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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 07:25

            Mais pourquoi donc les « soi-disant stars » du spectacle devraient-elles donner l’exemple du respect d’autrui au peuple tout entier ? Ce ne sont pas des maîtres, ni des modèles, et à voir comment on fabrique artificiellement la plupart d’entre elles, comment pourrions-nous nous donner le droit de les en blâmer ? Bien sûr, ces stars  envahissent souvent le petit écran, ou des salles pleines à craquer, à des heures de grande écoute, mais à qui la faute ?

 

            Pas à elles qui profitent d’une gloriole éphémère, mais plutôt à ceux qui programment les représentations et surtout au public lui-même qui se satisfait de spectacles de qualité plus que douteuse, en redemande et lorsqu’il n’est pas satisfait, outré donc parfois, se précipite sur le suivant de même gabarit au lieu d’en changer, ou plutôt de passer à autre chose…qu’à imaginer trouver dans de telles distractions le respect d’autrui. 

 

            Mais pourquoi donc certains spectacles attirent-ils tant de monde ? Par le battage qui est fait autour d’eux, la publicité influence le comportement de l’individu, considéré comme un élément indifférencié de la masse, même si une réflexion personnelle le pousserait vers d’autres possibilités. Par la crainte de l’ennui, de cet ennui de se retrouver seul avec ses propres pensées, à moins que ne soit de leur absence, allez savoir. Par souci de faire comme les autres, la masse des autres, pour ne pas apparaître comme un marginal,  assimilé à un anormal, un malade, dans le sens clinique du terme. Ou par manque d’ambition personnelle de se réaliser en tant que tel, et de trouver uniquement son plaisir dans le fait que d’autres, au départ pas plus favorisé que lui, anonymes comme lui, réussissent.

 

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 06:36

            On va à l’école pour apprendre, pour apprendre à vivre ensemble…Pour ce qui est d’apprendre, d’accumuler des savoirs, on peut envisager d’autres formes d’instruction, et, pour peu que l’on continue à se cultiver, à s’intéresser au monde tout au long de la vie, ce que l’on a appris à l’école – même en faisant de longues études – peut paraître négligeable par rapport à l’école…de la vie elle-même. C’est pour cela sans doute que ceux qui ne quittent jamais le milieu scolaire, étudiants d’abord puis ensuite stagiaires, professeurs, e t c …n’ont qu’une image partielle  de l’existence, toujours le même point de vue.

 

            Peut-être pas pour ceux qui ont cette vocation de  transmettre véritablement des valeurs, mais ils sont nombreux à ne vouloir transmettre que des savoirs, et de s’étonner ensuite que leurs élèves les dépassent, alors que c’est bien le sort des connaissances de s’accumuler au fur et à mesure que le temps s’écoule, et notamment d’une génération à l’autre. Curieuse cette idée qu’ont certains maîtres de tout savoir et donc de ne pouvoir en transmettre au mieux qu’une partie, donc de toujours se croire au-dessus de ceux qu’ils ont pour élèves. De s’assurer une forme de descendance intellectuelle.

 

            Et beaucoup d’élèves de l’accepter, voyez aujourd’hui, aujourd’hui encore malgré la rapide évolution des savoirs, combien de maîtres sont quasiment vénérés. Beaucoup croient avoir tout dit rien qu’en prononçant le nom de leur maître, comme si ils ne pouvaient qu’en être un plus ou moins pale reflet. Et le maître alors, comment peut-il s’honorer de donner naissance à une lignée d’êtres qui lui soient inférieurs ?    

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 06:44

            Chaque être humain est unique, et pourtant nous nous attendons toujours à ce que les autres agissent ou réagissent comme nous le faisons ou le ferions nous-mêmes, avec cette idée ancrée au plus profond de notre esprit qu’il existe une certaine conduite humaine à tenir en fonction des circonstances qui se présentent. Lorsque nous en voyons un qui dérive de l’attitude « normale », nous nous surprenons à penser que si nous étions à sa place, comme si c’était possible, une absurdité que nous ne refoulons pourtant pas, nous réagirions autrement. Et nous sommes mal à l’aise lorsque nous constatons que notre propre conduite n’entre pas dans ce que nous considérons être la « normalité des choses ».  

