5 mai 2017
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Dans quarante-huit et quelques heures, nous aurons notre président de la République, lequel aura obtenu la majorité de suffrages exprimés, comme il se doit dans une démocratie comme la nôtre où chaque voix en vaut une autre. Mais sur cent électeurs, on nous annonce déjà qu’une trentaine d’être eux s’abstiendront et que sur les soixante-dix qui restent, il y en aura une petite dizaine qui choisiront blanc ou nul. Reste soixante qui se partageront entre le vainqueur et son challenger, avec, selon les prévisions, peu d’écart entre eux, et sur les trente qui auront voté pour lui, avec les déçus qui voteront par défaut après l’élimination de Fillon d’un côté et de Mélenchon de l’autre, notre président sera l’élu de coeur de dix inscrits sur cent, un citoyen sur dix ! On lui souhaite bonne chance pour que sa cote monte, pour convenir à la majorité d’ici la fin de son mandat. Il peut, dés aujourd’hui, se retrousser les manches, n’est-ce pas ? Bon courage, monsieur le Président !
Francis Baussart
2 mai 2017
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09:01
Pour les générations nous précédant, il n’y avait pas le choix chez la quasi-totalité des consommateurs : les produits d’ailleurs ne pouvaient que constituer l’exception, lorsque l’on voulait se payer un extra. Et voilà qu’aujourd’hui on peut faire des économies à consommer de tels produits, avec la mondialisation, étant donné le fait que le prix de revient, notamment en personnel, est moins élevé que le nôtre. C’est paradoxal, mais cela entraîne l’habitude que nous avons prise à consommer un peu de tout…
Et cela à n’importe quelle époque de l’année étant donné les lieux de culture des produits et leur transformation. Alors, consommer des produits locaux est de toute évidence préférable, pour faire vivre la population locale et s’assurer de l’origine des produits, mais plus question bien sûr de se passer totalement d’ailleurs, le choix étant un élément important de notre satisfaction. Alors, réagissons en conséquence en tant que consommateurs pour que s’établisse un juste équilibre entre ces manières différentes de consommer.
Francis Baussart
30 avril 2017
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08:20
« S’il n’en reste qu’un, au XXème siècle, dont l’Histoire se souviendra, je serai celui- là », je ne sais si De Gaulle pensait à cela en envoyant sa démission sitôt connu le résultat d’une consultation qu’il avait lancée, mais ce n’est pas exclu, n’est-ce pas ? Cet homme n’était pas parfait, la perfection n’est pas de ce monde, il avait sans doute de gros défauts et beaucoup d’ailleurs le critiquaient, mais il avait de son pays, la France, une si haute idée qu’elle effaçait tout ce qu’on aurait pu lui reprocher. Près d’un demi-siècle après sa mort, les critiques d’alors se sont tues, et chacun cherche aujourd'hui à s’y référer. Chez un peuple aussi critique et versatile que le nôtre, qui d’autre donc pourrait prétendre à une telle notoriété ?
Francis Baussart
28 avril 2017
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09:42
Que les Hauts-de-France se retrouvent avec deux guides touristiques les concernant, lesquels pérennisent les anciennes régions Nord-Pas de Calais et Picardie, c’est en effet un bon signe, et pourquoi pas, avec le tourisme qui a désormais la cote chez nous, cinq guides départementaux, chacun d’eux ne manquant pas d’attraits, encore qu'alors il faudrait peut-être en revenir aux appellations d’antan beaucoup plus locales. Mais ce qui mérite aujourd’hui l’attention, c’est le nom même de notre région : les Hauts-de-France. Souvenons-nous du temps, pourtant pas si lointain, où nous étions invités à choisir le nom de la « nouvelle région » ? Les Hauts-de-France, nous étions loin d’être unanimes à choisir ce titre et beaucoup le critiquaient pour des raisons les plus diverses, mais aujourd’hui, c’est un nom qui ne rebute plus personne et convient bien à tous, n’est-ce pas ?
Francis Baussart
26 avril 2017
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08:57
Ou craint, comme toujours aux élections, une forte abstention. Certes, le premier tour de l’élection présidentielle a attiré beaucoup de monde, mais cela n’a pas empêché le camp des abstentionnistes de rester le premier parti de France, avant même le premier candidat sorti des urnes dimanche.
Cela me remet en mémoire un fait personnel : la première fois que j’ai pris l’avion, avec une appréhension bien naturelle, l’hôtesse de l’air m’a remis une demi-bouteille de champagne à l’arrivée, en signe de bienvenue dans l’espace aérien.
C’était il y a longtemps, bien sûr, ça a changé depuis, mais pourquoi ne pas offrir au citoyen qui se perd un peu, faute d’expérience antérieure, une boisson (voire un petit déjeuner) après qu’il ait déposé son bulletin dan l’urne ? Une mesure qui devrait faire diminuer sensiblement le nombre des abstentionnistes, ne croyez-vous pas ?
