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20 janvier 2017 5 20 /01 /janvier /2017 08:22
          Non, le client consommateur n’a pas à se plier aux décisions des grandes surfaces, et celles-ci en sont bien conscientes: elles proposent évidemment ce qui leur convient, mais  c’est toujours le client qui décide. Pas individuellement évidemment, mais globalement.
         Lorsqu’elles ont commencé à supprimer les pompistes dans les stations-service, elles ont opéré très lentement, attendant la réaction des automobilistes, lesquels ne sont pas précipités vers les stations classiques en boycottant les pompes sans personnel, bien au contraire ils ont estimé que c’était pratique, dans leur majorité s’entend, et les grandes surfaces ont alors généralisé le système.
 
       Ce sera la même chose pour les caissières. Si les clients évitent absolument les caisses automatiques pour ne se présenter que là où il y a des caissières, celles-ci resteront en place. Les  grandes surfaces n’iront jamais contre la volonté de leurs clients, si ceux-ci s’affirment clairement leur opposition à une mesure proposée, il y va de leur intérêt, et l’intérêt, elles savent ce que cela signifie, n’est-ce pas ?
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18 janvier 2017 3 18 /01 /janvier /2017 10:01
            « L’intérêt d’une salle de consommation (de drogue en l'occurrence) à moindre risque ne devrait même plus être à démontrer », voilà le type même de phrase qui, si elle convainc les convaincus, devrait faire réfléchir les autres. « Ne devrait plus être à démontrer », cela signifie en effet que celui qui doute, non seulement a tort, mais réagit en être inconscient de la situation actuelle, alors qu’il en pense autant de celui qui en prétend l’intérêt, chacun partant de préjugés différents.  Ce n’est vraiment pas rechercher un certain consensus que de s’exprimer ainsi et pourtant, il semble bien que le procédé, l’absence d’arguments convaincants, se généralise dans les débats, les « pour » et les « contre » s’appuyant d’emblée sur des préjugés opposés, non déclarés, et pas sur le sujet à traiter. C’est l’origine d’un tas de désaccords pratiquement sans issue, chacun s’enferrant dans ses propres préjugés…
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16 janvier 2017 1 16 /01 /janvier /2017 07:46
      Evidemment, dans le cas de Candelier, on comprend la réaction de la justice de le condamner à quatre ans de plus pour évasion, étant donné les conditions de cette dernière, mais il est de nombreux cas où la peine est augmentée alors que l’évasion s’est produite sans la moindre violence, le prisonnier ayant profité par exemple d’une défaillance du sytème pénitentiaire pour se faire la belle. Repris, il voit alors alourdie la peine qui lui restait à effectuer. Mais le premier souci d’un individu que l’on prive de liberté n’est-il pas de songer à s’évader, et de passer à l‘acte s’il estime les conditions favorables ?
         C’est un raisonnement que le commun des mortels peut estime naturel , mais il semble que la justice pense différemment. C’est qu’elle considère les peines de prison comme une punition des actes commis certes, mais aussi comme un temps de réflexion pour le détenu de se rendre compte de ses fautes, et de s’amender à ne plus en commettre, ce qui n’est pas le cas, non seulement lors d’une évasion, mais aussi dans le simple fait d’y penser. A méditer. Comme le purgatoire pour ne pas risquer de tomber en enfer, mais aussi pour accéder au paradis, en quelque sorte…
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14 janvier 2017 6 14 /01 /janvier /2017 09:36
     Ce qui menace l’existence des communautés qu’elles qu’elles soient, ce sont rarement les pressions extérieures qui, au contraire, bien souvent, leur permet de se retrouver et de faire bloc, mais les implosions, les dissensions internes. Bel exemple que le protestantisme trouvant son origine chez un moine augustin, pas chez un athée ou un membre d’une autre religion. Les exemples sont multiples, y compris et surtout peut-être dans notre société actuelle, mondialisée. Ce sont rarement les ennemis déclarés qui sont à craindre, mais les amis qu’on qualifie alors de faux-amis Les ennemis, on peut leur faire face, leur résister, les faux-amis, lorsque l’on s’en aperçoit, il est souvent trop tard, le ver est dans le fruit et on ne peut plus l’extirper sans se causer de graves dommages, voire se détruire soi-même, n’est-ce pas ?
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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 07:32
       « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent », la première fois que je me suis trouvé face à quelqu’un qui affirmait cela, j’ai tenté de le convaincre qu’il se trompait lourdement mais il n’a jamais voulu en démordre, c’était bien une phrase qu’il avait entendue et qui ne le troublait pas. D’ailleurs, depuis, c’est devenu un lieu commun que de l’affirmer. Les promesses, chacun peut en faire et elles n’engagent à rien, tandis que pour ceux qui ont cru en la parole de celui qui les a énoncées, elles peuvent les engager dans une voie qu’ils n’auraient peut-être pas prise. Triste évolution de la vie sociale, mais qui démontre au moins une chose, c’est qu’on prend ainsi conscience que l’émission et la réception constituent un tout qu’on ne peut plus dissocier. Ce qui importe n’est plus seulement ce que l’on dit ou que l’on fait, mais ce que l’autre qui l’interprète en pense ou en fait dans la vie en société aujourd’hui, d’où tant de désillusions évidemment, n’est-ce pas ?
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10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 09:42
                L’épidémie de grippe est de retour et en l’espace de deux semaines elle a déjà tué. On en est qu’au début, elle devrait durer au moins aussi longtemps que la période de voeux, c’est-à-dire que la population va se regrouper afin sans doute de faciliter le travail du virus, lequel est pourtant agressif cette année sans même qu’on cherche ainsi à favoriser sa progression. On se souhaitera la bonne santé avec l’espoir d’y échapper. Mais quel organisme de santé publique oserait mentionner dans les précautions à prendre contre cette maladie : « éviter les grandes réunions, chacun peut en être porteur et c’est très contagieux ! »
 
