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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 06:19

Des manifs, plus ou moins bien organisées, ce n'est pas cela qui manque par les temps qui courent, sous les motifs les plus divers, importants sans doute pour les participants, mais souvent secondaires pour les autres, qui ne se sentent pas concernés. Mais pourquoi manifeste-t-on ?

Généralement pour obtenir ce qu'on n'a pas, ou conserver ce que l'on risque fort de perdre, ou encore perdre ce que l'on a et dont on ne veut plus. Il s'ensuit que l'on manifeste pour augmenter ses droits ou diminuer ses devoirs, ou les deux à la fois, les premiers constituant a priori des avantages et les seconds des inconvénients, la plupart du temps.

C''est donc souvent par inacceptation du fait que les droits et les devoirs ne peuvent être dissociés, qu'une augmentation des droits devrait entraîner celle des devoirs. A ce rythme, les manifs ne risquent pas de disparaître, mais au contraire de toujours être plus nombreuses, sans pour autant atteindre un point d'équilibre satisfaisant, en droits et en devoirs, pour chacun...

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 07:36

Les sondages, c'est à la fois la meilleure, mais aussi la pire des choses. Tant qu'ils restent dans la zone indécise, dans la marge d'erreur (qu'on néglige d'ailleurs de nous rappeler), ils ne tuent le suspense de la consultation, et motivent donc certains de ceux qui allaient s'abstenir à faire leur devoir pour influencer le résultat.

Mais lorsque les sondeurs estiment que l'affaire est entendue, c'est l'inverse qui se produit : les abstentionnistes ne sont pas motivés pour y aller, les partisans de l'équipe considérée comme battue se démotivent, et aussi les partisans de l'équipe considérée comme triomphante, leur participation n'étant plus nécessaire.

Et l'on s'étonne ensuite que les abstentionnistes soient toujours plus nombreux. A supprimer les sondages, ou tout au moins à les diminuer, on aurait davantage de votants, ce qui est quand même un but recherché. Heureusement que, de temps en temps, les sondages se trompent, ce qui leur permet de se pérenniser !

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 07:31

Par rapport à l'insécurité, réelle ou ressentie, celle-ci dépend aussi de la claustrophobie, pour les gens qui en sont victimes évidemment, mais aussi plus ou moins pour les autres. La nature de l'être humain est de vivre à l'air libre et non dans les profondeurs de la terre, que celles-ci soient aménagées ou non. C'est une raison de plus pour les autorités publiques de veiller particulièrement à lutter contre l'insécurité dans l'enceinte du métro. D'autant plus qu'il est automatique, et que l'absence de personnel augmente encore les facteurs de malaise, la vidéosurveillance n'agissant qu'après coup.

Honnêtes gens que nous sommes, dès que nous nous posons la question nous avons tous une certaine méfiance dans l'usage du métro, peut-être devrions-nous avoir connaissance de ce que pensent ceux qui sont moins honnêtes que nous, c'est-à-dire les auteurs de mauvais coups spécifiques au métro ? Comprendre leur motivation, les méthodes employées, les heures qui leur conviennent, leurs endroits préférés, le choix de telle ou telle victime, aiderait à corriger les failles que nous constatons dans le domaine de la sécurité. On n'y pense pas et pourtant sans eux, c'est évident, le métro serait le moyen de transport en commun le plus sûr qui soit...

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 06:43

Même si les circonstances différent, il est des faits qui se jouent des décors. Le bambin qui joue avec un pigeon et qui éclate de rire à le voir picorer des miettes de pain avec voracité, peu importe qu'il accompagne sa mère qui, dans sa solitude, tend désespérément la main à un carrefour en ville, ou qu'il soit dans un parc public, au milieu d'une foule qui se prélasse sous les rayons d'un soleil printanier. Un enfant exprime le bonheur de vivre, et cela suffit à dérider le plus maussade d'entre nous.

Pourquoi faut-il que, quelques années plus tard seulement, le même enfant puisse se trouver d'un côté ou de l'autre de la barrière sociale qui s'établit entre, sinon les bons et les méchants comme certains vont jusqu'à l'imaginer, au moins entre ceux dont on apprécie la présence et ceux que l'on rejette ? Pourquoi se méfiera-t-on systématiquement des uns pour faire totalement confiance aux autres ? A les voir jouer avec un pigeon, ils étaient pourtant tout autant charmants.