 

            Ainsi, lire à voix haute est une chose qui ne se fait pas…ce qui veut dire qu’elle ne doit pas se faire, que la faire est anormal, et à l’anormal on associe rapidement le malade, et dans les cas où nous voudrions faire la même chose sans en être capables, le génie, il est génial de…et de porter au pinacle des individus qui n’en demandent ou n’en méritent pas tant. Et pourtant, pourquoi un être « normal » ne pourrait-il pas lire à voix haute en public, notamment dans un autobus de nuit où la foule ne doit pas se presser, emporté qu’il est par sa lecture et dont il désire profiter au maximum ? Ne conseille-t-on pas à ceux qui apprennent une langue étrangère d’en faire autant ? Oui, mais chez eux, face au miroir.

 

            En public il y a des choses qui peuvent se faire ou pas suivant les lieux, les moments, ce qui se fait ici et maintenant peut ne pas pouvoir se faire ailleurs ou demain. Car on est choqué (ou émerveillé suivant les cas) d’une chose à laquelle on ne s’attendait pas. On est choqué, et pourtant beaucoup fuient la monotonie de leur existence, comme s’il fallait à la fois que l’imprévu arrive mais que cet imprévu ne les surprenne pas trop, qu’en quelque sorte il soit presque prévu, au moins prévisible, qu’ils puissent considérer comme « normal » qu’il arrive. Ne serait-ce que pour avoir la satisfaction de dire qu’ils l’avaient prévu, par une phrase si souvent prononcée : « ça devait arriver ! »

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 10:34

            Une chance que, contrairement à ce que nous serine la publicité à longueur de messages, les innovations industrielles ne nous simplifient pas la vie, une chance car que nous resterait-il à faire si chaque nouveauté nous supprimait une tâche depuis le temps qu’on nous le promet. Nous serions de vrais légumes. Pensez au produit qui lave plus blanc, à quel blanc en serions-nous aujourd’hui ? Par chance, c’en est une pour les fabricants, les textiles changent ce qui autorise la pérennité du même slogan.

 

            Et puisque nous en sommes aux fabricants, et plus communément aujourd’hui aux concessionnaires et aux vendeurs, il ne faut surtout pas que les produits aient une durée supérieure à celle qui permet de sortir constamment des articles « simplifiant la vie » évidemment. On en arrivera peut-être un jour à l’admettre officiellement, à doter les articles d’une puce d’autodestruction à la fin de la garantie. On n’en est plus très loin.    

 

            Où peut se situer un courage industriel, celui de rendre les produits quasiment immortels, de convenir ainsi aux consommateurs, dans leur ensemble, quitte à condamner leurs entreprises au dépôt de bilan, ou celui de toujours innover dans de nouveaux produits et de ne pas vivre sur leurs acquis.   

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 05:14

               Le bilinguisme s’installe lentement à l’école élémentaire. Un bilinguisme comprenant évidemment la langue française, et l’on sait les efforts qui restent à faire pour qu’elle soit correctement ingérée par l’ensemble des élèves, et une autre langue plus ou moins librement choisie en fonction des disponibilités. Une langue qui peut ne pas être étrangère, comme le basque ou le breton. Ce qui a donné des idées aux amateurs de notre patois local. Des idées qui, a priori, sont parfaitement recevables et pourraient faire l’objet d’un examen plus approfondi de la part de l’Education nationale. .   

 

             A priori seulement, car, à écouter les patoisants eux-mêmes, ou plus simplement à se promener dans la région (qui le mérite bien) en touriste, on s’aperçoit qu’il y a pratiquement autant de patois que d’agglomérations, que le patois de Lille n’est pas celui de Roubaix, de Valenciennes, d’Arras ou de Calais. Pourrait-on alors parler d’une seule voix dans cette deuxième langue ? Et il s’agit, quoi qu’en pensent certains, de patois parlé, à l’écriture plus ou moins fantaisiste. Alors, que ce langage à dimensions variables fasse l’objet de réunions, d’entretiens dans les écoles, pourquoi pas, mais le généraliser en deuxième langue  nuirait à l’égalité des chances de nos enfants vis-à-vis des autres régions françaises.   

 

            Certes, une honnête connaissance d’une langue étrangère, comme l’anglaise, sera loin d’être atteinte par bon nombre d’élèves qui auront perdu beaucoup de temps à en subir l’enseignement à leur corps défendant. Quant aux autres, à de rares exceptions près, ils ne pourront qu’être complexés face à des autochtones, dans leurs prestations d’interlocuteurs au rabais. Reste une solution accessible pour tous, car facile à appendre, tellement plus logique car construite, pratiquement sans grammaire ni exceptions (la terreur pour tant de jeunes) et utilisable partout dans le monde sans le moindre complexe : l’esperanto, évidemment. 

