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2 mars 2017 4 02 /03 /mars /2017 06:59

           Les historiens sont unanimes, Clovis fut un grand roi, le premier sans doute dont on conserve la mémoire. De 481 à 511, trente années durant, trois siècles avant Charlemagne, il fut « le libérateur des Gaules », en quelque sorte le créateur de la France. Et le fait qu’il soit  toujours dans la mémoire de la plupart de nos compatriotes est peut-être dû un détail, qu’on suppose authentique sans en être absolument certain : le vase de Soissons ! Une scène bien dramatique, mais dans l’air du temps, certainement pas un événement exceptionnel  à cette époque-là, n’est-ce pas?  
              Son  cas n’est pas unique, bien d’autres célébrités ont franchi les siècles grâce à un   épisode de leur existence qu’ils avaient peut-être eux-mêmes oublié comme étant tout à fait secondaire par rapport à l’ensemble de leur oeuvre. Du passé, nous sommes là pour en juger, mais du présent, que retiendront les générations futures des hommes et des femmes qui font l’actualité dans la société actuelle, alors que les traces matérielles resteront nombreuses ? Quel épisode retiendront-ils pour caractérise telle ou telle personnalité actuelle, s’en souviendront-ils seulement ?
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28 février 2017 2 28 /02 /février /2017 10:55
    Semblable ou complémentaire, là est la question et elle est importante car elle conditionne toute la vie en société. Sommes-nous à la recherche de notre semblable ou de notre complémentaire ? Dans le premier cas, nous recherchons par exemple un animal de compagnie qui nous ressemble, qui semble avoir un comportement comme le notre, dans le second tout au contraire nous recherchons non un adversaire, mais un être qui diffère de nous, dans lequel nous apprécions les écarts, par rapport à notre propre comportement. 
        Similarité ou complémentarité, deux conceptions bien différentes existentiellement, car dans la similarité, c’est le toujours mieux, la perfection qui est dans la ligne de mire, dans la complémentarité, c’est l’équilibre entre êtres différents, dont on reconnaît les différences qu’on ne cherche pas à supprimer, mais à s’en accommoder réciproquement, qui est le but à atteindre. La perfection, on veut y tendre, on ne l’atteint jamais, l’équilibre, on peut l’atteindre souvent, mais il faut sans cesse y veiller. A chacun de choisir, n’est-ce pas ? 
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26 février 2017 7 26 /02 /février /2017 16:01
          Assurer de sa présence une manifestation, est-ce autant y prendre  part ? On pourrait le croire dans le cas où il s’agit de témoigner…d’une présence physique précisément. Ce peut être suffisant dans certains cas, mais pas du tout dans d’autres, car être là peut signifier que l’on se trouve en fait ailleurs, que le corps fait acte de présence, mais que l’esprit est absent. 
        Dans le passé, on pouvait plus facilement distinguer l’esprit ailleurs qu’aujourd’hui, car avoir l’air absent ne trompait guère son monde, mais maintenant, avec tout ce dont on dispose comme accessoires, on peut facilement paraître très concerné dans une réunion en ne l’étant que d’autres choses que celles qui justifient notre présence, et d’aucuns en abusent... 
       Alors, ces présences fictives, comment les distinguer des présences actives ? Les définir selon une certaine proportion de temps passé ? C’est vraiment une opération au cas par cas, et au risque non négligeable de se tromper, n’est-ce pas ? Plaignons ceux qui auraient la lourde charge de s’aventurer à devoir faire la différence entre les présences réelle et fictive, les intéressés eux-mêmes n’en ont pas toujours conscience…
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24 février 2017 5 24 /02 /février /2017 08:00

 

     Près d’un demi-million de véhicules qui entrent et sortent chaque jour de l’agglomération, ça ne peut évidemment pas se faire sans occasionner d’embouteillages, et la plupart des conducteurs savent où et quand ils se produisent, même si leur densité peuvent varier d’un jour à l’autre. Et pourtant ils s’y agglutinent chaque jour, en (se) disant qu’ils ne peuvent faire autrement, chacun rejetant sur le réseau routier existant la cause de tels dysfonctionnements. Et pourtant, que de temps s’y perd, qui pourrait être utilisé plus utilement. Mais être coincé dans un embouteillage, est-ce vraiment du temps perdu ? Cela dépend du type d’embouteillage, prévisible ou imprévu.

