31 décembre 2016
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Souffrir de la solitude, surtout lorsqu’elle se prolonge, ça existe évidemment, et pas seulement lorsque les ans s’accumulent, mais dès le plus jeune âge. Alors, de là, beaucoup en déduisent que la solitude est un mal en soi et qu’il faut tout faire pour l’éviter, et notamment à ceux qui vivent dans une retraite qui les écarte de la vie sociale classique, généralement agitée et souvent d’ailleurs beaucoup plus qu’on ne le voudrait.
Mais la solitude n’est pas un mal pour tout le monde, certains la recherchent, d’autres non, mais l’apprécient lorsqu’elle se présente, il ne faut donc pas généraliser et déranger inutilement ceux qui s’en accommodent, tout en veillant à venir en aide à ceux à qui elle pèse lourdement. Pas toujours facile à faire la distinction, mais n’est-ce pas souvent le cas des rapports humains : ce qui plaît à l’un peut déplaire à l’autre, n’est-ce pas ?
Francis Baussart
28 décembre 2016
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« Les pressions remonteront fortement avec des valeurs supérieures à 1040 hPa ! Par conséquent, le temps sera parfaitement calme et sec, avec un franc soleil toute la journée », avait prévu la météo pour ce 27 décembre. Idéal pour pour choisir la Côte d’Opale comme sortie. Avec les côtes anglaises visibles à l’horizon, de quoi comprendre la motivation de ceux qui rêvaient, et rêvent toujours, de se retrouver de l’autre côté de la Manche ! Quant à nous, quelle agréable journée que pouvoir arpenter, sous le soleil, la zone des deux caps, et notamment le cap Gris-Nez.
Nous ne l’avions pas vu depuis des années, alors qu'il était encore quasiment dans son état naturel, tandis qu’aujourd’hui, on y accède après un parcours soigneusement délimité, préservant la nature du lieu, qui,, sans cela, serait maintenant sans doute dans un bien triste état. Loin des parkings où s’entassaient sagement les voitures, nous avons pu notamment, accoudés au belvédère, voir de ci de là en contrebas les phoques nous offrir le spectacle de leurs évolutions. Une belle journée d’hiver dans les Hauts-de-France, en vérité, pourquoi irions-nous chercher ailleurs ce que l’on a chez soi ?
Francis Baussart
25 décembre 2016
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17:01
On n’en est pas encore à l’élection présidentielle, ni à son résultat, mais il semble bien que la réduction du nombre des fonctionnaires est une idée qui fait son chemin dans l’esprit de nos compatriotes. Pas question pour beaucoup de réduire le nombre de policiers, d’enseignants ou d’hospitaliers effectivement sur le terrain, mais de veiller à une réorganisation complète de la masse des autres, et c’est bien dans ce sens que va le passage par internet des demandes des cartes d’identité ou de passeports, quoiqu’en pensent certains, hostiles par principe aux changements. Difficile sans doute de chiffrer combien on supprimera de postes de fonctionnaires à cette occasion, mais rappelons qu’il s’agit de postes et pas de fonctionnaires qu’on mettrait au chômage puisque ceux-ci sont assurés d’en un emploi à vie…
Francis Baussart
23 décembre 2016
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11:49
Mais pourquoi voudriez-vous qu’un candidat - parmi de nombreux autres - à une élection qui se déroulera dans plus de quatre mois, dévoile toutes ses batteries jusqu’à expliciter le moindre détail du programme qu’il envisagerait s’il devenait lui-même président ? Ce serait contraire aux lois élémentaires de la politique ! L’ensemble des autres candidats pourrait alors y puiser leur propre programme, en prenant ce qu’ils estiment bons pour eux et rejeter (et donc critiquer à mort) ce qui ne leur convient pas, mettant alors le candidat en question en état de faiblesse le discréditant aux yeux des électeurs. Tout au contraire, ce « flou » relatif du programme lui permet de se réajuster en fonction de leurs réactions. N’est-ce pas la plus raisonnable des conduites à tenir pour un candidat qui se sent capable de mener à bien son programme dans ses grandes lignes, quitte à transiger éventuellement dans les détails
Francis Baussart
21 décembre 2016
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L’été, l’automne, deux saisons qui certes ont leurs attraits, mais aussi un énorme handicap : chaque jour est plus court que celui de la veille, au point qu’on en arrive finalement avoir des nuits deux fois plus longues que les jours. Terrifiant, non ? Eh bien, ce chemin de croix prend fin aujourd’hui, changement de décor : les jours reprennent l’avantage, chaque jour qui passe sera plus long que celui de la veille au détriment de la nuit. Certes, ça se fera vraiment très lentement, mais le côté merveilleux, c’est que cela va durer six mois, tout l’hiver et le printemps ! Après évidemment , ce sera le retour de l’été et de l’automne, mais sachons dès maintenant profiter pleinement du temps présent. Après, on verra bien, n’est-ce pas ?
