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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 06:35

Prêter assistance à une personne en difficulté pour l'aider à se sortir d'une difficulté passagère, quoi de plus naturel entre semblables que de s'entraider ! On a chacun ses hauts et ses bas, ses moments de sérénité et de désarroi, et si on nous aide en certaines circonstances, pourquoi n'en ferions-nous pas de même à l'égard d'autrui ? Prêter assistance, c'est à charge éventuelle d'être à son tour dans l'embarras et de pouvoir alors compter sur les autres. Non pour rendre la pareille, ce n'est pas un prêt bancaire qu'il faut rembourser avec les intérêts car nous ne sommes pas que dans le domaine matériel, mais retrouver chez l'autre des sentiments comparables, un certain échange.

L'assistanat, avec le sens qu'on lui donne aujourd'hui et qu'il n'avait pas auparavant, il semble que ce ne soit plus prêter assistance, mais, comme l'affirment ses détracteurs, donner à titre permanent, sans espoir (ce ne serait pas grave) mais surtout sans notion même de retour. Ce qui revient à considérer les êtres qui reçoivent nos aides matérielles comme des gens incapables de survivre autrement, des êtres différents de nous, pourquoi pas des êtres inférieurs? Or ces gens qui ont été défavorisés par la vie sont comme nous capables de rendre ce qu'on leur donne d'une autre manière que financière. Alors quand la chaleur humaine se partage, que demander de plus?

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 07:57

Préfère-t-on le vrai ou le faux ? Si l'on posait cette question à l'épreuve philosophie du bac, les candidats auraient certainement intérêt à préférer le vrai au faux, pour la note. On veut toujours la vérité en toutes choses, c'est philosophique, n'est-ce pas, et pourtant, dans la vie courante de notre société actuelle, ne succombons-nous pas à la magie du faux sans guère chercher le vrai ? Et le faux que l'on nous présente vraisemblable a certainement plus de chance d'être cru que la vérité, surtout si elle est difficile à croire.

Mais qu'est-ce que le vrai ? Ce que j'estime être vrai est peut-être faux pour un autre que moi, parce qu'il dispose d'éléments que je n'ai pas, on ne dispose pas des éléments que je possède pour en juger ? La vérité serait-elle relative ? En quoi par exemple ce que voit une fourmi serait plus ou moins vrai que ce que voit un éléphant, alors qu'ils ne voient pas du tout la même chose ?

Mais la question n'est pas là. En fonction des possibilités dont nous disposons aujourd'hui, recherchons-nous encore la vérité ? Ou pas plutôt la vérité qui nous convient, qui nous apparaît la plus vraisemblable ? Les apparences plutôt que le fond des choses, surtout si elles sont plus captivantes que les choses elles-mêmes ?

Un bon film par exemple plutôt qu'un sombre documentaire sur le même sujet ? Des faux pompiers en représentation plutôt que de vrais pompiers sur un véritable incendie ? Rien d'inquiétant à cela... sauf à perdre conscience de ce qui est une certaine réalité des choses et de ce qui n'est que fiction. Des trucages, du faux donc, devenant plus vrai que nature...

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 06:42

A l'occasion de son centième anniversaire, c'est en effet résumer que d'écrire que les coups de feu de l'opposant serbe sont la cause de la mort des 19 millions de soldats de la Première guerre mondiale, mais c'est une nécessité du cerveau humain que de trouver une cause à tout fait, et d'ailleurs aussi d'en déduire les conséquences. Et alors d'en rester là, la réflexion pouvant alors se porter sur d'autres sujets.

Mais, si Princip n'avait pas tiré, ou si son arme s'était enrayée, le monde aurait-il vécu dans la paix pour autant, rien n'est moins sûr évidemment. L'assassinat a fait office de détonateur, certes, mais les dangers de guerre généralisée existaient bien avant qu'il ne survienne, demandez donc aux historiens ce qu'ils en pensent ! Et l'on peut ainsi revoir tous les événements que l'on relie (un peu par paresse, avouons-le !) à une cause unique, et de cause en cause, remonter à une cause première... qui se retrouverait être la cause de tout...

C'est une nécessité de construction de la logique de notre cerveau, mais la question ne se poserait sans doute pas ainsi si nous avions les capacités de raisonner différemment. A défaut de pouvoir nous refaire, il nous reste à en être conscient ! Et à imaginer que, peut-être, certains de nos semblables ne raisonnent pas comme nous le faisons !

