne sont pas eux-mêmes des propriétaires, et c’est plus facile de traiter ainsi les biens d’autrui que les siens propres, n’est-ce pas ?
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2 juin 2017 5 02 /06 /juin /2017 06:25
     Les générations qui se succèdent, ça existe depuis toujours, entre l’enfance et l’âge adulte, il y a toujours eu l’adolescence, c’est dans la nature humaine, le passage ne se faisait pas toujours très bien, en tant qu’ados on était parfois difficile à suivre, mais dans l’ensemble, ça se passait pas trop mal, pour autant qu’on puisse s’en souvenir, la génération précédente nous aidant à acquérir peu à peu l’expérience de la vie, et le savoir se transmettant en se cumulant de génération en génération. 
        Sauf que, cette fois-ci, l’évolution des connaissances se faisant à un rythme accéléré, on se retrouve avec des ados qui en connaissent davantage - en certains domaines s’entend quand même - que les adultes, avec une transmission du savoir, pas évidente, dans l‘autre sens. Et les ados se retrouvent avec leur propre langage que les adultes n’arrivent même plus à suivre…c’est quand même la première fois que ça nous arrive, à nous les adultes, généralement donneurs de leçons, n’est-ce pas ?
 
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31 mai 2017 3 31 /05 /mai /2017 08:00
         Ne confondons pas racisme et xénophobie. La xénophobie est une « hostilité à ce qui est étranger », plus précisément à l'égard d'un groupe de personnes ou d'un individu considéré comme étranger à son propre groupe, comme le précise  de dictionnaire, autant la méfiance à l’égard de ce qui nous est étranger est une spécificité naturelle, pas seulement propre à l‘espèce humaine, l’inconnu fait peur, à tout le moins interroge.
       Et nous sommes davantage sensibilisés par ce qui nous différencie, a priori l’apparence, que par ce qui nous unit. Deux jeunes enfants qui se rencontrent sympathisent tout de suite car ils ne remarquent pas les différences. Ce n’est que plus tard que l’acquisition de préjugés propres à notre environnement nous font réagir différemment. Et c’est alors que nous généralisons, à ceux qui ont sensiblement  une même apparence, un comportement global. 
      Comme si, à l'intérieur de notre propre groupe, nous étions tous semblables, des clones sans la moindre originalité, ce que pourtant nous nous refusons d’être. Alors, mettre dans le même sac et s’opposer à ceux qui  n’ont pas tout à fait la même apparence, c’est faire l’aveu d’une faiblesse mentale et d’un manque de perspicacité que certains pourtant n’hésitent pas à afficher publiquement, allez savoir pourquoi ?  
 
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29 mai 2017 1 29 /05 /mai /2017 07:53
        Les colis qui traînent sur la voie publique, ça ne date d’hier, de tout temps on en voyait, et cela n’attirait pas notre attention, ils disparaissaient, ramassés par on ne sait qui. Mais aujourd’hui, le moins qu’on puisse en dire est qu’ils neutralisent tout un quartier. Il peut s’agir en effet d’un colis devenu suspect, non par lui-même, mais parce ce que c’est l’époque, une époque où il convient de se méfier des actes terroristes. 
       Alors le colis, généralement oublié par un anonyme quelque peu étourdi ou qui voulait précisément s’en débarrasser (et la chose a davantage de chances de se produire dans un endroit animé), entraîne le blocage de l’environnement et l’intervention d’un service de de déminage, car on ne veut pas risquer l’explosion d’une bombe éventuelle et les dégâts qu’elle ne manquerait pas de causer. On met en pratique le risque zéro. 
         Ne mettons pas en doute la bonne foi de quelques oublieux de colis, mais n’y a t’il pas aussi des individus, semeurs de troubles, qui se livrent à ce jeu-là se félicitant du résultat ? Et que faire alors de celui qui se fait prendre ? Le condamner comme s’il était un vrai terroriste, ou au contraire le considérer comme un plaisantin qui a réussi son coup en lui faisant jurer qu’il ne recommencera plus, et qu’une fois suffit ! 
 
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