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3 septembre 2016 6 03 /09 /septembre /2016 11:39

Rénover les églises en les transformant en lieux de vie en dehors de tout aspect religieux, parce qu’elles ne sont plus suffisamment fréquentées par les catholiques pratiquants, et coûtent trop cher à entretenir, excellente idée, n’est-ce pas ? Mais pourquoi ne pas plutôt conserver leur vocation de lieux de culte, en les partageant avec les autres religions monothéistes, puisque toutes adorateurs d’un seul et même Dieu sous des formes différentes, certes, mais voisines, dans un oecuménisme recherché par beaucoup de fidèles depuis si longtemps.…et chacun trouverait ainsi un lieu de culte à sa portée. Et on conserverait alors toujours aussi franchement la distinction entre le laïc et le sacré

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1 septembre 2016 4 01 /09 /septembre /2016 11:43

Les chiens distinguent mots et intonation, une étude scientifique nous le confirme, mais qui donc doutait de cette capacité de la part d’un animal aussi proche de l’être humain ? Et pourquoi faudrait-il que cette capacité se limite à l’espèce canine ? N‘est-ce pas le cas de toutes celles qui ont des contacts avec notre espèces et qui ont une certaine capacité cérébrale ? Les mots que nous utilisons n’expriment qu’une partie de ce que nous voulons transmettre, et c’est toute la difficulté de l’écrit par rapport à l’oral, écrit qui est reçu différemment suivant les dispositions de lecteurs.

Le même texte peut-être interprété tout à fait différemment d’une personne à l’autre, et l’on sait alors ce qui advient des « petites phrases », surtout les assassines, isolées de leur contexte ! Un mot peut avoir, non les seulement les significations brutes que lui donne un dictionnaire, mais engendrer de multiples réactions éventuellement contradictoires. On dit parfois que « les paroles s’envolent, mais les écrits restent », n’empêche que les paroles une fois envolées, ce qui reste, l’écrit, n’en est qu’un condensé, et c’est heureux, finalement, car alors il sert de base à des tas de possibilités de réflexi
on.

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30 août 2016 2 30 /08 /août /2016 07:40

Il y a deux siècles et demi, Voltaire, qui n’avait pourtant rien d’un religieux, dans son Traité sur la tolérance, invoquait Dieu pour qu’il fasse le nécessaire afin que les hommes cessent de se haïr, de se persécuter, pour finalement des motifs qui ne sont que de bien peu d’importance.

C’était il y a longtemps, et si son texte est toujours hélas d’une brûlante actualité, les circonstances ont bien changé, car si alors Voltaire pouvait faire appel à un Dieu créateur pour régler les problèmes humains, lequel alors devenait le responsable de tout le mal régnant sur terre, les croyants d’aujourd’hui dans leur quasi-totalité sont comme les athées.

Ils se sont persuadés que la solution des problèmes qui terrifient les humains sont entre leurs mains et qu’ils ne doivent plus attendre que la solution vienne d’ailleurs. Cela devrait tous les motiver, mais il semble bien que globalement ce ne soit pas encore le cas, n’est-ce pas ?

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27 août 2016 6 27 /08 /août /2016 10:12

On peut discuter des limites de l’Education nationale et de son rôle dans l’éducation proprement dite des enfants qui lui sont confirmais, mais dans le domaine de l’instruction publique, un consensus se fait avec les élèves et les parents d’élèves sur l’intérêt qu’il y aurait à rendre obligatoires certains apprentissages et ce, parfois, bien avant la dernière année de collège. Comme celui de savoir nager correctement, de connaître le code de la route et d’en passer l’examen, d’apprendre les gestes qui sauvent, et la liste n’est pas sans doute exhaustive, c’est bien dans le domaine de l’instruction publique.