Francis Baussart
24 avril 2017
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14:21
« Il ne faudrait voter qu’un seul tour et interdire les sondages qui faussent les élections », écrit un lecteur. Si les sondages s’étaient trompés, on se demanderait s’il ne faut pas les supprimer, incapables qu’ils sont d’approcher la réalité. Mais ils ne sont pas trompés et ont même affiché les résultats avant le vote des électeurs. Alors, est-ce que cela justifie leur existence ?
On peut aussi se poser la question, car alors dans l’esprit de beaucoup de nos compatriotes naît l’idée que les sondages influencent le vote d’un grand nombre d’électeurs et que donc ce sont les sondages qui décident finalement du résultat, les votants s’y soumettant.
Pas tous évidemment, loin de là, mais en nombre suffisant pour faire pencher la balance du côté qu’ils préfèrent, les sondages devenant alors un instrument de propagande au service de ceux qui les organisent, mais donc au détriment d’un fonctionnement démocratique. Sans le moindre sondage, les résultats du 23 avril auraient-ils été les mêmes, personne ne s’aventurerait à l’affirmer, n’est-ce pas ? A méditer, évidemment.
Francis Baussart
22 avril 2017
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07:41
Une fois de plus, cet amalgame entre l’abstention et le vote blanc ! Comment convaincre les tenants de cette opinion que voter blanc et ne pas voter sont deux choses totalement différentes ? Ne pas voter (alors qu’on est en état de le faire évidemment), c’est renoncer à sa citoyenneté dans un pays démocratique comme le nôtre, se considérer comme étranger à la vie du pays. Voter blanc, c’est participer à la vie démocratique, seulement ne pas trouver dans ce qui est proposé de quoi être satisfait.
Ce n’est pas du tout la même chose, n’est-ce pas ? Personnellement, je ne suis pas du tout partisan du vote blanc, mais je considère que si cela peut amener de nombreux abstentionnistes à déposer un bulletin dans l’urne, c’est une bonne chose ! Car beaucoup d’abstentionnistes le demeurent parce qu’ils pensent ainsi ne pas choisir entre la peste et le choléra, il faut les amener jusqu’aux bureaux de vote et alors ils voteront comme bon leur semble, même blanc, mais ce n’est pas sûr, n’est-ce pas ?
Francis Baussart
20 avril 2017
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11:44
C’est en effet merveilleux de voir grandir un enfant, et même, quand ce n’est pas le sien, de regarder tout simplement d’autres enfants agir dans son voisinage. Rien que de voir avec quelle envie il fait ses premiers pas, malgré les chutes, abandonnant l’aide de ses parents pour avancer seul à la découverte du monde, c’est qu’il a beaucoup plus de choses à découvrir que le promeneur adulte. Et ne cesser jamais d’enrichir son vocabulaire pour toujours mieux exprimer sa pensée qui de jour en jour s’étoffe davantage.
Alors, évidemment, lorsqu’on a pris de l’âge, on se met parfois à envier cet état premier, oubliant que lorsqu’on était soi-même enfant, on aurait voulu être plus âgé pour connaitre davantage de choses. Alors, régresser, devoir se débrouiller avec quelques mots au lieu du vaste vocabulaire que l’on a appris, lequel permet d’exprimer les nuances les plus fines de la pensée qui s’est tant enrichie tout au long de la vie, quelle déchéance, et l’on plaint de tout coeur ceux que la maladie a réduit à cet état, n’est-ce pas ?
Francis Baussart
18 avril 2017
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17:24
Etre fatigué, on le comprend aisément pour les candidats qui ont démarré leur campagne l’été dernier, et même ceux qui s’y sont mis plus tardivement. Etre fatigué pour les militants qui suent corps et âmes pour mettre leur chef de file en bonne position. Etre fatigué, mais encore et aussi pour les électeurs plus ou moins anonymes qui voulaient tout savoir sur les différents candidats, lesquels étaient onze (comme une équipe de football mais ne faisant pas du tout équipe), afin de pouvoir les départager
Et comme un seul bulletin ira dans l’urne le 23 avril, ces électeurs aussi sont très fatigués car ils espéraient concentrer leur intérêt aux programmes à dépouiller et aux possibilités de passer à leur application sur le terrain, et au lieu de cela, on leur a surtout parlé d’autres choses, des tas d'autres choses . On leur laisse quand même une chance de réfléchir avant de voter : un break ce week-end, tant pis pour ceux qui auraient besoin de plus de temps pour réfléchir sérieusement !
Francis Baussart
14 avril 2017
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10:15
Il y en a peut-être qui jettent leurs déchets dans la rue avec l’intention le laisser une trace visible de leur passage pour ne pas passer inaperçus, quelques-uns aussi qui se disent que cela peut procurer un emploi à d’autres qui sont au chômage, mais pour ce qui est des déchets coutumiers, le mégot, le papier d’emballage, le sachet plastique, la canette par exemple, m’est avis qu’il s’agit pour la plupart d’une totale indifférence à l’égard de leur environnement. La présence de poubelles leur échappe tout autant. A ceux-,là, c’est une sensibilisation à leur incivilité qu’il faut obtenir. Par différents moyens mais souvent donc par une amende. Evidemment c’est au coup par coup, mais c’est tellement plus parlant pour eux que les conseils qu’on leur donne et qu’ils ne suivent pas.
Francis Baussart