Alors, de leur faute, parce qu'ils auraient apparemment mal tourné ou de la nôtre à cause des préjugés dont on ne sait toujours pas se débarrasser ? Mais si juger sans préjugés nous est impossible, alors évitons de juger...

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 09:24

Après la santé, vient la sécurité. Car même en étant bien portant, on est sensible aux problèmes de délinquance, pas tant ceux exprimés en pourcentage pour notre pays ou même pour notre région, mais à ce qui se passe dans notre commune, notre quartier, notre rue. Chacun pour soi d'abord, c'est bien connu. D'où cette importance de la délinquance alors que nous allons voter dans quelques jours pour installer une nouvelle équipe municipale

Constatons que pour les équipes sortantes, si tout ne va pas pour le mieux, croire que ça va de mal en pis, ce n'est qu'un sentiment, pas une réalité, de réels progrès ayant été accomplis pendant la mandature qui s'achève. Pour les équipes qui veulent remplacer les sortantes, l'insécurité est une réalité qui devient toujours plus angoissante, les équipes en place n'ayant pas fait ce qu'il fallait pour la juguler. Plus question de droite, de gauche ou du centre, dans ce type de discours : ce sont les élections municipales !

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 07:10

Droit de vote refusé aux étrangers, et devoir de vote non rempli par beaucoup (même parfois la majorité) de nos compatriotes, c'est effectivement un paradoxe. Peut-être d'ailleurs que c'est parce que les abstentionnistes sont aussi nombreux qu'on refuse le droit de vote aux étrangers, lesquels pourraient alors parfois devenir majoritaires, plus motivés qu'ils sont que les autochtones. Et ce n'est pas le droit de vote accordé aux autres habitants de l'Union européenne qui change la donne, puisque ceux-ci ne sont plus des étrangers, mais des membres de la même communauté, l'Europe !

Mais nous, Français, lorsque nous allons à l'étranger, voire y demeurons, recherchons-nous à participer à la vie politique du pays qui nous accueille ? Les invités n'ont pas tous les droits et lorsque nous sommes invités quelque part, en personnes bien élevées, on ne se mêle pas de tout, n'est-ce pas ? Et surtout, on ne cherche pas à imposer à nos hôtes des choses qui pourraient ne pas leur plaire. Alors, finalement, ce droit de vote aux étrangers, on peut être pour en vertu de certains principes, bien sûr, mais aussi être contre en vertu d'autres principes, n'est-ce pas ? Vaste débat en tout cas ...

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 06:58

Il n'y a pas si longtemps, on croit cela mais les années passent vite, on mangeait généralement chez soi, et on allait, parfois, au restaurant. Des restaurants donc pour s'y restaurer, avec entrée, plat principal, dessert et café, un minimum. Assis à une table et servi par du personnel habilité à le faire. On ne mangeait pas « sur le pouce », on y restait un certain temps, parfois même assez longtemps, on prenait le temps pour cela. Une manière de restauration classique telle que l'avaient connue nos ascendants, et telle qu'on se figurait que connaîtraient nos descendants.

Aujourd'hui, pour la plupart d'entre nous, tout a changé. Le midi notamment, on ne mange plus guère chez soi, on mange « dehors », un dehors qui, au lieu du seul restaurant traditionnel, peut prendre les aspects les plus divers. C'est que pour se nourrir, plus ou moins bien d'ailleurs, les possibilités, en ville évidemment, sont aussi nombreuses que variées.

La restauration rapide en libre-service, bien sûr, mais aussi les petites boutiques, les étals au choix limité, et maintenant les boucheries, les boulangeries, et autres bistrots qui sortent de leur cadre traditionnel pour vous proposer de quoi vous rassasier, puisqu'on mange debout, dans la rue si nécessaire. Et la santé, dans tout cela ? Le corps s'adapte, tant bien que mal, que voulez-vous, on n'a plus le temps de rien, même de manger, de nos jours.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 07:31

Un petit-fils, en vacances chez moi, se prépare à passer prochainement son permis de conduire et donc se doit d'étudier le code de la route. Code de la route qui était quand même plus sommaire il y a un demi-siècle et je comprends pourquoi aujourd'hui, cinq fautes sont tolérées à l'examen tandis qu'alors la moindre faute était éliminatoire.