 

  Mais alors que d’aucuns s’énervent et fulminent contre on ne sait trop qui, d’autres prennent leur mal en patience au point que l’on se demande si c’est pour eux un mal d’être ainsi immobilisés, parfois pendant bien longtemps. Il est vrai qu’on peut mettre à profit ces moments-là, mettre de l’ordre dans ses pensées, se remémorer des choses que l'on croyait oubliées, toutes sortes de choses finalement qui font que parfois on est tout surpris de trouver déjà la route dégagée. Le meilleur embouteillage, finalement, ce n’est pas celui où l’on avance au pas de temps en temps, mais celui qui nous bloque complètement ! Et il y en a, de ces embouteillages-là, n’est-ce pas ? 
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22 février 2017 3 22 /02 /février /2017 08:49

       Lorsque vous montez dans un bus ou un tramway et que vous souhaitez un bonjour discret aux personnes présentes, vous n’avez jamais une réponse à votre salut. La première réaction est d’ailleurs de vous regarder une fraction de seconde pour vérifier que vous n’êtes pas un contrôleur, ou pire, un quémandeur quelconque, et ensuite de détourner le regard pour ne pas risquer d’être abordé, l’inconnu, on le méprise, ou on s'en méfie, ou les deux à la fois.  Qui que vous soyez, on fait comme ci vous n’existiez pas, pas question donc de vous ménager.  De céder vous sa place par exemple si vous êtes une personne âgée ou une femme enceinte. 
      Des exceptions, bien sûr, il y en a, mais quand vous tombez sur une personne prévenante, elle ne suscite pas l’imitation. Plus jeune, j’avais l’habitude de céder la place aux dames, mais, prenant de l’âge, un jour une d’entre elles se leva pour me donner sa place, à la surprise semble-t-il des autres usagers, j’ai pris un coup ce vieux cette fois-là, mais j'avais compris que la politesse, c’était la réciprocité entre semblables, que les autres autant que moi avaient le droit (et le devoir peut-être aussi) de se conduire de manière courtoise avec les inconnus autant qu’avec ses proches. Que c’était finalement la voie pour bien vivre ensemble. 
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20 février 2017 1 20 /02 /février /2017 17:25

              Dans la mesure où réduire les frais de fonctionnement  s’impose un peu partout, que la réduction des dépenses publiques est l’expression à la mode,  une « mode » appelée à durer, le cas des associations se pose évidemment parfois de façon cruciale. La plupart d’entre elles vivent de subventions publiques, sans lesquelles elles ne peuvent vivre, et ce d’autant plus que, constituées de bénévoles qui versent, ou non, une cotisation, elles emploient aussi des salariés à temps partiel ou complet, lesquels par leurs salaires et les charges qui vont avec, représentent une part essentielle du budget de ces associations. Alors, évidemment, ce sont qui sont les premières à être visées par les compressions de budget. 

 

          C’est tout le problème des associations qui, outre les bénévoles, ont aussi du personnel appointé. Les uns et les autres se répartissent le travail, mais sous des statuts différents, parfois contradictoires, il faut avoir vécu cela pour en  être convaincu. Alors, la meilleure solution ? Ne pas se retrouver à faire faire l’essentiel du travail par des bénévoles, lorsqu’il existe un staff salarié, mais faire appel à l’ensemble des bénévoles lorsque ce staff n’existe pas. Des bénévoles prêts à tout pour permettre à l’association de s’en sortir, malgré la baisse, voire le suppression des subventions qui, rappelons-le,  ne sont jamais garanties d’un exercice à l’autre…

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18 février 2017 6 18 /02 /février /2017 18:02

