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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 07:38

Eh oui, les urbains qui vont s'installer à la campagne pour fuir les inconvénients de la ville où, disent-ils, la vie devient insupportable, se retrouvent tout étonnés de ne pas conserver tous les avantages qu'ils avaient, et dont ils ne se rendaient même plus compte. Il en va de même d'ailleurs pour les ruraux qui viennent s'installer en ville, attirés par ses avantages présumés, alors que celle-ci évidemment a aussi ses inconvénients.

Ils veulent tous, les uns et les autres, « le beurre, l'argent du beurre et la jolie laitière qui va avec », comme on disait il y a bien longtemps déjà. A avoir cette mentalité, il vaudrait mieux qu'ils restent où ils sont au lieu d'aller chercher le bonheur ailleurs. Le bonheur, c'est dans la tête qu'il se trouve, plus que dans l'endroit où l'on habite !

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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 06:40

Quand on voit la peine que prennent beaucoup de touristes à écrire plus de deux mots sur le dos des cartes postales qu'ils envoient à leurs relations, on ne s'étonne même plus de trouver de stylos à bille qui n'écrivent que deux lignes, ça leur permet de trouver une excuse à bâcler une correspondance à laquelle seule une vieille coutume les force à s'y soumettre. On ne s'écrit plus, plus, semble-t-il, et pourtant, écrire est un délice pour certains d'entre nous.

C'est qu'il en reste de ces forçats de l'écriture, sinon à la plume au moins sur clavier, qui ne se retrouvent satisfaits qu'après avoir rempli leur dose de pages quotidienne. Et ce n'est pas Twitter ou même Facebook, qui rendront à ceux qui l'ont perdu le goût de l'écriture ! Comment se résoudre à aligner quelques mots tandis que les idées qui se bousculent dans la tête ne demandent qu'à sortir ?

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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 07:57

Les campagnes électorales à la papy, c'est bien fini, dites-vous, et pourtant, à la télé, on voit toujours des personnalités politiques faire leur marché pour y rencontrer leurs concitoyens. Et ce qui frappe alors, c'est l'importance des marchés en question, où la foule se presse devant d'innombrables commerçants.

Rien à voir avec nos petits marchés locaux, où les étals sont peu nombreux et les chalands toujours pressés. Trop pressés en tout cas pour se faire aborder par des importuns, qu'ils prennent toujours à première vue pour des quémandeurs, tant ces derniers sont nombreux à déambuler dans nos cités.

Quant aux hommes (et aux femmes) politiques, candidats aux prochaines élections, effectivement on les voit, dans la rue, de moins en moins en chair et en os, comme on disait jadis. Préféreraient-ils se comporter en êtres virtuels pour mieux se conformer au gré des souhaits exprimés par les électeurs et éviter surtout les paroles malheureuses que guettent toujours, avec avidité, leurs adversaires ?

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 07:36

Intéressante cette distinction entre ce que l'on réclame et ce dont on a besoin. Que réclame- t-on lorsqu'on entre dans une librairie, par exemple ? Généralement pas le livre qui nous conviendrait le mieux, en fonction de notre tempérament, de nos dispositions du moment, finalement celui dont on aurait besoin, mais le livre qui vient d'obtenir un prix par exemple, ou dont on a entendu parler, finalement un livre qui est réclamé par d'autres. Que l'on retrouve d'ailleurs souvent sur un présentoir qui s'offre au regard du visiteur pour faciliter son choix.

Alors, il y a la librairie en libre-service qui offre un choix considérable de publications, dans lequel le client se perd, le choix étant trop important. Et la librairie traditionnelle où le commerçant a peut-être moins de choix, mais une bonne connaissance de ce qu'il vend et peut utilement donner des conseils et orienter son client vers ce dont il a besoin et non vers ce dont il avait une plus ou moins vague connaissance en entrant dans la boutique.

Peut-être qu'alors l'acheteur prendra davantage conscience de cette distinction entre ce qu'il avait tendance à réclamer, influencé qu'il était par des considérations extérieures, et dont il n'avait guère besoin, et ce dont il se privait et qui était davantage nécessaire à son épanouissement, sachant que nous avons chacun des besoins spécifiques qui ne s'intègrent pas dans un cadre collectif. L'offre en volume peut être nettement supérieure à la demande, sans pour autant parvenir à la satisfaire...

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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 06:57

Avec les moyens de communication dont nous disposons désormais individuellement, la transmission d'informations peut se faire pratiquement instantanément et avec un grand nombre de personnes. Et c'est ainsi que les alertes à la bombe peuvent ameuter une foule, avant même que les autorités publiques par exemple puissent réagir si l'information est fausse ou fantaisiste. Nous n'en sommes plus à la panique de jadis qui mettait un temps certain pour se propager d'un groupe à un autre, lequel s'interrogeait sur ce qui créait la panique chez le premier avant de réagir lui-même.

Chacun réagit donc à une information sans en attendre la moindre confirmation, ce qui l'amène à réagir à tout et à n'importe quoi. Et à ne plus réagir à l'importance relative de l'information, mais à sa soudaineté. D'où un jugement qui, à force d'être sollicité à tort ou à raison, perd toute notion de repère, et se conduit de manière complètement désordonnée.

Un mouvement de foule comme s'il y avait alerte à la bombe, une vraie, alors qu'il ne s'agit que d'un inconnu d'hier, reconnu aujourd'hui, tout cela parce qu'il traverse une place qui en a vu bien d'autres, on n'est vraiment plus dans le domaine du raisonnable ! Mais cherche-t-on encore à l'être ?