Et pour tout cela, on peut considérer que les enseignants sont parfaitement capables dans leur ensemble d’y mener la classe qu’ils ont en charge. Reste cette charge toute récente d’inciter leurs élèves à avoir une attitude adéquate en cas de menace terroristes, et là peut-être faut-il se montrer plus circonspect et faire appel souvent à des spécialistes, car des exercices mal conduits peuvent amener certains enfants à ne pas en retirer des effets favorables, mais au contraire à les traumatiser durablement. Quand on voit le comportement des adultes en certaines circonstances, on peut douter du résultat sur des enfants …

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25 août 2016 4 25 /08 /août /2016 08:30

L’être humain naît et grandit dans le cadre d’une communauté plus au moins importante, de quelques personnes à un grand nombre d’individus et acquiert ainsi progressivement des connaissances sur le monde qui l’entoure, puis petit à petit sur lui-même par comparaison. Ce qui ne signifie nullement qu’il devient un clone de ses semblables, puisque dans chacun des innombrables domaines qu’il découvre, il peut adopter entièrement la position de la communauté ou au contraire prendre une position qui lui est personnelle, différente voire contradiction, avec toutes les nuances que l’on peut alors imaginer. Au global, donc, certaines caractéristiques que l’on retrouve dans toute la communauté, et d’autres particulières, émanant à la base de la communauté mais adaptées différemment suivant les individus. Ce que l’on distingue aisément lorsque l’on est un observateur extérieur à la communauté, mais plus difficiles à distinguer lorsque l’on est soi-même de la communauté. C’est que de l’extérieur, on globalise pour ensuite approfondir éventuellement le cas particulier, tandis que de l’intérieur on part du cas particulier (de soi) pour généraliser ensuite, par un chemin inverse du précédent, de l’extérieur, du tout à l’unité et de l’intérieur de l’unité au tout. De l’extérieur, je pars de la communauté pour examiner le cas particulier et en distinguer les différences. De l’intérieur je pars de moi-même en tant qu’individu et j’examine en quoi la communauté est différente de moi.

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23 août 2016 2 23 /08 /août /2016 10:04

Echanger les domiciles pendant la période des vacances, certains sont prêts à le faire, une fois éliminé, en tout cas négligé, le risque de tomber sur des gens qui ne seraient pas respectueux du bien d’autrui. Mais pour d’autres, la chose semble impensable pour un raison bien différente : leur domicile n’est pas seulement le lieu où se trouvent leurs affaires plus ou moins personnelles, mais un endroit qui n’appartient qu’à eux, qui concerne leur intimité, et qui, habité par d’autres, même pendant une courte période, laisserait le sentiment d’une violation de domicile.

Un sentiment sans doute davantage partagé en maison individuelle qu’en habitat collectif, et dépendant aussi du nombre d’années d’occupation. C’est donc un sentiment moins ressenti chez les jeunes que chez les anciens, dont le domicile fait partie intégrante de leur existence. On est loin là de songer à une rentabilité financière, l’échange se limitant éventuellement entre les membres d’une même famille suffisamment proches pour ne pas se cacher des choses, des choses qu’on ne pourrait songer à partager avec des inconnus, avec pour seul motif une certains rentabilité

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21 août 2016 7 21 /08 /août /2016 09:15

Alors que se terminent les Jeux Olympiques à Rio, nous avons eu deux semaines durant d’innombrables spectacles d’athlètes nous montrant des corps de rêve, tant côté féminin que masculin, un étalage que nous sommes loin de retrouver à la plage ou à la piscine, n’est-ce pas, des lieux où chacun voudrait pourtant se sentir à l’aise pour se détendre sans contrainte. Alors, évidemment il y a ceux qui n’ont rien à cacher, esthétiquement parlant, et les autres. Beaucoup d’autres, hommes et femmes naturellement.

Et parmi ceux-ci, certains qui, malgré leurs imperfections, c’est le moins qu’on puisse dire, n’hésitent pas à les étaler sans la moindre gêne. Mais il ne faudrait pas oublier ceux qui ne sont vraiment pas fiers de se montrer ainsi à découvert, renonçant même aux plaisirs de la plage ou de la piscine. Alors, pour ceux-là, le débat sur le burkini prend une toute autre orientation, ni politique, ni religieuse. Ils sont franchement « pour », n’en déplaise à ceux qui tiennent à montrer leurs corps, la plage ou la piscine constituant d’excellentes occasions.