         Il n’y a encore pas si longtemps, puisque les anciens s’en souviennent bien, cela les concernait, on devenait majeur à 21 ans et cela convenait aux jeunes de cette époque. Et puis, notamment avec les événements de 1968, les adultes ont pris conscience que les mineurs n’attendaient pas 21 ans pour se retrouver loin de la tutelle de leurs parents et pouvaient commettre des délits graves dont les géniteurs devaient pourtant assurer la responsabilité. D’où cette majorité à 18 ans dans les années soixante-dix qui permis à beaucoup de parents de se sentir dégagés de la responsabilité de ces nouveaux majeurs. 
        Mais aujourd’hui, par les temps qui courent de plus en plus troublés et violents, certains jeunes n’attendent plus dix-huit ans pour en arriver à des dérives que les géniteurs se refusent à assurer, alors seize ans, pourquoi pas ? Mais est-ce une limite, n’allons nous pas vers encore un âge de majorité plus précoce encore ? Certes la majorité est présentée comme une émancipation des jeunes parfaitement compréhensible, c’est son côté positif,  mais émancipation et responsabilités vont de pair, ce qui est parfois négligé, n’est-ce pas ? Comment définir l’âge où l’on quitte l’adolescence pour devenir un adulte à part entière ?
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16 février 2017 4 16 /02 /février /2017 12:01

       Comme tant d’autres, d’un certain âge, on se souvient de la lecture de notre quotidien, chaque matin, où l’on se précipitait d’emblée sur la page des petites annonces pour espérer y découvrir la possibilité de trouver un travail si on n’en avait pas, ou celle d’en changer si le nôtre ne nous convenait pas. On les épluchait une par une, ces annonces, on en encadrait certaines avant de se mettre, ça arrivait presque toujours, à faire une demande et un CV chaque fois adaptés aux désirs des entreprises. 
      Il nous arrivait même de tricher un peu sur un détail, de nous trouver des qualités que nous n’avions peut-être pas afin d’augmenter nos chances. Il ne restait plus qu’à attendre qu’un facteur nous livre les réponses. Les temps ont bien changé, les propositions sont devenues nettement moins nombreuses, Pôle Emploi pour beaucoup a remplacé la lecture quotidienne du journal, mais, parions qu’à retrouver le comportement passé, cela conviendrait à la masse des demandeurs, n’est-ce pas ?  
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14 février 2017 2 14 /02 /février /2017 18:34

         La Fontaine, grand observateur des animaux, dans ses fables avait merveilleusement réussi à attribuer à des animaux les plus divers des sentiments et des comportements humains. Ce n’est pas pour autant qu’on attribuait par exemple au corbeau et au renard la possibilité d’une discussion au sujet d’un fromage, ni surtout la morale de l’histoire. Les animaux, on les classait en utiles et en nuisibles, selon le comportement qu’ils avaient par rapport au genre humain. Leur connaissance restait très superficielle, ce n’est que relativement récemment que les chose ont  bien changé. On connaît maintenant beaucoup plus de choses que jadis sur de très nombreuses espèces animales. 
        Au point que, la théorie de l’évolution étant enfin universellement admise, on  inverse le raisonnement millénaire : l’être humain, au lieu d’être une création  à part, à laquelle aucun  animal ne peut être comparé, n’é est en fait qu’un animal qui avait simplement évolué différemment  des autres espèces. et pouvait donc retrouver chez les animaux la source de ses propres sentiments et comportements, voire l’exemple de ce que parfois il serait bon pour lui d’imiter. On comprend donc bien les enfants notamment qui s’extasient devant des conduites animales sans songer à y créer une notion d’essence différente qui  naît par la suite dans une société organisée pour faire valoir une supériorité humaine de fait.
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12 février 2017 7 12 /02 /février /2017 10:38
       « Ils n’en mouraient pas tous, mais tous étaient frappés… », la pollution atmosphérique,  on en parlait moins, on en parle désormais beaucoup, et ce n’est sans doute encore qu’un début. La faute à qui? Mais aux automobiles, bien sûr, les grandes fautives. Elles ont trop nombreuses, propagatrices de particules fines, et même lorsqu’elles sont contrôlées d’usine, ces contrôles prêtent à controverse, c’est dire ! Alors, on envisage toutes sortes de mesures restrictives pour contraindre les automobilistes à toujours plus de citoyenneté.
      Jusqu’où ira-t-on ? De petites mesures en petites mesures qui ne font finalement que reculer l’échéance, pourquoi ne pas examiner le problème de fond, au lieu de la politique du petit pas ? Pourquoi ne pas accepter le principe de plus en plus évident qu’une automobile individuelle n’est plus de mise, et que dès maintenant, il faut imaginer une société dans l’automobile n’aura plus la place qu’elle occupe actuellement ? Au fait, sera-ce inscrit au programme de nos candidats à la toute proche présidentielle ?
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