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23 mai 2016 1 23 /05 /mai /2016 16:46

Me revient en mémoire une aventure qui m’est arrivée il y a tout juste un demi-siècle. Je venais d’être nommé (il fallait bien un volontaire, pas toujours facile à trouver) président d’une association d’élèves ingénieurs, et me trouvais parmi d’autres sur une estrade devant quelques centaines de personnes. En tant que simple représentant, pour faire masse en quelque sorte et ne devant pas pour autant intervenir, quand subitement le président de séance annonça au public que j’allais prendre la parole sitôt sa propre allocution terminée.

La catastrophe, la panique qui ne vous empêche pas de penser, mais sans qu’une aucune pensée cohérente ne puisse vous venir à l’esprit. Mon tour arriva…j’ai dû bredouiller quelques mots inintelligibles, dont je n’ai plus la moindre souvenance. Terribles moments, mais, oh combien salutaires ! Revenu de mes émotions, je me suis juré que jamais plus on ne pourrait me prendre au dépourvu en aucune circonstance et depuis, vous pouvez m’en croire, j’ai tenu parole, même dans des occasions apparemment délicates. J’avais enfin acquis, ce pour-là, la confiance en moi…

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21 mai 2016 6 21 /05 /mai /2016 08:58

Décidément, l’être humain ne change guère d’une génération à l’autre, alors que pourtant tant de choses changent dans son environnement. Ce doit être parce que l’inné est toujours bien là, et que l’acquis disparaît dès qu’un imprévu survient. Un retour aux sources en quelque sorte.

Voyez ce qui ce passe ces jours-ci : l’opposition à la loi El Kromri devenait quelque peu routinière, avec ces casseurs qui animaient les manifs, alors arrivent les routiers qui empêchent les stations-service d’être alimentées en carburant et c’est le branle-bas de combat chez des êtres qui, pourtant, se distinguaient par leur calme devant les péripéties de ma vie sociale.

Risquer de ne plus avoir de carburant à mettre dans le réservoir de la voiture, quoi de plus abominable que cela, c’est un déni de démocratie, laquelle prescrit la liberté de pouvoir aller n’importe où, en toute liberté. Et l’on se retrouve des décennies en arrière, dans les années sombres, avec les bidons qui sortaient des réserves pour tenter de faire les provisions indispensables.

Et les préfets qui prennent des arrêtés pour restreindre ces profiteurs qui voulaient stocker le précieux carburant au mépris de la plus élémentaire sécurité. Que les grèves des routiers maintiennent la pression, et la loi EL Kromri ne sera plus qu’un souvenir, elle qui n’est déjà pas appréciée par la majorité de la population. Les casseurs alors pourront aller se rhabiller, car « casser du routier », ce ne serait vraiment pas prudent, n’est-ce pas ?

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19 mai 2016 4 19 /05 /mai /2016 10:05

A construire des immeubles collectifs avec en sous-sol la place d’une seule voiture par foyer, on se retrouve évidemment avec des tas de voitures qui stationnent dehors, soit celles des résidents, soit celles des gens de passage. Et comme les PV pour mauvais stationnement ne sont pas régulièrement apposés sur les pare-brise des contrevenants, lorsque une campagne de verbalisation est enclenchée, elle soulève assez logiquement des protestations. « On ne pouvait pas prévoir ! ».

On stationne donc trop souvent sur des emplacements de stationnement interdits sans être sanctionné au point qu’on en prend l’habitude. Solution : des PV plus régulièrement distribués. Mais il semble que beaucoup d’automobilistes ne partageraient pas non plus cette solution. qui aurait pourtant le mérite de la simplicité : un mauvais stationnement = un PV quasiment assuré. Il semble que ce soit vraiment impossible de mettre tout ce monde d’accord, n’est-ce pas?

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17 mai 2016 2 17 /05 /mai /2016 08:26

Utiliser les réseaux sociaux, oui, à la fois pour les alimenter par nos propres commentaires ou réflexions et y puiser toutes sortes d’informations, mais à la condition de pouvoir en bloquer l’accès aux indésirables, des individus qui ne pensent qu’à nous submerger de commentaires stupides ou injurieux. Indésirables en ce qui nous concerne, peut-être pas indésirables pour d’autres évidemment, il ne s’agit pas de les empêcher de s’exprimer, la liberté d’expression existe et c’est une liberté fondamentale, mais avoir la possibilité de ne pas être en relation avec ces gens-là.

En tant que personne privée, c’est évident, mais se pose la question pour les personnes publiques. Celles-ci peuvent ou même doivent avoir leur vie privée. A elles de veiller à séparer vie privée et vie publique. A elles, oui, mais aussi à leurs correspondants, et là, les dérives non seulement sont possibles, mais fréquentes. De quoi même faire hésiter certains à se lancer dans une quelconque vie publique, où ils risquent de ne plus s’appartenir, c’est-à-dire à n’être plus que ce que les autres pensent d’eux. De quoi alors se retirer de la vie publique pour se retrouver tels qu’ils sont vraiment …

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15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 07:51

GPS

Le GPS est un outil formidable quand on se souvient du temps que l’on perdait jadis à trouver certaines adresses, mais un outil qui ne doit pas faire oublier que celui qui est le responsable du chemin qu’emprunte une voiture, c’est son conducteur. Le GPS vous indique la route qui existait…il y a un certain temps, et qui n’est peut-être plus la même lorsque vous y passez. Alors, si vous tombez dans un embarras dont vous avez beaucoup de mal à vous sortir, n’en accusez pas le GPS, mais vous-même d’avoir déléguer à un simple outil une responsabilité que vous deviez vous-même assurer. Le drame aujourd’hui, c’est de perdre le sens de ses propres responsabilités en les confiant, même plus à des humains, mais à des engins, censés vous rendre service, mais dont vous devenez les esclaves sans même vous en rendre compte, puisque cela se fait petit à petit. Vigilance, n’est-ce pas, sinon, jusqu’où irez-vous dans votre soumission ?

