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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 16:27

Evidemment, le gamin de dix ans qui se fait verbalisé par une amende de 38 € parce qu'il a oublié sa carte de transport à la maison, ça peut paraître quelque peu déplacé, à citer ce fait isolé du contexte, mais si les agents de contrôle ont verbalisé sans faire d'exception tous ceux qui étaient en infraction, on voit mal pourquoi ils auraient fait une fleur à ce gamin. Ce gamin qui, sans doute, n'oubliera jamais plus sa carte à la maison, ses parents y veilleront.

De plus, cette amende permet à tous les fraudeurs de comprendre qu'on ne peut échapper à l'amende si l'on est pris en infraction, pas la peine de discuter. Mais cela ne change rien au « pas vu, pas pris » qui se généralise dans la société actuelle. On peut tout faire du moment qu'on ne se fait pas prendre. La morale, celle de se conduire en honnête homme, elle, ne semble plus du tout d'actualité. Il paraît même de plus en plus incongru d'y faire référence...C'est triste, non ?

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 08:03

A celui à qui je disais il y a bien longtemps « j'ai mon permis et 500 km derrière moi, je peux conduire », il me répondait « attendez au moins d'en avoir 50000 » et il n'avait pas tort. Maintenant que j'approche les deux millions de kilomètres au compteur, il m'arrive encore des situations desquelles je m'en sorte de justesse sans dommage, car si je pense posséder une certaine maîtrise, je ne suis pas seul sur la route, et d'autres ont une conduite qu'il n'est pas toujours facile de prévoir.

Alors faut-il contraindre les jeunes conducteurs à un suivi ? Pour certains, ce serait indispensable, pour d'autres inutile, et méfions-nous de la réglementation et de son caractère à toujours généraliser, donc à aider les uns et à pénaliser les autres. Ajoutons qu'on peut être très bon lors d'un contrôle de connaissances et conduire pourtant très mal une fois libéré de l'examen. Ou être mauvais dans le cadre d'un examen et pas mauvais du tout sur la route. Alors, contraindre les jeunes conducteurs à un suivi ? A bien y réfléchir avant de décider quoi que ce soit !

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 07:30

Il semble bien aujourd'hui que les médias en général, et la presse écrite en particulier, soient à même de faire changer les choses qui, par ailleurs sombreraient dans la stagnation. N'est-ce pas dans la presse que les plus hauts placés dans la hiérarchie sociétale vont puiser aujourd'hui leur conduite à tenir avant d'envisager la moindre de leurs décisions ? C'est que nous sommes en démocratie et que donc il est nécessaire de se tenir au courant du moindre courant populaire, et le peuple est évidemment influencé par ses lectures.

Mais serait-ce trop d'honneur pour la presse ? Attention, c'est à double tranchant car, s'il est bien d'orienter les choses dans une certaine direction convenable, elle peut aussi agir dans un mauvais sens et s'en trouver pénalisée, les journalistes étant des hommes ou des femmes ordinaires, c'est-à-dire capables d'erreurs, voire de mensonges vis-à-vis de leurs lecteurs. Alors, ils se doivent d'être prudents sur les informations qu'ils nous transmettent et les commentaires qu'ils en font !

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 06:35

Ah l'hypermarché, un endroit qu'il faut éviter à tous prix (d'autant que les prix ne sont pas toujours plus intéressants qu'ailleurs, à qualité égale évidemment). Un lieu maudit où l'on se sent perpétuellement agressé, à déambuler entre des gondoles où s'étalent d'innombrables produits, sauf souvent ceux que l'on avait l'intention d'acheter en arrivant. Et pourtant, ça doit plaire à certains, à beaucoup même puisqu'il y a foule, et qu'il est difficile d'attirer et de conserver la foule là il n'y a vraiment rien à voir.