Comme l'écrivait Jean-Jacques Rousseau dans le Contrat Social : “ On est curieux qu'à proportion qu'on est instruit”, et l'instruction étant de l'acquis, non de l'inné, on peut supposer qu'un être ne disposant d'aucune source d'informations extérieures, ou incapable de les capter, ne peut donc être curieux, et alors ne se pose pas la question du pourquoi des choses qui lui arrivent et qu'il ressent pourtant.

Il vit exclusivement dans son présent vécu, n'ayant à disposition que sa propre mémoire. Il n'étudie donc pas les causes de ce qui lui arrive ni les conséquences, le passé comme le futur n'ayant pas de sens pour lui. C'est notre expérience qui nous permet de différencier ces trois temps.

Alors se pose tout naturellement la question, ces trois temps ont-ils une existence réelle ou ne sont-ils qu'une création nécessaire de notre esprit ? Et antérieurement à nous, à d'autres espèces animales évidemment...la condition, non pour vivre matériellement s'entend, mais pour avoir la conscience de la vie, de savoir que l'on vit. A méditer !

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29 juin 2014 7 29 /06 /juin /2014 06:31

On pourrait dire “ quelle idée de s'enterrer dans un village sans moyens, on ne peut pas tout avoir, à la fois le calme et l'animation ”...si toutes les villes, petites et grandes, avaient résolu le fameux problème des activités périscolaires, mais c'est loin d'être le cas. Alors, réquisitionner? Un mot qui semble relativement banal aux jeunes générations, mais qui remet en mémoire dans l'esprit des anciens le souvenir des années sombres. Réquisition, un mot qui résonne encore aux oreilles !

S'attaquer au bien d'autrui, aux biens devrais-je préciser, voilà une idée révolutionnaire, pas dans le sens d'originale, mais de révolution ! Elle ne date pas d'hier et l'on sait où elle commence, on ne sait jamais où elle finit ! S'imposer par la force n'est jamais la bonne méthode, mais que, volontairement, des particuliers mettent à disposition des équipements que les autres n'ont pas, pourquoi pas ? A commencer par la piscine trois boudins qui pourrait enchanter plus d'un gamin...

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 08:00

Un homme, une femme, autant d'hommes que de femmes dans le milieu professionnel notamment, c'est cela la parité, qui se base sur le fait qu'il y a pratiquement autant d'hommes que de femmes, alors pourquoi de ne pas les répartir à parts sensiblement égales aux différents niveaux de la vie sociale ? Une parité d'ailleurs mis en défaut par le mariage pour tous, où l'on peut trouver deux femmes sans homme, ou deux hommes sans femme.

Mais cette parité doit-elle s'instaurer par la loi ou s'opérer plus naturellement dans une évolution de la société? Par la loi, c'est choisir la rapidité, mais ce n'est pas parce qu'une loi est promulguée qu'elle est appliquée par tous nos compatriotes. Prenons un exemple simple : la loi impose une vitesse limite sur route, ce n'est pour cela que les automobilistes ne la dépassent pas. Ils se mettent hors-la-loi et risquent d'être sanctionnés, mais seulement s'ils sont pris. Nous sommes tous certainement des hors-la-loi, même ceux qui croient ne pas y être, car toutes les dispositions ne nous sont pas connues.

Par l'évolution de la société, c'est beaucoup moins rapide, mais les habitudes se créent, se transmettent, deviennent acceptables par tous, sauf par les non-conformistes évidemment, mais l'essentiel n'est-il de les voir appliquées par une grosse majorité, ce qui en fait la règle commune? Alors tout dépend du délai d'application que l'on se donne, un délai court par la loi, qui pourtant ne contente pas tout le monde, loin de là, ou un délai nettement plus long par l'évolution de la société ?

Un délai raisonnable, dirons-nous, mais un délai qualifié de raisonnable, ça varie énormément d'un individu à un autre, n'est-ce pas?

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 06:50

Comment reconnaître un bénévole d'un travailleur normal, touchant un salaire, pour qu'il effectue le même travail ? On n'a peut-être pas toujours pu faire cette constatation, mais il semble qu'à notre époque, on puisse davantage que par le passé, distinguer les bénévoles par leur sourire, leur promptitude à rendre service, et les travailleurs normaux par leur air plus ou moins renfrogné et une certaine attitude qui consiste à traîner un peu les pieds. Ne généralisons pas trop vite, mais n'est-ce pas une tendance que nous avons tous constatée ? J'ai mon explication, à chacun de trouver la sienne !