 

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 16:47

            Il existe des coiffeurs avec lesquels on peut avoir des conversations intéressantes, l’expérience, le nombre impressionnant de têtes qu’ils ont eues à coiffer, têtes sous lesquelles existaient des oreilles et une bouche disponibles tout le temps que durait leur travail, leur ayant donné ce flair d’aborder des sujets variés ou d’abonder dans ceux choisis par leur clientèle, avec d’autant plus de justesse que leurs visiteurs étaient, sont toujours des habitués, au retour régulier.

 

            Ce peut ne pas être le cas de ces jeunes « spécialistes capillaires » et autres débutants au nom ronflant qui se lancent dans la profession avec, certes, un diplôme en poche mais pas toujours avec compétence et tact car, quoiqu’en dise le vers célèbre « la valeur n’attend pas le nombre des années », ceux-ci ne sont pas tous des héros, on ne leur en demande d’ailleurs pas tant, seulement de nous coiffer.      

 

            Et en attendant patiemment notre tour, de trouver une lecture qui nous plaise, le coiffeur par principe, et pour des raisons pratiques, ne liant conversation qu’avec celui qui est sur le fauteuil. Mais comment plaire à chacun sans monter une bibliothèque ?

 

            A se contenter de la presse people et/ou féminine, que les uns (ou les unes) dévorent, que les autres découvrent, car jamais, au grand jamais, ils n’achèteraient de telles revues, qu’ils feuillettent en moins de temps qu’il ne faudrait à en regarder seulement les images. Mais pas un salon de coiffure sans revues, ce serait une injure de la part du coiffeur qui passerait alors pour prendre ses clients pour des illettrés.  

 

           Les cheveux poussent plus vite dans la nuque …parce ce qu’ils sont plus bas, c’est le genre d’explication qui ne se trouve pas que dans la bouche des spécialistes capillaires. Que n’entendons-nous pas, à longueur des journées,des affirmations péremptoires, apparemment indiscutables et d’ailleurs indiscutées, car si elles l’étaient elles ne résisteraient pas bien longtemps à la question « Pourquoi ? »

 

            Souvenons-nous de notre petite enfance et de ces « pourquoi ? » qu’on posait sans cesse avec cette passion que nous avions de vouloir tout comprendre, heureusement que nous n’avons pas mémorisé toutes les réponses qui nous ont été faites alors, nous rejetterions beaucoup de choses de  tout ce qui nous a été inculqué et sur lequel se fonde pourtant notre personnalité. 

 

            Et, depuis notre enfance, où nous devions tout attendre de la part de ceux qui avaient plus d’expérience que nous, depuis le temps même où nous avons perdu l’habitude de questionner systématiquement les autres dès l’instant que le moindre pourquoi se posait à notre esprit, pour tenter d’y répondre par nous-mêmes, que d’opinions toutes faites n’avons-nous pas adoptées sans les soumettre à notre propre raison, pire, que de paroles n’avons-nous pas proférées sous le sceau de la vérité sans même y avoir réfléchi, pour ensuite les soutenir contre vents et marées ?

 

           On peut sourire de ceux qui prétendent « s’opposer à toute sorte de métaphysique ou de spiritualité, de religion ou de religiosité, de magie et d’ésotérisme, e t c… »  et les prendre pour des naïfs qui ne trompent qu’eux mêmes, mais que celui qui n’a jamais fauté contre son propre entendement leur jette la première pierre.

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 05:32

            Morne le trajet le samedi, c’est dû peut-être au fait qu’avec les quarante, puis les trente-neuf et enfin les trente-cinq heures, le samedi est devenu un jour chômé, mais surtout parce que, sauf exception, les écoles sont fermées. Deux jours donc de week-end qui font de nos chaussées des passages où l’on peut circuler aisément comme du temps où les voitures étaient plus rares, alors que maintenant elles sont plus ou moins bien rangés en files indiennes ou en épis des deux côtés de la rue.  