Peut-être qu'une solution moins stressante est d'y entrer sans liste de produits à acheter, et de mettre alors un peu n'importe quoi dans l'immense caddy qui nous accueille au départ. Mais la solution de loin la plus rassurante et que j'ai depuis longtemps adoptée, je peux donc la conseiller, semble bien être d'y aller à deux, avec votre partenaire qui se dévoue à y entrer.

Et vous qui restez à l'extérieur, dans votre voiture, à lire tranquillement le journal, à faire le sudoku ou les mots fléchés, pour accueillir, détendu, et bien longtemps après, votre compagne au bord de l'asphyxie et l'aider alors éventuellement à remplir votre coffre. Frais et dispos ensuite pour reprendre le volant, n'est-ce pas un conseil de la sécurité routière auquel il faut éviter de déroger ?

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 11:36

Il y a peut-être, sans doute même, des écologistes, ou plus généralement des compatriotes respectueux de la nature, parmi ceux qui brûlent des pneus, l'horreur comme on le sait pour l'environnement, et qui créent d'inextricables bouchons, favorisant ainsi la dégradation loin d'être négligeable de la qualité de l'air respiré par leurs semblables.

Que le déchargement d'un navire se faisant par une entreprise privée entraîne un mouvement de grève illimitée chez les dockers et les grutiers d'un port par exemple, nous n'en discuterons pas, n'étant pas concernés et ne possédant pas les éléments du dossier, mais qu'une telle grève entraîne de tels effets, nous avons quand même le droit de trouver cela détestable.

De la faute à qui ? Chaque partie des concernés la rejette sur l'autre, comme d'habitude, mais il serait souhaitable que ce type d'action dommageable soit rejeté par les uns ET par les autres, comme limite...à ne pas atteindre !

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 07:08

S'entendre répéter toujours la même chose, quand on aime c'est formidable, quand on n'aime pas, c'est insupportable, quand on déteste, c'est exécrable ! Car les oreilles, ce n'est pas comme les yeux, que l'on peut fermer ou regarder ailleurs, tandis que les oreilles, si on se les bouche, on n'entend plus rien, même d'autres choses qui nous seraient bien agréables.

La pollution sonore est finalement plus insupportable que la pollution visuelle, c'est dans certains cas la supériorité de la photo, surtout celle noir et blanc, où l'imagination peut se débrider tout à son aise, sur l'audiovisuel où l'on n'est que récepteur plus ou moins passif. La supériorité aussi, dans certains cas, du film muet noir et blanc de notre enfance sur le film parlant d'aujourd'hui. A moins de manquer d'imagination évidemment !

Manquer d'imagination, n'est-ce pas ce qui guette beaucoup d'entre nous, à préférer le tout fait qui ne devrait plus poser problème (mais en pose quand même), à ce qui est à faire et qui évidemment exige un effort de notre part. La loi du moindre effort devient la règle universelle, si l'on en croit tout au moins ceux qui ont toujours quelque chose à nous vendre, mais si l'on avait tout, et rien à faire, quelle tristesse serait alors celle de vivre ?

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 07:31

Ceci n'est pas une blague de premier avril...

La poule et le renard, ce n'est pas ainsi que s'effectue leur rencontre chez notre fabuliste. Elle se termine plus tragiquement, et ce n'est pas ceux qui ont un poulailler qui le contrediront. J'en connais un notamment qui, un matin, y retrouva un véritable carnage, un renard venant de profiter de la nuit pour y passer. Aussi entoura-t-il aussitôt son poulailler d'une barrière électrifiée, et depuis nul renard ne vient plus s'y frotter, ayant sans doute choisi un autre lieu pour ses sorties nocturnes !

Mais finalement, n'en déplaise aux humains, la nature est bien faite, des proies victimes de prédateurs, eux-mêmes d'ailleurs victimes d'autres espèces, un équilibre que l'être humain est venu bouleverser. Et pas seulement l'homme, puisque certains animaux échappent comme nous, à ce qui semble être la destinée de leur espèce.