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19 août 2016 5 19 /08 /août /2016 10:48

Parce qu’il a raté la médaille d’or d’un centième de seconde, un champion de la classe de Florent Manaudou envisage de mettre fin à sa carrière internationale. Parce qu’il est battu d’extrême justesse à la perche Lavillenie se désole d’une médaille d’argent. Pour ne pas finir deuxième aux 400 mètres féminin, Shaunae Millet se précipite à plat ventre à l’arrivée.

Comme si arriver deuxième dans une compétition devenait déshonorant, le symbole même du raté. Le podium, jadis tant désiré, ne sert au deuxième et au troisième qu’à consacrer le triomphe du premier. Tout est pour lui, rien que pour lui. Pire, on en vient à penser qu’il vaut mieux finir dans les profondeurs du classement, là au moins on reste dans l’anonymat, on n’inspire plus la compassion de l’opinion publique. Mais où allons-nous dans un monde où ce qui importe n’est plus de se réaliser et de tenter de se surpasser, mais uniquement de battre l’autre, tous les autres sans exception. L’important n’est plus de participer !

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17 août 2016 3 17 /08 /août /2016 07:55

Quelques pétards qui éclatent au milieu d’une foule et c’est la débandade, où chacun, se prétendant - à froid - ne pas avoir peur du terrorisme avec le degré de protection armée que nous assurent les pouvoirs publics, est prêt à tout, même le pire s’il le fallait, pour sauver sa peau, sauf quelques-uns qu’alors on considère comme des héros. Dans quel monde vivons-nous ?

La panique qui saisit la foule, annihilant les sentiments humains individuels, c’est terrible, ça existe depuis toujours, mais c’est encore et même plus que jamais d’actualité. Alors, le remède ? Eviter la foule anonyme évidemment.

Rien à voir avec le fait de se replier sur soi, de vivre en ermite, loin du monde et du bruit. mais, tout au contraire, de favoriser les contacts entre humains dans des rassemblements d’ampleur raisonnable où l’on se sent encore pleinement soi et pas seulement un clone parmi tant d’autres.

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15 août 2016 1 15 /08 /août /2016 17:52

Après les attentats de Paris et surtout celui de Nice du mois dernier, le mot d’ordre était de montrer aux terroristes que l’on n’avait pas peur, et que, loin de se retrouver moins nombreux désormais dans les manifestations, tout au contraire on veillerait à augmenter encore le nombre de participants, les forces de sécurité se déployant en conséquence. Et chaque organisation se félicitant ou se désolant suivant les cas.

Mais ces horribles meurtres ne devraient-ils pas aussi être l’occasion, si possible, de prendre un peu de recul et de se poser une question : les manifestations de masses imposantes sont-elles la meilleure expression du « bien vivre ensemble » ? N’est-ce pas au contraire, dans des manifestations collectives d’ampleur plus raisonnable que peut mieux s’exprime ce noble sentiment ?

Dans une foule énorme, nous ne sommes plus nous-mêmes, mais anonymes parmi d’autres tous aussi anonymes, tandis que dans une assemblée d’ampleur plus modeste, nous entretenons avec notre voisinage de véritables relations humaines et pouvons apprécier individuellement le plaisir de « bien vivre ensemble », quelles que soient notre origine, notre condition sociale, notre religion, notre passé, chacun étant un cas different des autres.

Et si le carnage de Nice avait changé, dans le bon sens, nos comportements, les innocentes victimes n’auraient pas été lâchement assassinées sans que nous en tirions un enseignement de vie en société dès à présent. Pour rendre hommage à leurs sacrifice, nous leur devons bien cela, n’est-ce pas ?

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