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13 mai 2016 5 13 /05 /mai /2016 09:04

« La violence orages a été levée dans les Hauts de France en raison de l’amélioration des des conditions météorologiques », voilà qui est interprété comme une bonne nouvelle que nous envoie la nature, alors qu’il ne s’agit que d’erreurs de prévision de la part de la météo. Erreurs humaines qu’on peut parfaitement comprendre, encore faut-il l’avouer et ne pas considérer que c’est la nature qui est fantasque. Ceci dit, donner la météo donnée globalement par département expose aux annonces fantaisistes.

Ainsi le département du Nord qui s’étire le long de la frontière belge ne devrait pas avoir les mêmes annonces météo à Dunkerque, Lille et Maubeuge, tant les variations atmosphériques peuvent être différentes. Comme le fait ressortir notre journal régional dans sa page Météo. Il faut dire qu’à la télé, les multiples messages météo n’existent que pour placer de la pub, avant et après, pas pour renseigner nos compatriotes.

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11 mai 2016 3 11 /05 /mai /2016 08:17

Il n’y a pas de fumée sans feu, que l’on interprète bien rapidement par il n’y a pas rumeur sans une part de vérité, alors qu’une rumeur peut être évidemment aussi vraie que fausse. Mais pourquoi donc croit-on qu’une rumeur cache toujours une part de vérité ? Sans doute parce que dès qu’une rumeur circule, celui qui en est victime jure de son innocence, alors que, pas toujours évidemment mais parfois, il est finalement reconnu coupable, donnant ainsi un fondement de vérité à une rumeur quelle qu’elle soit.

Et à celui qui ne connaît que la rumeur, mais ignore tout a priori de la vérité, c’est la rumeur qui le fait réagir, la vérité il ne la connaître sans doute que plus tard, mais en attendant, c’est bien la rumeur en laquelle il croit et que surtout il propage. Et la presse n’y échappe pas : une information, quelle qu’elle soit, ne peut pas attendre que la part de vérité, s’il y en a une, éclate, sinon elle n’est plus d’actualité, n’est-ce pas ? Alors, par précaution, elle emploie parfois le conditionnel, mais sans trop y insister, et la rumeur s’amplifie…

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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 14:45

Nos compatriotes aujourd’hui peuvent se demander pourquoi on célèbre toujours le 11 novembre 1918, un siècle bientôt, alors que le 8 mai 1945, plus récent, s’efface peu à peu de la mémoire collective. C’est qu’il s’agit de deux dates bien différentes. En 1918, les deux armées ennemies sont face à face, encore très puissantes l’une et l’autre et capables de se battre chacune jusqu’à la victoire finale, et l’armistice, c’est la surprise : la fin de la première guerre mondiale, qui a été particulièrement terrible chez nous.

En 1944, c’est la libération progressive du pays qui a été pleinement vécue par la population, à l’exception de quelques poches de résistance, dont Dunkerque. Le 8 mai 1945, c’est un ennemi à bout qui signe un acte officiel de capitulation sans conditions parce qu’il ne peut plus faire autrement, tandis qu’en Extrême-Orient, la lutte se poursuit contre les Japonais. Que les deux événements n’aient pas aujourd’hui la même portée historique pour nos compatriotes, ça peut se comprendre, non ?

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7 mai 2016 6 07 /05 /mai /2016 09:49

Un rêve pour la plupart des personnes âgées qui s’en expriment : échapper à la maison de retraite ! Rester chez soi, échapper à ce milieu que certaines jugeraient d’ordre carcéral, dans un reste de liberté allant s’amenuisant à mesure que le temps passe, entouré d’autres pensionnaires estimés plus diminués que soi, un endroit où l’on mettrait «les vieux» pour qu’ils n’encombrent plus inutilement la société.

La mentalité collective a bien changé depuis le temps où l’on considérait qu’après avoir bien servi la société dans le cadre de leur vie professionnelle pendant tant d’années, ceux qui avaient un certain âge méritaient une vie plus tranquille et avaient droit à tous les égards de la part des actifs. Que pensent de cette évolution sensible des mentalités, ceux qui sont chargés de prévoir les conditions de vie de nos aînés ?

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5 mai 2016 4 05 /05 /mai /2016 11:47

Même en n’étant plus directement concernés, on ne peut admettre qu’en période scolaire des classes se trouvent sans professeur, l’absence d’un titulaire devant amener la présence d’un remplaçant dans un délai quasi-immédiat. Si certains élèves supportent l’absence même prolongée de professeur, pour des raisons que l’on imagine facilement, on comprend la réaction des parents d’élèves, navrés de voir leur progéniture laissée à l’abandon, alors qu’il y a tant à apprendre.

Et la première réflexion qui vient à l’esprit des parents concernés, c’est bien qu’il ne semble pas avoir assez de remplaçants disponibles pour pallier les absences des titulaires, mais est-ce la solution que de multiplier le nombre de remplaçants ? Le rôle d’un professeur titulaire est d’être présent dans la classe qui lui est attribuée, pas d’avoir à sa disposition un remplaçant au pied levé au cas où…

N’est-ce pas plutôt du côté de l’absentéisme des titulaires que la solution devrait se trouver, sachant cet absentéisme très élevé, en moyenne évidemment, comparé à beaucoup d’autres professions, notamment celles exercées dans le privé. Non que ces absences seraient considérés comme injustifiées, mais que les conditions d’exercice de la profession de professeur d’école devraient être revues compte-tenu de ce fort absentéisme constaté?

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