Mais attention, enfants témoins d'une telle conduite, ne laissez pas votre poulailler sans défense parce que, un jour, un renard s'est mis à couver des oeufs sous l'oeil attendrie d'une poule, béate devant une telle déclaration d'amour. Restez plutôt vigilants !

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 07:33

Mais qui donc a désacralisé le dimanche pour en faire un jour ordinaire ? L'évolution d'une société laïque qui s'était libérée des contraintes religieuses et donc aussi du caractère sacré du dimanche pour en faire précisément un jour ordinaire.

Pendant une période de transition, un travail du dimanche mieux rémunéré que celui des autres jours, une survivance du passé qui ne pouvait pas toujours durer, tout spécialement en période de chômage de masse, comme celle que nous connaissons actuellement, avec la loi de l'offre et de la demande qui a évolué en faveur de l'employeur par rapport à l'employé.

Peut-être faut-il préférer employeur à patron, un terme complètement dépassé dans la société que nous connaissons et qui se réfère aux temps anciens où patrons et ouvriers constituaient deux castes opposées, alors qu'aujourd'hui la distinction n'est plus aisée : qu'est-ce qu'un petit patron par rapport à un cadre d'un certain niveau, par exemple ?

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 07:13

« Mens sana in corpore sano », un esprit sain dans un corps sain, que le corps ne pose pas problème, et alors seulement l'esprit humain peut se dégager de ses liens corporels et s'évader vers des considérations plus du tout terre à terre. Mais si ce corps manifeste sa présence de manière tant soit peu désagréable, c'en est fini des belles envolées dont l'esprit est capable. C'est pour cela que l'on estime que la santé est de loin le premier des biens, même si, paradoxalement, on ne fait pas toujours ce qu'il faut pour la conserver !

Il ne s'agit pas, bien sûr, d'être hypercondriaque, puisque alors on ne parvient plus à se dégager de considérations corporelles, mais, non seulement d'éviter les excès (ces excès dont nous sommes parfaitement conscients avant de les commettre, et que nous commettons quand même), aussi d'être raisonnablement attentifs aux signes que la nature et notre esprit nous envoient. Ce qui évite souvent d'aller chercher ailleurs la solution à des problèmes que nous pouvons résoudre par nous-mêmes.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 07:29

Peu à peu se répand l'idée qu'il existe de bons et de mauvais citoyens, un jugement de valeur qui se détermine, non seulement en fonction des lois en vigueur, ce qui serait raisonnable, mais au delà, en fonction des tendances qu'ils ont, ou qu'ils n'ont pas, à vouloir se situer dans les voies les plus saines pour sauvegarder une planète en péril. L'alimentation,le chauffage, les loisirs, la voiture, tout y passe, et il s'agit alors d'être irréprochable dans le plus de domaines possibles, sans jamais se laisser aller dans les autres.

Ainsi la voiture, il s'agit bien sûr d'en avoir au moins une, l'automobile qui se vendrait moins, ce serait une catastrophe nationale, mais de l'utiliser le moins possible question pollution, tout en en changeant souvent question production. Notamment donc de ne pas prendre la voiture pour les trajets si répétitifs du domicile-travail (pour qui en ont un évidemment). Certes le plus efficace serait de travailler tout près de son domicile, de remettre à la mode les corons de nos cités minières par exemple.

Ou, plus facilement de prendre les transports en commun, mais si c'est possible pour certains (qu'on appelle alors les bons citoyens), ce n'est pas adapté pour les autres (donc les mauvais). Ou encore le covoiturage (trois Français sur quatre qui n'achèteraient plus de voiture, pensez donc !). On n'est pas bon ou mauvais citoyen suivant l'usage que l'on fait de la voiture, puisque on se trouve chacun avec des problèmes de déplacements différents ! Moralité : Examiner le cas de chacun, avant de le juger, bon ou mauvais !

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