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28 mai 2017 7 28 /05 /mai /2017 14:43

         

             Ne me sentant pas concerné par la consommation et la détention de cannabis, je me  garderai bien d’apporter mon point de vue par oui ou par non sur le sujet proprement dit, mais m’autoriserai une réflexion plus générale. Comment peut être interprétée une contravention par celui doit la payer ? Comme une autorisation à consommer, moyennant, s’il est pris et seulement dans ce cas-là, d’un paiement d’une taxe, des taxes qui ne manquent pas par ailleurs Pas d’une faute quelconque, mais au contraire une participation aux finances de l’Etat. Mais alors, pourquoi ne pas en officialiser la vente au grand jour, avec perception des taxes à la source, une fois le cap franchi de ne plus considérer comme une faute en soi de consommer un produit qui cesserait alors d’être interdit.
 
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25 mai 2017 4 25 /05 /mai /2017 07:27

                 La quantité au détriment de la qualité, c’est une observation que l’on peut faire au sujet des réseaux sociaux. Que s’est-il donc passé pour que ce formidable progrès de la technique, la possibilité pour chacun d’entre nous, quelqu’il soit, d’exprimer ce qu’il pense et de voir ce qu’il exprime diffusé éventuellement dans le monde entier au lieu de rester confiné à un environnement très réduit, une mondialisation de la pensée humaine ! 
     Au lieu de cela, un déversoir de stupidités d’un goût souvent douteux, noyant littéralement sous leur nombre quelques brides valables qui mériteraient au contraire d’être mises en valeur, mais qui passent alors inaperçues. Pensez donc, neuf mille commentaires reçus en moyenne sur les pages Facebook de la Voix du Nord, combien en avez-vous reçus que la rédaction a retenues comme méritant son attention et celle de ses lecteurs ?
     Avant l’existence de ces réseaux sociaux, ce n’est pas si vieux, vous receviez énormément moins de lettres, mais peut-être que leur contenu retenaient votre attention beaucoup plus que le flot d’aujourd’hui ? C’est alors, rédiger un courrier ne se faisait pas à la légère, son rédacteur y mettait du sien avant de vous l’envoyer, alors qu’aujourd’hui, c’est souvent une réaction épidermique.  La qualité primait peut-être sur la quantité alors ! 
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22 mai 2017 1 22 /05 /mai /2017 08:19

      Lorsqu’un sujet de société, jusque là existant certes mais peu évoqué, sort dans l’actualité, il se produit un phénomène toujours constaté : d’une certaine indifférence communément partagée, on passe alors à une radicalisation aves les «pour» et les « contre » qui se heurtent, car alors il faut prendre position, on ne peut rester dans le flou, on doit abandonner cette solution si facile pour chacun qu’est la tolérance de l’autre. 
      Cette tolérance qui fait que, si on ne comprend pas l’autre point de vue, puisqu’on estime avoir soi-même toujours raison, c’est donc que l’autre est dans l’erreur, mais comme la coexistence est possible, vivons avec cet « égaré », c’est son problème, pas le nôtre. On connait la phrase : « pardonnez-leur, car ils ne savent ce qu’ils font ».  
          On est loin alors de la recherche des raisons qui incitent l’autre à penser différemment de nous, de la compréhension mutuelle, du respect de la dignité de nos semblables quelle qu’ils soient. Pas étonnant donc que lorsqu’il faut prendre clairement position car l’actualité exige une réponse, comme c’est le cas aujourd'hui de l’homophobie, on se radicalise, n’est-ce pas ? 
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21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 14:25

          Pas étonnant qu’il y ait de bons, voire excellents mais aussi de mauvais, voire de très mauvais profs, si être prof ou ne pas l’être, ça ne dépend que d’un concours qu’on réussit ou pas. Ne connaissant pas le contenu de ce concours, j’imagine quand même qu’il ne fait appel qu’aux connaissances du candidat, et peu ou pas du tout aux capacités nécessaires, voire indispensables, à l’exercice de la profession. 

      On peut réussir, même brillamment, un concours et être inapte à l’emploi, ou l’échouer piteusement et être parfaitement apte à remplir la fonction, sans pour autant considérer évidemment que ceux qui échouent seraient les meilleurs. Il s’git, non seulement de rattraper ceux qui échouent de peu à l’examen, mais d’en éliminer aussi certains qui le réussissent. On parle beaucoup de la réforme de l’enseignement ces temps-ci, on peut espérer des modifications dans les conditions de recrutement des nouveaux enseignants. 
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21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 14:21

           Le premier devoir d’un fonctionnaire est de satisfaire aux consignes qu’il a reçues de sa hiérarchie, même si parfois celles-ci peuvent lui sembler inappropriées aux circonstances rencontrées. Ce n’est donc pas a priori au fonctionnaire lui-même qu’il faut reprocher les lourdeurs administratives que rencontrent les citoyens dans leur vie quotidienne, même si certains fonctionnaires mettent moins d’entrain que d’autres à satisfaire les demandes, car comme dans toutes les professions, il y a les bons et ceux qui le sont moins. 
       Les élections actuelles éliminent bon nombre de candidats et manifestent une certaine  préférence, mais on peut constater qu’au départ, tous proposaient une réforme administrative, plus ou moins profonde, c’est dire que cela répondait à une demande quasi unanime de la population. Alors, de la promesse aux faits, assisterons-nous très bientôt à une vraie réforme en profondeur qui mettra fin à la situation actuelle, très ancienne certes, mais de moins en moins acceptable ? On le souhaite ardemment, n’est-ce pas ? 