Deux cents cas différents exposés dans un DVD, ce n'est pas la première fois que nous nous les passons, en fait chaque jour de cette quinzaine, et nous parvenons tout juste à ne pas dépasser le nombre d'erreurs acceptable. Alors, la prochaine fois que j'entendrais quelqu'un dire qu'il a raté le code, je n'aurais plus mon petit sourire en coin, lui signifiant de l'avoir eu...de mon temps.

Mais, s'il est normal qu'avoir son permis nécessite une excellente connaissance du code de la route, celui-ci apparaît si complexe que, l'examen une fois passé et réussi, la plupart des titulaires s'empressent de l'oublier, à voir la manière dont ils se conduisent alors au volant ! Sans doute serait-il intéressant de veiller à sa simplification pour que, après comme pendant le passage du permis, chacun veille à être un bon automobiliste, respectueux de sa sécurité... et de celle des autres ?

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 07:39

On a chacun des capacités différentes, innées ou acquises. Si elles sont innées, il s'agit de les développer, et cela peut se faire avec relativement de la facilité, puisqu'elles correspondent à notre nature, répondent à nos aspirations. Mais les acquérir et ensuite les développer lorsqu'elles sont loin d'être innées, cela demande beaucoup plus d'efforts et souvent aboutit à de moins bons résultats.

Ainsi, par exemple, le goût des maquettes, non pas celles qu'aujourd'hui que l'on fait par des moyens informatiques, mais de manière « classique » , c'est-à-dire en assemblant méticuleusement des petits bois de carton, de bois ou de métal pour reconstituer un ensemble cohérent, forcément cohérent puisqu'il est la configuration d'une certaine réalité, soit existante, soit à créer.

Il y a les nuls où rien ne semble sortir de valable de leurs mains, et ceux qui en sortent des choses formidables, mais ce n'est pas parce ces derniers sont plus intelligents que les autres, mais qu'ils sont plus doués pour ce genre d'activité, ce qui ne les empêche pas par ailleurs d'être nuls où les autres excellent , l'intelligence peut se manifester sous les formes les plus diverses.

Voyez ce qui se passe danse le cadre de l'école, quelque soit le niveau considéré : sont-ce les premiers de classe qui se trouvent ensuite dans la vie jouir de plus de réussite ? Encore qu'en parlant de réussite, on en vient à parler du bonheur, la grande chose de la vie, et là, ce n'est plus le rôle de l'Education nationale, mais des individus eux-mêmes, en leur âme et conscience...

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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 06:23

Bac +4 ou bac +5, est-il possible qu'il y en ait encore, en 2014, qui se figurent qu'il faut et il suffit de faire état d'un ou de plusieurs diplômes de ce niveau pour que les employeurs leur ouvrent les bras, conscients d'avoir face à eux des éléments de valeur qu'il s'agit de ne pas laisser filer ailleurs ?

C'est déjà oublier que des bacs +4 ou + 5, ça ne manque pas sur la place, avec tous ces étudiants qui restent le plus longtemps possible dans le giron de l'Education nationale, certains pour ne pas affronter la dure réalité. C'est ensuite ne pas comprendre que tout employeur a intérêt à embaucher un moins diplômé expérimenté et qui en veut plutôt qu'un super diplômé pas très motivé qui se retranche derrière son diplôme comme critère unique de sa valeur.

Est-ce à dire que de longues études universitaires soient néfastes, ou simplement inutiles ? Certainement pas, mais à condition que le but visé ne soit pas uniquement de trouver un emploi en rapport, mais pour une plus grande ouverture d'esprit sur soi-même et sur le monde qui nous entoure. Acquérir une bonne culture générale et se sentir bien dans sa peau ...avec ou sans tel ou tel diplôme, lequel n'est qu'un plus... un plus quand même évidemment !

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