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3 juillet 2016 7 03 /07 /juillet /2016 08:17

Il est des fois où je voudrais terminer une page que j’ai bien commencé, afin de pouvoir passer, plus tard, directement à la suivante, il ne reste parfois que quelques lignes, ces quelques lignes si vite écrites quand l’on possède son sujet, lorsque quelque chose nous intéresse. Mais là, rien, incapable d’aligner quelques mots, le vide complet, comment est-ce possible alors que les sujets potentiels ne manquent pas ?

C’est que, si la lecture peut-être passive, peut-être l’est-elle souvent, l’écriture ne l’est pas. l’écriture, à part la recopie de textes évidemment, c’est un travail de création, et la création passe par des moments de creux où rien ne vient. C’est terrible, parce qu’alors le temps ne passe que très lentement, trop lentement, et l’on perçoit quelque chose qui doit ressembler à de l’ennui, c’est un vide cérébral, le néant. Et, tout coup, on ne sait trop pourquoi ni comment, ça redémarre, heureusement !

Mais alors, chez celui qui n’écrit pas, qui n’écrit jamais, et qui ne compense pas ce manque pour des créations les plus diverses, d’un tout autre ordre, et il y en a des gens comme ça, comment passe-t-il son temps ? A penser à rien ? Mais pourrait-on ne penser à rien, penser c’est penser toujours à quelque chose, et si ce quelque chose n’est que du passif, est-ce vivre sa vie que de végéter ainsi, à ne jamais rien créer ?

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30 juin 2016 4 30 /06 /juin /2016 06:51

Dire qu’il y en a pour penser que le referendum, c’est la consultation miracle par excellence pour résoudre un problème épineux démocratiquement, alors qu’en fait, c’est le moyen le plus sûr de dresser la moitié des consultés contre l’autre, alors qu’antérieurement ils arrivaient au moins à se tolérer. Répondre simplement par oui ou par non à une question préoccupante, c’est se passer de tous les compromis et de toutes les nuances possibles, c’est se radicaliser alors qu’au départ on n’en avait généralement pas l’intention, c’est dresser un obstacle durable et inutiles entre deux parties qui devaient être faites pour s’entendre, moyennant quelques concessions. Voyez le referendum de 2005, on en parle encore et pas en bien, et le Brexit maintenant, où cela mènera-t-il les intéressés ? Referendum peut-être , mais attention, ne pas en faire une panacée pour régler les problèmes que ne savent pas résoudre nos représentants dans leur diversité d'opinions

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28 juin 2016 2 28 /06 /juin /2016 07:35

Mourir au camp d’honneur dans le Pas-de-Calais ou dans la Somme n’avait pas d’importance, si l’on peut s’exprimer ainsi, et d’autant moins maintenant que Pas-de-Calais et Somme se retrouvent dans la même région, les Hauts de France. Seulement voilà, on a eu l’idée, par ailleurs excellente, de créer ce splendide monument commémoratif qu’est l’ Anneau de la mémoire en citant tous les noms des victimes militaires de la Première guerre mondiale, la Grande Guerre, tombés dans le Nord-Pas de Calais, mais pas dans la Somme, il fallait bien se fixer une limite, encore fallait-il alors ne pas commettre d’erreur géographique. Et Morval, commune du Pas-de-Calais enclavée dans la Somme fut oubliée. Une erreur administrative, de loin la plus difficile à corriger, n’est-ce pas? Trois cents soldats qui meurent dans ce petit village, sur le front de la guerre des tranchées, dont les familles méritent réparation : à quand leur inscription sur les panneaux de l’Anneau de la mémoire ?

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26 juin 2016 7 26 /06 /juin /2016 10:41

Non, le bénévolat n’est pas mort, tant de la part de ceux qui n’éprouvent pas le besoin de se faire des revenus supplémentaires que des plus pauvres. Par exemple, notre pays vient d’être touché un peu partout par des inondations et, spontanément, sans la moindre concertation, des tas de bénévoles sont venus au secours des sinistrés, et pas à charge de revanche, sans arrière-pensées. Que les associations en général se plaignent de ne plus trouver de bénévoles pour remplacer les départs, c’est peut-être parce que le bénévolat à changé de forme

Il ne s’agit plus de s’intégrer en permanence dans une organisation déterminée, d’être un parmi d’autres, et de penser ainsi que l’union fait la force, mais d’agir individuellement, suivant les émotions ressenties, quitte à se retrouver à l’occasion dans un mouvement de foule ayant un objectif ponctuel bien défini. Mais n’allons pas jusqu’à prétendre que le bénévolat est mort parce qu’il ne se manifeste plus guère à l’intérieur de structures conventionnelles.

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24 juin 2016 5 24 /06 /juin /2016 09:32

Plongé dans les commémorations du centenaire de la guerre 1914-1918, on semble avoir mis au rancart la guerre 1939-1945 pourtant plus récente, tout au moins chez nous, car à l’échelle de la planète, les souvenirs ne sont pas les mêmes. Toutes proportions gardées, la France du Nord et de l’Est était au coeur de la Première guerre mondiale, tandis que pour la Seconde, c’est plutôt la Normandie qui en a le plus souffert. Alors assisterons-nous bientôt à un désintérêt de14-18 au profit (si l’on peut dire) de 39-45 ?