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22 février 2014 6 22 /02 /février /2014 09:23

Signaler que seulement 183 femmes sont maires dans le Nord Pas de Calais sur 1545 communes, préciser que c'est peu, c'est un constat, un constat qui donc entraîne consensus, qui donc le nierait ? Mais ajouter que c'est pire (que la moyenne nationale), et non moins, ce n'est plus un constat mais un jugement de valeur, une prise de position en faveur de la parité homme-femme.

Or on peut parfaitement être pour l'égalité des droits et des devoirs, sans pour autant désirer la parité : qui prétendrait exiger que chaque profession, quelle qu'elle soit, ait autant d'hommes que de femmes dans ses rangs ? Ce serait peut-être une atteinte à la liberté individuelle, il est permis de se poser la question, donc de ne plus être dans le consensus : c'est un jugement de valeur.

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 07:11

La nature avait bien fait son boulot, un prédateur pour chaque espèce, jusqu'à ce que l'homme arrive... et décide de séparer les espèces animales en deux catégories bien distinctes : les nuisibles, qu'il faut éradiquer, et les utiles qui faut préserver et choyer.

Nuisibles et utiles à qui ? Mais à, lui, bien sûr, à son espèce, pas à la nature, car dans la nature il n'y a pas d'espèces nuisibles ou utiles, mais seulement des espèces différentes, des prédateurs qui s'attaquent à des proies, lesquelles sont prédatrices pour d'autres proies. La régulation du nombre de représentants de chaque espèce se fait... naturellement.

Mais l'espèce humaine est une espèce compliquée : parmi ses représentants, certains défendent certaines espèces animales, les estimant utiles, tandis que d'autres les attaquent, les estimant nuisibles, et finalement, ils en arrivent à se battre en eux pour savoir qui a tort ou raison. On en vient à se demander si l'espèce pourra toujours survivre à ses combats fratricides...

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 07:11

« Un quart des Américains ignorent que la Terre tourne autour du soleil et plus de la moitié ne savent pas que l'homme descend du singe, révèle une enquête aux résultats édifiants menée par la Fondation Nationale des Sciences, publiée vendredi » Comme les USA sont une démocratie, si plus de la moitié des Américains ne croient pas que l'homme descend du singe, c'est que cela doit être vrai, devraient conclure les vrais démocrates.

En fait, en Europe, quand la théorie de l'évolution s'est finalement imposée avec beaucoup de réticences, il faut le dire, on a trouvé une échappatoire pour calmer les violentes réactions de refus : non l'homme ne descendait pas du singe, lequel n'était que son cousin. La distinction était stupide, et pourtant elle satisfaisait il n'y a pas si longtemps !

L'ancêtre commun pouvait être « quelqu'un de bien » auquel on pouvait se référer, le singe un descendant dégénéré et l'homme la merveille de la nature. Evaluation stupide, et pourtant beaucoup d'entre nous en sont restés là. Aussi devons-nous prendre un peu de recul avant de considérer que les Américains ont un retard mental conséquent.

Quant à ignorer que la Terre tourne autour du soleil, c'est- à-dire à croire que la Terre est immobile et que le Soleil tourne autour d'elle, c'est encore la croyance de beaucoup dans le monde, et pas seulement du quart des Américains. La plupart des autres croient que la Terre tourne autour d'un Soleil immobile. Un Soleil immobile dans l'Univers, eh oui, aussi stupide, n'est-ce pas ?

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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 07:42

Il existe bon nombre de livres très intéressants qui ne parviennent pas, hélas, à trouver de lecteurs, il en est d'autres par contre, sur lesquels que je ne permettrais pas d'apporter un jugement, ne les ayant pas lus, ni même feuilletés, comme comme celui critiqué par Monsieur Copé qui se retrouve parmi les plus achetés (et donc probablement lus) ces temps-ci.

Comment assurer le succès à un livre aujourd'hui ? Question lancinante que se posent non seulement les auteurs et les libraires, mais aussi et surtout les éditeurs. Mais voyons, en suscitant le scandale ! Encore qu'ici, contrairement à bien d'autres cas, l'éditeur n'y soit pour rien, et le premier sans doute à être très agréablement surpris.

C'est que de la critique d'un homme politique sur une quelconque parution, on puisse aboutir à ce qu'une partie apparemment non négligeable de la population se porte au secours de la liberté d'expression bafouée et parte en croisade contre l'obscurantisme, n'est-ce pas le rêve de tous les publicitaires ? Certes, demain, on n'en parlera plus, mais en attendant, on vend, l'essentiel, non ?

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 06:31

Livres scolaires : doit-on donner un droit de regard aux parents ?

Répondre par oui ou par non à la question ? Evidemment, un clic et c'est fini, on a donné notre avis, mais comme il y aura des oui et des non, celui qui comme moi répond « oui » s'interroge sur ce qui peut en pousser d'autres à répondre « non ». Ne pas avoir un droit de regard sur les livres scolaires de sa progéniture, qu'est-ce à dire ?

Participer à leur rédaction, exercer un droit de censure, ce n'est évidemment pas de cela qu'il s'agit, mais bien de s'intéresser à ce que l'on enseigne à nos enfants, sachant que pour eux, la plupart du temps, les livres scolaires sont « paroles d'évangile » alors qu'ils doutent parfois, et souvent à un certain âge, de la parole de leurs parents. Admettre que le droit de regard des parents ne serait pas souhaitable, me semble terriblement destructeur de la famille, et je serais heureux de découvrir les commentaires, sans doute justifiés, de ceux qui sont d'un avis contraire.

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