 

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16 mai 2017 2 16 /05 /mai /2017 07:59

         Proposer aux futures mamans d’arrêter de fumer en échange de bons d’achat, pourquoi pas, l’idée est originale, et fumer pour une femme enceinte, c’est vraiment dangereux pour le foetus ? Mais, à entendre la plupart des fumeurs, la majorité de ceux qui prétendent vouloir arrêter affirment qu’ils ne le peuvent pas, étant donné qu’ils sont devenus dépendants du tabac, une drogue dont il est vraiment difficile de se débarrasser, au point qu’ils renoncent le plus souvent, à moins de suivre un processus particulièrement compliqué. Mais alors, s’il suffit de leur offrir des bons d’achat, pourquoi ne l’a t-on pas fait plus tôt ?  En fait, sauf cas isolés de fumeurs invétérés évidemment, la seule chose qui fait qu’on ne peut pas arrêter de fumer, c’est le manque de volonté, n’est-ce pas ? Une volonté qui soudain se manifeste suffisante contre remise de bons d’achat ?
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14 mai 2017 7 14 /05 /mai /2017 09:02

           « Pas vu, pas pris » A force de multiplier les obligations et les interdictions, la plupart de nos compatriotes ont perdu la notion du bien et du mal, qui se résume pour eux au « pas vu, pas pris » On peur parfaitement ne pas respecter les obligations comme les interdictions, du moment que l’on ne fait pas prendre en défaut par l’autorité chargée de régenter ma vie en x société. Si cette notion ne nous arrivait qu’à un certain âge, après l’expérience de la vie, ce ne serait peut-être qu’un moindre mal, concernant peu de monde, mais elle touche les enfants dès le plus jeune âge sans jamais plus les quitter par la suite. 
            Si l’habitude, acquise qu’elle était auparavant, devient innée et ne peut pratiquement plus être éradiquée, il s’ensuit que l’on multiplie les règlements, les points de contrôle, les caméras de télésurveillance sans jamais évidemment parvenir à la réussite, l’aptitude à y échapper se développant conjointement à cette multiplication. Il faudrait que le respect des règles vienne de l’individu lui-même, ce qui ne peut se faire qu’en simplifiant ces règles à l’extrême et non en les multipliant sans cesse, mais quelle autorité s’aventurerait dans cette simplification en faisant confiance à la conscience humaine, individuelle ?  
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12 mai 2017 5 12 /05 /mai /2017 14:58

           On nous le rappelle souvent pour la critiquer ou l’admirer, c’est selon, la Vème République est un régime présidentiel, voulu par Charles de Gaulle pour éviter celui des partis, le  régime particulièrement instable des républiques précédentes. Dans la Vème, tous les pouvoirs sont entre les mains du Président, élu par la majorité des électeurs, d’où il tire sa légitimité démocratique. Il est élu pour sept ans, maintenant cinq, et n’a de compte à rendre qu’au peuple qui l’a élu.  Mais c’est oublier que nous sommes aussi dans un régime parlementaire… 
                       Le Président qui peut tout, ne peut plus rien ou presque s’il n’est pas soutenu par une majorité de députés et accessoirement de sénateurs. Et ça fonctionne généralement bien  car dans la foulée de l’élection du Président, a lieu l’élection des députés, les électeurs confirmant la confiance qu’ils ont accordée juste avant au Président. Mais si ça marche en général, c’est qu’il peut y avoir une exception… et l’on retombe alors au régime des partis et des tractations en tous genres. Tel que cela se dessine actuellement, il semblerait que ce pourrait être le cas en 2017, on le saura bientôt…
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9 mai 2017 2 09 /05 /mai /2017 08:10

        On comprend, là comme ailleurs, l’existence de savants calculs établis par une « volonté partagée de justice sociale », indépendamment de la valeur réelle des choses, mais uniquement basés sur la tranche d’impôts payé par le consommateur. C’est une reconnaissance de la généralisation de la pauvreté pour une partie toujours croissante de la population dans notre pays, parvenant ainsi à des tarifications du simple au triple, voire davantage, pour le même service rendu. Allons-nous demain vers une valeur marchande à l’achat indépendante du prix de revient ? 
      Valeur d’achat qui sera déterminée en de larges proportions par les revenus déclarés du consommateur ? Le restaurateur du coin aura ainsi une carte à prix multiples, suivant la tranche d’impôt atteinte par le consommateur, même chose alors aussi pour le boulange et le boucher, en fait pour tous les commerces alimentaires, dans une première étape, et petit à petit pour les autres… C’est une question qui peut paraître absurde a priori, mais plus inimaginable. Ne faudrait-il pas plutôt s’attaquer aux causes de la pauvreté, plutôt que de la pérenniser en créant toujours plus d’assistés ?  
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7 mai 2017 7 07 /05 /mai /2017 17:58

        Il fut un temps où l’on mettait en garde l’imprudence que certains pouvaient avoir en milieu forestier, comme le mégot mal éteint ou la bouteille en verre dont on se libérait négligemment, et des campagnes de prévention suffisaient alors pour réduire sensiblement le nombre de feux de forêt. On en est loin aujourd’hui, la plupart de ces incendies étant allumés par des individus dont c’est le but et non pas l’imprudence. La violence se manifeste un peu partout, et notamment contre la nature qui n’a pas les moyens de se défendre contre ces pyromanes. 
    Détruire est devenu pour certains un but dans leur existence, leur seul but parfois, puisqu’ils ont renoncé, non seulement à créer quoi que ce soit, ce qui pourrait encore se comprendre, mais encore de priver autrui de satisfactions tout-à-fait légitimes. Ils ne sont pas nombreux, mais cela les pousse au contraire à multiplier ces actes criminels. Et les arrêter pour les empêcher de nuire n’est vraiment pas chose facile, alors que cela devient très inquiétant, à voir leurs actes ainsi se multiplier, réduisant aussi la liberté de circulation des honnêtes citoyens, n’est-ce pas ? 
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