Francis Baussart
19 décembre 2016
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Il y a quarante ans, c’était déjà « le commencement de la fin », aux yeux des spécialistes, la perspective d’années plus sombres pour beaucoup, mais on continuait à y croire, à ce temps où les soucis paraissaient beaucoup moins lourds à porter quand les fêtes arrivaient, Noël surtout qui était la fêté familiale par excellence, pour les croyants comme pour les autres d’ailleurs. Ce n’était pas alors l’occasion de la débauche commerciale d’aujourd’hui, et chacun savait se contenter de ce qui lui était offert, la valeur étant davantage dans l’intention que dans celui de l’objet lui-même. On ne peut pas toujours vivre dans son passé, bien sûr, mais on peut comprendre la nostalgie de certains, d’autant plus le souvenir embellit toujours l’évocation des jours heureux, d’où le « c’était mieux avant », n’empêche que, raisonnablement, il faut s’accommoder à vivre dans son présent !
Francis Baussart
17 décembre 2016
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08:57
Lorsque mon grand père m’expliquait lors de la Seconde Guerre mondiale, que la Grande Guerre, c’était tout à fait autre chose, notamment dans la région, tant côté civil que militaire, je pensais qu’il avait quand même tendance à l’exagération, une impression qui a bien disparue depuis que les récits de la guerre 14-18 se sont multipliés. Il était même souvent en deçà de la réalité, sans doute pour ne pas trop nous effrayer.
Certes, on a connu la guerre 39-45, il s’est passé vraiment des choses terribles, mais, comparée à l’autre, surtout dans la région, ce n’était pas -très heureusement- globalement comparable, convenons-en. Il n’empêche qu’aujourd’hui, quand une guerre se déroule dans un autre coin du monde que le nôtre, c’est bien aux spectacles de 14-18 que l’on assiste maintenant pour la population concernée.
Et pour les jeunes générations qui n’ont connu que la paix en Europe, elles ne se font de la guerre, celle de Syrie par exemple, qu’une idée toute relative. Mais c’est bien la plus terrible des choses qui puissent arriver à une population aujourd’hui, soyons-en intimement convaincus alors que parfois on se heurte au point d’en arriver à se bagarrer pour des affaires d’importance vraiment très relative…
Francis Baussart
14 décembre 2016
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Une phrase de Nietzsche qui ne semble plus du tout d’actualité aujourd’hui, même si on devrait s’y référer chaque fois qu’une information nous parvient, c’est-à-dire en permanence. Des informations qui nous arrivent en jet continu et que le temps nous manque toujours d’en évaluer la véracité, tant elles sont submergées par les suivantes. Il faudrait mieux ne rien savoir que de savoir à moitié, pensait Nietzsche à une époque où les informations, si elles n’étaient quand même pas rares, se succédaient à une cadence qui permettait de prendre individuellement un certain recul, alors qu’aujourd’hui, à se poser un instant de réflexion, l’information est déjà la plupart du temps dépassée. Et ce n’est qu’un début alors que le cerveau humain est ce qu’il est, pas étonnant que l’on perde le fil de l’actualité. Il vaudrait n’en rien savoir de la plupart des nouvelles dans lesquelles on nous plonge sans cesse, sous prétexte de nous informer valablement du monde qui nous entoure, mais est-ce encore seulement possible ?
Francis Baussart
14 décembre 2016
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07:32
Il y a vraiment deux classes d’automobilistes, indépendamment des spécificités très différentes qui sont les leurs lorsqu’ils ne sont pas au volant. Ceux qui respectent le code de la route, autant qu’à leur premier jour de conduite, qui tiennent compte des panneaux et des interdictions même provisoires, même s’ils ont un ou deux millions de kilomètres au compteur. Et ceux qui passent là où ils peuvent matériellement le faire, n’importe quoi à condition de ne pas être pris en flagrant délit, les partisans de l’adage : « pas vu, pas pris ».
Et ces deux classes d’automobilistes se côtoient en tout lieu et en tout temps. Ce qui fait qu’une mesure approuvée et respectée par les premiers est totalement négligée par les seconds, sauf sévères contraintes policières. D’où le caractère ambiguë de toute mesure administrative, lorsqu’elle n’est pas accompagnée de sanctions presque certaines. Un bel exemple est celui des limitations de vitesse, qui conviennent parfaitement à certains et contraignent énormément les autres, alors que tous se retrouvent côte à côte sur la route …
Francis Baussart
12 décembre 2016
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Dans la lutte contre la pollution consécutive au trafic automobile, de plus en plus agressive, les collectivités publiques sont à court de solutions d’envergure et ce ne sont pas les quelques initiatives individuelles qui résoudront ce problème de santé publique. Alors, des transports nombreux et gratuits dans les agglomérations qui permettraient à la plupart des automobilistes de laisser la voiture au garage au lieu de polluer, plus ou moins, leur environnement ?
Cela peut sembler une solution, encore faudrait-il que les voitures restent effectivement gentiment à l’arrêt dans leur garage, pas que leurs propriétaires décident de s’en passer, faute de leur trouver une utilité. Imaginez la catastrophe pour l’industrie automobile et le personnel qu’elle emploie, plus question alors d’inverser la fameuse courbe du chômage, même si cette dernière n’est plus maintenant d’actualité, semble t-il, dans cette période pré-électorale…
Francis Baussart