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8 janvier 2017 7 08 /01 /janvier /2017 10:41
             Si les voeux marquent le début d’année depuis l’invention du calendrier, on observe cependant que les choses ont quelque peu évolué depuis un demi-siècle, avec notamment le  développement exponentiel des outils informatiques.  On ne voit plus guère en janvier, et ce jusqu’au 31, les gens s’embrasser dans la rue en se souhaitant « bonne année, bonne santé », et cela n’est pas dû à la crainte de transmission de la grippe, mais aux multiples moyens dont nous disposons aujourd’hui de présenter nos voeux. De présenter nos voeux, ou de ne pas le faire…
            Car l’usage à tendance à se perdre avec les nouvelles générations, et cela sans doute parce qu’on se retrouve en contact permanent et facile avec ses amis et connaissances, ce qui était bien différent dans le passé. Par contre, les contacts face à face, les yeux dans les yeux, eux, se raréfient, alors les cérémonies des voeux qui perdurent, réunissant des gens que ne se voient guère autrement, c‘est sans doute un principe à conserver pour ne pas se couper complètement d’une partie de la société, même si on se sent parfois bien seul dans une foule, n’est-ce pas ?
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6 janvier 2017 5 06 /01 /janvier /2017 08:45
          « La langue est la meilleure et la pire des choses » disait déjà Esope en son temps  et rien n’a changé depuis, car elle véhicule aussi bien la sincérité que le mensonge. Et pour s’assurer de la sincérité de celui qui s’exprime, alors qu’on en doute, on l’invite à renouveler ses paroles en nous regardant « les yeux dans les yeux », et alors on estime pouvoir lui faire confiance.
        Certes, la méthode n’est pas infaillible, mais si on s’aperçoit que l’on est encore trompé dans ce cas-là, c’est que vraiment la confiance ne peut plus être accordé à un tel individu. Les yeux, doit-on parfois, sont le reflet de l’âme. Mais attention, on parle de sincérité, pas de vérité. Etre sincère ne signifie pour autant avoir raison, on peut se tromper soi-même, c’est même assez courant, n’est-ce pas ?
        Et lorsque deux êtres se rencontrent, ne parlant pas du tout la même langue, ils peuvent essayer de se comprendre par un langage des signes approprié mais c’est bien en se regardant les yeux dans les yeux que la compréhension se fait le plus facilement, les dispositions mentales se synchronisent et les intéressés peuvent alors échanger dans les meilleures conditions. même s’il ne s’agit pas d’êtres humains, c’est dire …
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4 janvier 2017 3 04 /01 /janvier /2017 15:55

      Il semble que le problème de surcharge des urgences se pose surtout le week-end, les services médicaux classiques étant alors très souvent défaillants. Alors quand le week-end se retrouve en période de verglas occasionnant de multiples chutes, c’est la catastrophe. Tout passe par les urgences, comme si tout était urgent à traiter et alors ce qui est fondamentalement urgent au sens médical passe bien souvent après ce qui ne l’est médicalement pas, car, côté patients, tout est considéré naturellement a priori comme étant toujours urgent.
       Et comme classer l’urgence avant un examen n’est pas en général chose aisée, il arrive qu’on doive patienter de longues heures, tandis qu’on a pas grand chose, et ensuite manifester son mécontentement alors qu’on devrait au contraire manifester un soulagement, n’est-ce pas le signe que le service d’urgence devrait être limité à des gens qui en ont vraiment besoin ? N’y a t-il pas au départ insuffisance d’accès au corps médical de ville avant de se diriger d’emblée vers le service  d’urgence ? Mais poser le problème n’est pas le régler évidemment.
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2 janvier 2017 1 02 /01 /janvier /2017 17:12
    « C’était mieux avant » est une phrase que l’on entend de plus en plus souvent aujourd’hui, dans une période où les informations positives ont de la peine à émerger dans  le flot de nouvelles négatives que nous transmettent inlassablement les médias, quand nous ne les constatons pas par nous-mêmes. D’où ce ressenti que la situation se dégrade avec le temps qui passe, et ce depuis des années, ce qui donne en plus l’impression que cela devient irréversible au lieu de n’être qu’un mauvais passage dont on pourrait bientôt sortir.
            Et comme, préoccupés par tant de choses, qui ne nous concernent pas toujours  nous prenons nettement moins de recul que par le passé pour nous former un jugement, c’est le pessimisme qui nous étreint, l‘optimisme n’apparaissant plus qu’en de très rares occasions. Et pourtant, que de progrès que nous ne pouvions même pas prévoir, ont été réalises dans de multiples domaines, le plus sensible étant peut-être celui de la médecine. Réfléchissons-y et retrouvons confiance dans l’avenir qui nous attend après ces années, il est vrai, difficiles
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