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 09:09

La carte scolaire affecte les collégiens et les lycéens dans un établissement public en fonction de leur lieu de résidence, est-elle pour autant destructrice de ghettos, même si des parents parviennent à lui échapper, notamment grâce à l'enseignement privé ? A se limiter au plan purement scolaire, peut-être, mais à voir au delà, n'incite-t-elle pas les parents qualifiés de “favorisés” à habiter les 'beaux” quartiers pour y trouver une école “convenable”, et les parents aux ressources plus limitées, à déménager de leur domicile actuel situé dans un “beau” quartier pour un quartier “quelconque” plus à portée de leur bourse.

Finalement, la carte scolaire, au niveau de l'habitat, ne favorise-t-telle pas, au contraire, la ghettoïsation à plus grande échelle ? A prendre l'exemple de notre ville, exemple qui n'a rien d'exceptionnel, beaucoup de nos concitoyens nous ont quitté, pour diverses raisons, dont celle de trouver ailleurs collèges et lycées à leur convenance. Comme toute chose, la carte scolaire a certainement des avantages, mais génère aussi des inconvénients, n'en faisons donc pas une carte miracle !

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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 15:01

Violences conjugales : les hommes corrigés (S.G.)

Elles ont levé la main sur leur compagnon. On n'en parle pas beaucoup des femmes “qui ont été éloignées de chez elles et ont intégré un dispositif de lutte contre la violence conjugale”, et pourtant elles existent ces femmes qui battent leurs compagnons et leur imposent des conditions de vie peu enviables, seulement voilà, ce sont des femmes et elles bénéficient d'un préjugé, celui d'être plutôt des victimes que des bourreaux.

Sont-elles exceptionnelles (en nombre) ces femmes-là ou au contraire beaucoup plus nombreuses qu'on ne l'imagine lorsque la nôtre nous convient parfaitement et que nous formons un couple heureux ?

Il est quand même assez curieux qu'à notre époque et dans nos régions, on en arrive à l'égalité des droits de l'un envers l'autre, ce qui est tout à fait souhaitable évidemment, mais que c'est surtout l'homme qui se retrouve, par principe, accusé d'être toujours loin de les remplir. En est-on resté, dans la pratique, au sexe fort et au sexe faible, ce dernier étant le seul à devoir être secouru ? Une égalité bafouée en quelque sorte...

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 06:42

Peut-on vivre sans philosopher ? Du plus inculte au plus cultivé, l'être humain doté d'un cerveau en bon état serait-il apte à ne pas philosopher plus ou moins ? Certes, le mot en effraie plus d'un, car l'Education nationale se l'est approprié pour s'en faire une spécialité au point qu'on ne pourrait pas philosopher sans être familiarisé avec les lectures et les interprétations de Kant et de quelques autres ? La philosophie serait donc la propriété de quelques-uns, d'une certaine classe de la société, alors qu'on y soumet tous les candidats au baccalauréat pour le leur faire comprendre

Des sujets bateaux à leur niveau (que l'on retrouve en 1 et 2 dans toutes les séries) et puis, pour les “spécialistes”, les explications de texte (Kant, Karl Popper, Hannah Arendt, Descartes) qui ne sont même pas décrites dans la presse, pourtant pas avare habituellement de commentaires ! Est-ce une raison pour se méfier de la philosophie, suite aux divers souvenirs que nous conservons du lycée et du bac, alors que nous la pratiquons tous les jours ? Comme monsieur Jourdain, qui faisait de la prose sans le savoir, ne sommes-nous pas tous (ou presque?) des philosophes ?

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 07:23

On connaît depuis de nombreuses années l'agitation causée par certains mariages le samedi après-midi dans le centre-ville jusqu'au parc public, mais ce dernier samedi, il semble que l'on soit entré dans une nouvelle phase. Y avait-il seulement mariages, ce n'est pas sûr, n'était-ce pas simplement la volonté de certains de manifester ainsi dans la cité ? En effet, c'est cette fois-ci du parc qu'est partie l'agitation, avec comme préparatif l'occupation d'une place habituellement réservée aux promeneurs par de nombreux véhicules, s'ajoutant à ceux qui étaient stationnés à peu près normalement, de quoi former une armada conséquente.

Et un départ en fanfare, drapeaux au vent et filles sur les portières, roulant à plusieurs de front, ne tenant aucun compte des feux, et effectuant des manoeuvres plus que dangereuses au son assourdissant des klaxons. A se trouver au milieu de tout cela, on se serait cru perdu quelque part dans un cauchemar. Par chance, c'est étrange à dire, mais il est heureux qu'aucune voiture de police municipale ne se soit trouvée là, elle et ses occupants auraient passé un dramatique quart d'heure, rien ne semblant capable d'arrêter cette furie, les CRS peut-être...

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