12 avril 2017
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Evidemment, on n’y pense pas, parce que ce n’est pas dans notre nature de penser cela, mais que serait notre vie si nous n’avions pas besoin de sommeil, si de nuit comme de jour, on restait éveillé, sans cette coupure salutaire qui permet, des dizaines de milliers de fois dans notre existence de prendre un nouveau départ dans la vie ? Non pas toujours le même, comme la sonnerie d’un réveil-matin, pour ceux qui éprouvent le besoin de cet accessoire, mais au contraire chaque fois diffèrent.
D’excellents réveils, de simplement bons, de mauvais, voire de très mauvais, mais chaque fois la perspective d’une autre vie que celle de la veille, de mesurer ainsi le temps qui passe, pour chaque fois lui donner une certaine spécificité : aujourd’hui, ce n’est pas hier, et ce n’est pas non plus demain ! Et de vivre aussi une autre vie, pas négligeable non plus, celle de nos rêves, car le sommeil lui-même n’est pas du temps perdu, car, lui non plus, ne manque pas de vivre sa propre vie.
Francis Baussart
10 avril 2017
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On en parle dans cette campagne présidentielle, certains préféreraient se limiter à trois échelons : commune-département-pays, au lieu de leur multitude en vigueur aujourd’hui. Passer de 36 000 commune à 101 départements, puis à l’unité, évidemment on pourrait ainsi supprimer sans doute bon nombre de postes de fonctionnaires, mais est-ce encore possible ? Jadis la commune, presque toujours un village, vivait en quasi autarcie, avec peu de contacts avec l’extérieur, ce n’est vraiment plus le cas aujourd’hui.
Alors une solution raisonnable : la fusion entre elles des petites communes, une vraie fusion pas une association qui crée de nouvelles structures au lieu d’en supprimer, pour alléger l’ensemble administratif tout en le rendant plus efficace. De même que dans les villes, il existe des quartiers, les nouvelles communes auraient alors leurs quartiers, chacun d’eux étant un ancien village. Fusions, au pluriel donc, n’est-ce pas la solution ? En demandant l’avis de la population, car certaines pourraient ne pas être comprises…
Francis Baussart
8 avril 2017
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On râle évidemment de faire coincer au volant par un radar alors qu’on roule à une vitesse peu supérieure à celle autorisée et mentionnée par des panneaux. Hier, aujourd'hui et sans doute demain, c’est toujours la même rengaine qu’on se surprend à (se) réciter : je ne suis quand même pas un danger public, alors que d’autres…Mais on peut aussi pousser, juste un peu plus loin, la réflexion, être automobiliste et simultanément faire fonctionner ses neurones. Pourquoi donc rouler au delà de la vitesse réglementaire, au point que les pouvoirs publics déterminent l’implantation d’un radar en sachant combien de fois le flash va fonctionner ? Il suffit de rouler juste sous la vitesse réglementaire, et les radars, alors, on peut les mettre à la ferraille. Comme on n’est pas complètement idiot, on pourrait commencer dès aujourd’hui, sans attendre la venue des voitures intelligentes, n’est-ce pas ?
Francis Baussart
6 avril 2017
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10:27
Ah, le jargon anglo-saxon, pour nous français, ce n‘est plus l’exception de quelques -uns qui l’utilisent pour pallier à l’insuffisance de leur connaissance de leur langue maternelle, avec le ridicule qu’on ne manque pas de remarquer, mais une coutume qui s’installe afin de se donner un certain genre, ce qui après tout serait tout à fait supportable, mais devient, en quelque sorte, la règle pour beaucoup de compatriotes qui ne remarquent même plus cette alternance entre les deux langues, appauvrissant ainsi l’usage de cette langue pourtant si riche qu’est notre langue maternelle …
Or une langue, ce ne sont pas que des mots, interchangeables d’une langue à une autre, mais ils répondent à une certaine construction mentale qui fait que penser en anglais n‘est pas penser en français, chaque langue ayant ses caractéristiques et en utiliser deux en même temps amène l’imprécision, voire la confusion dans la pensée, d’où il résulte aussi des malentendus dans nos relations. Alors, l’une ou l’autre, ça n’empêche pas d’apprendre les deux, évidemment, mais veillons ne pas les mélanger inconsidérément, afin de sauvegarder notre langue maternelle dans laquelle on peut raisonnée sainement.
Francis Baussart
4 avril 2017
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Evidemment, on ne va pas dire que le GPS est une invention diabolique alors qu’il facilite la conduite de millions d’automobilistes qui, sans lui, erreraient sur nos routes à la recherche, parfois vaine mais toujours énervante, de leur destination. C’est le progrès comme l’on dit, et qui, ce n’est pas toujours le cas, va dans le bon sens. N’empêche que c’est un outil mis à disposition du conducteur, et seulement un outil qui peut avoir des défaillances, la responsabilité de la conduite incombant toujours au conducteur, tout au moins jusqu’aux véhicules qui se conduiront tout seul, auquel cas il faudra réviser le code de la route. Alors, que l’erreur du GPS ne soit qu’un cas par million, ça ne change pas les statistiques, sauf que dans le cas où ça arrive, ça peut avoir des conséquences dramatiques. Toujours donc se rappeler que le conducteur du véhicule, c’est vous, et seulement vous, pas le GPS, évidemment !