 

            Jour creux aussi le mercredi (qui état jadis le jeudi quand le samedi était communément travaillé, au moins le matin), toujours pour la même raison. Mais, au fait, qui se souvient encore de la raison qui créa en milieu de semaine ? Ce n’est pas, ou pourrait l’imaginer- pour permettre aux écoliers de faire une pause afin de se détendre ou jouer librement, leur jeune âge ne leur permettant pas de tenir la cadence de leurs aînés, mais d’avoir ainsi la possibilité de dispenser, hors du cadre scolaire, l’enseignement religieux au gré des parents.

 

            C’est en toutes lettres dans une des lois dites de Jules Ferry, c’est plus facile de retenir un nom qu’une date et un  numéro. De quoi satisfaire les pratiquants des diverses religions (le jour de la semaine n’étant pas fixé) ainsi que ceux qui n’en avaient aucune et faisaient vaquer leurs enfants, de six à treize ans, à des occupations plus matérielles. Ecole obligatoire jusqu’à treize ans, sauf pour ceux qui obtenaient avant leur certificat de fin d’études.

 

            A noter, ce qui ne satisferait plus aujourd’hui sans doute les partisans de l’égalité des sexes, l’enseignement aux exercices militaires (nous sommes juste après la guerre de 1870) pour les garçons et les travaux d’aiguille pour les filles. En  travaux d’aiguille pour tous, il faudra attendre la seconde guerre mondiale et le passage aux abris pendant les alertes pour voir les deux sexes se livrer à la même activité, celle du tricotin, mais cela heureusement eut une fin que personne ne regretta.

 

            Mais de l’époque Jules Ferry resta sans doute le fait que les garçons préféraient jouer à la guerre ou aux gendarmes et aux voleurs plus pacifique et les filles habiller leurs poupées. Les temps ont changé depuis quelques décennies et les manifestations de violence se sont réparties entre les deux sexes, à un point tel que les campagnes de défense des femmes battues, par leurs conjoints notamment, suggèrent à des hommes de se regrouper eux aussi en associations de défense vis-à-vis de certaines mégères. Souvenons-nous des dessins de Debout.

 

            Mais revenons à l’écologie, au réchauffement de la planète. Sans aller jusqu’à économiser les mouchoirs en papier (je me souviens encore d’un jeune ingénieur allemand qui, dans les années soixante, étonnait ses collègues français en utilisant cet accessoire de toilette si banal aujourd’hui) pour se livrer à un curage nasal en règle, à un feu rouge qui semble toujours passer trop tardivement au vert, faut-il toujours tenter de culpabiliser le peuple pour lui faire changer ses habitudes ? Rendre chacun coresponsable de ce qui ne marche pas, même quand cette coresponsabilité individuelle est parfaitement négligeable ? Ou, au contraire, l’associer à un changement nécessaire de manière positive, sans auparavant le réduire à n’être qu’un pauvre pêcheur à qui l’on propose la recherche du salut par l’expiation de ses fautes ?

 

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 06:30

            Malhonnête, le Net ? Le Net n’y est pour rien, puisqu’il est ouvert à tous…Comme la science, il n’obéit pas à des règles de morale, laquelle n’aurait pas les moyens de se faire respecter. Tout au plus peut-on espérer le respect d’une certaine éthique, mais ce n’est qu’un vœu que l’on peut exprimer en cette nouvelle année. Oh Net, tu ne respires pas plus l’honnête que le malhonnête.

 

            On peut certes regretter qu’un certain contrôle ne puisse s’exercer sur les transactions, mais un contrôle suppose des contrôleurs, lesquels en filtres qu’ils seraient, pourraient s’ériger en maîtres à penser, à bien ou à mal penser. Serait-ce souhaitable ?  Ne serait-ce pas plutôt souhaitable que chacun ait un esprit critique suffisamment éveillé pour ne pas se laisser embarquer par le premier venu ?

 

            La naïveté, dans un premier sens, est, selon Larousse, la simplicité d’une personne qui exprime naturellement ses sentiments, et de donner l’exemple de la naïveté d’un enfant. Sans préciser l’âge, car le tout jeune enfant est naïf naturellement, il ne peut concevoir le mensonge. Mais très vite, trop vite peut-être mais c’est une autre affaire, on lui ment, tout ce qu’on peut lui dire n’est pas exact et il s’en rend compte et fait de même, très vite quand il craint d’être réprimandé, ou quand il veut être félicité. La naïveté perd son premier sens et, péjorativement, signifie simplicité et crédibilité excessives, qui résulte de l’inexpérience, de l’étourderie. 