Ce n’est pas certain car en 1914, tous nos compatriotes s’étaient unis contre l’envahisseur, alors que lors de la dernière guerre, la collaboration de certains avec l’ennemi avait considérablement brouillé les cartes. Il y a trois quarts de siècle de cela, espérons que pour le centenaire, on aura enfin tourné la page pour commémorer cette guerre dans une parfaite unité s’exprimant dans le « plus jamais ça » et une ardente volonté, partagée sans la moindre arrière-pensée, de paix universelle…

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21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 07:36

« Errare humanum est » et l’on s’arrête là lorsque l’on fait une erreur que l’on n’aurait pas dû commettre, s’auto-excusant ainsi de tous nos écarts. C’est comme « le risque zéro n’existe pas » qui permet aussi de répondre par avance à toutes les objections que l’on peut nous faire sur une conduite qui pourtant n’a pas été irréprochable. Pratiques ces citations, n’est-ce pas ? Sauf qu’elles ne sont que le début d’une phrase qui ne devrait jamais être séparé de sa suite, comme nous le rappelle ce lecteur de Valenciennes : « Errare humanum est, perseverare diabolicum »… persévérer dans l’ erreur est diabolique !

Une condamnation sans appel de la récidive…que la justice devrait toujours avoir à l’esprit. Mais comment se fait-il que des tas d’erreurs soient possibles à l’heure de l’informatisation ? N’est-ce pas au contraire une conséquence de l’informatisation à outrance puisque celle-ci s’accompagne d’une déshumanisation rendant toutes les erreurs acceptables, alors que le simple bon sens qu’ont la plupart d’entre nous leur auraient permis de s’interroger sur leur validité, un certain bon sens que n’ont pas évidemment, pour le moment en tout cas, nos machines informatiques les plus perfectionnées.

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19 juin 2016 7 19 /06 /juin /2016 07:39

Sans même nous étendre sur les explications de texte, il reste six sujets qu’on peut qualifier de classiques, dont j’avoue, en tant que personne ne passant pas l’épreuve évidemment, que la première difficulté serait de choisir lequel. « Vous avez quatre heures » il ne s’agirait pas de passer trop de temps à faire ce choix, ça doit être pour cela qu’on en donne que deux par série.

Et même alors…encore que les deux sujets fassent appel à des réflexions bien différentes. Mais, ce qu’il ne faudrait pas oublier, lorsque l’on a un certain âge, voire un âge certain, c’est que l’expérience de la vie a ouvert des horizons que ne peuvent avoir ces lycéens. Alors sans doute puis-je en choisir un et le développer à ma façon …sans devoir me poser la question de la note qui me serait attribuée.

Ce doit être quand même un souci majeur pour les candidats, ne pas choisir le sujet qui a de prime abord leur préférence, qu’ils traiteraient sans doute hors examen, mais celui avec lequel ils risquent d’avoir la meilleure note (ou la moins mauvaise pour ceux qui n’apprécient pas l’exercice). En tout cas, on peut leur donner un conseil : ne pas tirer à pile ou face, on s’y trompe une fois sur deux !

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16 juin 2016 4 16 /06 /juin /2016 08:07

Neuf chances sur dix de l’avoir pour les optimistes, cela signifie par avance qu’ils l’auront et pour les pessimistes que la malchance ne les quittera pas à cette occasion. On est loin des résultats de jadis, mais l’objectif visé n’est-il pas que ceux qui vont jusque là l’obtiennent du premier coup, ou sinon l’année suivante en conservant le bénéfice de leurs meilleures notes ? Neuf sur dix, il en reste quand même sur le pavé à échouer au bac aujourd’hui alors que l’examen est considéré, à tort ou à raison, comme facile, ou au moins à la portée de l’élève moyen, cela conduit-il ceux qui ne le décrochent finalement pas à végéter par la suite dans de conditions de vie précaires, alors que les bacheliers se voient offrir un bel avenir ? C’est une question qu’on pouvait se poser jadis, car, aujourd’hui, bac ou pas bac, on ne peut pas dire que l’avenir s’ouvre sous les meilleurs auspices pour nos jeunes, n’est-ce pas ? Disons qu’il vaut mieux l’avoir, quand même, mais que la route est encore longue …

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14 juin 2016 2 14 /06 /juin /2016 09:36

Se surpasser, faire quelque chose qu’on croyait ne pas être capable de faire, procure une sensation forte, qu’il serait regrettable de ne jamais connaître car c’est dans le dépassement de soi que l’être humain se réalise, pas dans le train-train quotidien d’une banale existence. Alors, avec notamment les nouvelles technologies offertes à chacun d’entre nous, s’est développé, non seulement ce désir de surpassement personnel, mais surtout celui de faire connaître aux autres, au monde entier si possible, ce que l’on est capable de faire. Exécuter des choses que personne d’autre ne ferait, et surtout le faire savoir, a supplanté celui de son dépassement personnel. C’est aux autres qu’il faut prouver qu’on est le plus fort, plus qu’à soi-même. Et alors, on ne connaît plus de limites raisonnables, on perd le sens de la mesure, et les risques croissent parfois jusqu’à ce que l’irréparable arrive…

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12 juin 2016 7 12 /06 /juin /2016 07:45

Dans la plus petite association, pour des sujets qui n’ont pourtant guère d’importance, lors de l’assemblée générale, on vote à bulletins secrets. C’est un peu moins rapide qu’à main levée, mais c’est conforme aux statuts et personne ne trouve à redire. Pourquoi donc, en effet, lorsqu’il s’agit d’un sujet d’importance comme la grève, concernant parfois le fonctionnement de tout un pays, cette règle du bulletin secret n’est-elle pas appliquée, non seulement pour solder un conflit, comme il est suggéré, mais aussi pour le déclencher ? Le droit de grève est dans la constitution, n’y touchons surtout pas, mais pas celui de permettre à quelque-uns, les dirigeants, d’imposer leur point de vue à la masse de leurs adhérents par la gêne, voire le risque, qu’ils éprouveraient à montrer le leur lorsqu’ils n’étaient pas du même avis. Alors, le droit de grève deviendrait vraiment démocratique, chacun exprimant librement son avis.

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