Francis Baussart
2 avril 2017
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08:08
Le vote blanc est compté désormais, mais, semble-t-il, pas encore pris en compte dans les suffrages exprimés, ce qui est vraiment regrettable, il serait temps de le considérer comme un vote à part entière, car, entre celui qui laisse passer les jours d’élection comme s’ils n’existaient pas, et celui qui se déplace dans un bureau de vote pour accomplir ses devoirs (et ses droits) de citoyen dans une démocratie comme la nôtre, c’est tout à fait différent ! Le droit de vote inclut aussi la liberté de ne pas choisir un candidat, mais de s’exprimer quand même à l’égal des autres électeurs. Rappelons-le, ce ne sont pas que des déçus de la politique qui votent blanc, ce sont des citoyens comme les autres qui mettent un bulletin dans l’urne pour participer à la vie démocratique du pays. Ils méritent le respect !
Francis Baussart
31 mars 2017
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07:46
On peut imaginer, en effet, qu’une directrice d’une grande entreprise textile trouve de quoi se vêtir dans les produits de sa marque (on est loin de l’affaire des costumes qui a défrayé la chronique ces temps-ci) plutôt que d’aller chercher ce qu’il y a de mieux chez la concurrence, mais c’est l’occasion d’aborder un sujet qui revient régulièrement sur le tapis, celui de l’uniforme. Pas de celui des entreprises privées qui jouissent d’une certaine liberté en ce domaine évidemment, mais celui des services publics, à commencer par celui de l’Education nationale.
L’uniforme à l’école, à la fois des élèves mais aussi des professeurs pour montrer l’exemple, sans doute pas la morne blouse grise de jadis, dont on a toujours souvenance, il faut dire qu’elle était inusable, mais d’une uniformité au niveau de la classe, afin de donner aux élèves une notion saine et républicaine qu’ils sont bien égaux entre eux. Où en est-on aujourd’hui ? En trouvera-t-on mention dans les programmes des candidats à la présidence de la République, celui-ci étant élu par un collège électoral, où chaque voix se retrouve avoir strictement la même valeur, n’est-ce pas ?
Francis Baussart
29 mars 2017
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09:03
Evidemment, rouler à moto en relevant la roue avant, ça doit procurer des sensations, (encore que l’exploit serait de soulever plutôt l’autre roue), faire beaucoup de bruit avec un quad sur une chaussée surchargée ou dans un parc public, aussi, mais on peut se poser la question de savoir si leur conducteur ne peuvent pas trouver le bonheur en faisant toute autre chose, sans prendre tant de risques pour eux-mêmes et ceux qui se trouvent à croiser leur chemin. Quel complexe cherchant-ils à combattre en agissant ainsi ? Certes, la vie n’est pas drôle pour tout le monde, mais, professionnels mis à part, à qui riment ces déambulations ? En ville notamment, pourquoi étalent-ils ainsi leur incapacité à ne pas se satisfaire de plaisirs plus discrets ? Ce sont quand même des individus normaux, comme vous et moi, capables de réflexions, pas des abrutis dépourvus de raisonnement, n’est-ce pas?
Francis Baussart
27 mars 2017
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07:30
Il est vrai que certains individus font l’objet de contrôles de la part de la police beaucoup plus souvent que d’autres, puisque à circulation du même ordre certains n’ont jamais été contrôlés alors que d’autres l’ont été des dizaines de fois. De là, à accuser les policiers de délit de faciès, il n’y a qu’un pas que d’aucuns franchissent allègrement. Mais qu’est-ce qu’un policier, sinon un être humain comme vous et moi, même s’il a peut-être suivi une certaine formation particulière en ce domaine ?
Alors, n’avons-nous pas nous-mêmes des têtes qui nous reviennent et d’autres qui ne nous reviennent pas ? Ne donnerions-nous pas à certains individus que nous ne connaissons pas « le bon dieu sans confession » comme on disait jadis, et ne soupçonnons-nous pas, à tort ou à raison, certains autres a priori de ne pas être très « catholiques» et de prendre volontiers des libertés avec la loi ou la morale ? Alors « le délit de faciès », ce sont des mots qu’il ne faut pas employer à la légère, n’est-ce pas ?
Francis Baussart
25 mars 2017
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09:15
A quatre semaines du premier tour de l’élection présidentielle, on en arrive à s’étonner du nombre important de citoyens qui ne sont sont pas encore décidés pour l’un ou l’autre des candidats. Quatre semaines pourtant, alors que la campagne pré-électorale ne vient que de commencer, qu’y a t-il d’étrange à cela ? Mais ça pose un tout autre problème: en démocratie, le vote est secret, c’est une disposition fondamentale de la Constitution, et l’on sait que sans ce vote secret, il n’y a plus de véritable démocratie, nous en avons la preuve dans beaucoup d’autres pays que nous jugeons pas démocratiques.
Or, il apparaît que chacun devrait savoir pour qui il va voter le 23 avril, ce qui est une chose, mais qu’il devrait le faire savoir, ce qui est tout autre chose. Certes la survivance de l’isoloir permet ne pas voter pour celui que l’on a déclaré son favori, mais il est probable que cette possibilité est très rarement utilisée. Alors, électeurs que vous êtes tous, n’étalez pas vos préférences, sinon, pourquoi encore aller voter si on en connaît les résultats? Votre vote, c’est le 23 avril, vous avez encore le temps de confirmer ou infirmer votre choix actuel. Répétons-le, le vote, c’est le 23 avril pas avant, que diable !
Francis Baussart