 

            Etre naïf alors, c’est gober tout ce que l’on vous dit, que vous retransmettez ensuite suite sans la moindre réflexion, ce qui fait que vérités et mensonges, le vrai et le faux vous traversent indifféremment. Car, la vérité –ou ce qu’on prend pour telle -  n’étant pas toujours à dire, on brode, on invente, finalement on ment. Tout naturellement, pourrait-on ajouter. Il en est même qui, affabulant, mentant, n’ont même pas la conscience de mentir, ils se sont par exemple créé un certain personnage et réagissent en rapport.

 

            Ne croyons donc pas que la naïveté est la conséquence d’un manque de réflexion tandis que pour mentir il faudrait réfléchir. Car il nous faut bien distinguer les informations que nous recevons de celles que nous transmettons. Le naïf transmet ce qu’il reçoit tel quel, celui qui ne l’est pas, reçoit une information, la soumet à sa propre critique, se fait une « raison », et transmet alors seulement l’information. Soit sincèrement, soit en la maniant, en la torturant, en mentant, de manière à ce que l’information initiale devienne celle qu’il désire qu’elle soit.

 

            La naïveté est elle une vertu ? La qualifier de vice serait certainement déplacée, même si elle amène au vrai naïf quantité de désagréments dans un monde  pas toujours, pas souvent facile. Disons que la naïveté, considéré comme la facilité à recevoir des informations est peut-être une vertu, mais qu’ensuite c’est bien à chacun des éléments d’une communauté donnée de réceptionner les informations et de les soumettre à sa propre critique avant de les considérer comme siennes et les transmettre éventuellement à son tour. S’il existait une vérité, toutes les autres affirmations n’étant que des erreurs, la situation serait rapidement éclaircie, mais qu’est-ce que la vérité, qu’est-ce que l’erreur ? Si la vérité n’était que ce que pensent les autres, une vérité universelle, tout ce qui n’est pas vérité serait erreur ou mensonge, mais on n’en est bien loin. Pendant longtemps, on a cru que le soleil tournait autour de la terre, certains le croient d’ailleurs encore, peut-on dire que jadis la vérité était que le soleil tournait autour de la terre parce que tout le monde alors le croyait ?       

 

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 06:48

            Le prestige de l’uniforme, qui permet à un anonyme de se parer des vertus d’un corps reconnu, de ne plus être que lui-même mais de s’auréoler par sa fonction de qualités qu’il est peut-être loin de posséder, le prestige de l’uniforme donc n’est plus ce qu’il était il y a encore quelques décennies, au point parfois de servir de cible à des malfrats peu respectueux des traditions. Mais de là à penser que celui qui le porte n’en tire pas suffisance, c’est aller un peu vite, et rares sont ceux qui se conduisent pareillement en négligé et en tenue. Et pas seulement les fonctionnaires. Entre cet homme qui fait son jogging en petite tenue dans le parc aux aurores, adressant un gentil sourire à tous ceux qu’il croise, et ce directeur nippé et cravaté qui réprimande un employé pour une futilité, c’est bien l’habit qui fait le moine…Et chacun d’entre nous ne juge-t-il pas souvent les gens sur la mine, une mine qui souvent, hélas, se réduit à l’apparence vestimentaire ? 

 

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 05:25

           Des parcmètres en panne, ça arrivait souvent du temps où ils étaient positionnés à chaque emplacement et pourvus d’une tirelire individuelle. Si certains en profitaient pour les détériorer en les vidant de leur contenu en pièces de monnaie, au moins partageaient-ils leur butin avec les automobilistes chanceux qui se garaient ainsi à un emplacement provisoirement gratuit, quitte à afficher le disque pour se donner bonne conscience citoyenne et ne pas risquer de tomber sous le coup d’une contractuelle peu compréhensive, comme il en existait et en existe toujours. On était même en droit de se demander si certains riverains ne résistaient pas à la tentation de s’offrir un stationnement gratuit face à leur domicile. Des parcmètres en panne, il n’y en a pratiquement plus aujourd’hui avec les centrales de paiement, cela arrive encore, mais si rarement que, sitôt constatée, la panne amène de suite sur place les agents verbalisateurs dont le déplacement s’amortit rapidement. .  

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