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1 novembre 2016 2 01 /11 /novembre /2016 07:42
           Ne confondons pas l’internement des tziganes dans des camps par le régime de Vichy qui était une mesure inadmissible en flagrante contradiction avec les droits de l’homme, avec le « livret de circulation » exigé des gens du voyage qui répondait à une toute autre motivation. Cele signifiait qu’on ne concevait pas l’identité complète d’un citoyen sans que ne soit connu son lieu de résidence, partie considérée comme indispensable pour son identification. Or, comme par définition les gens du voyage n’avaient pas de résidence déterminée,  cela entraînait l’existence du livret de circulation, qu’il leur fallait mettre à jour lors de leurs déplacements dans le pays.
 
        Cela peut paraître impensable aujourd’hui, mais c’est que les temps ont bien changé, mais il faut se souvenir comment étaient considérés alors les gens du voyage, dont la population  se méfiait alors, à tort ou à  raison bien sûr. Il n’y a pas si longtemps, de retour du service militaire, les libérés du service devaient se présenter à la gendarmerie à leur retour  au domicile, c’est dire l’importance que l’on attachait à connaître le domicile des Français. De même les déménagements devaient être signalés aux autorités ! Alors, pourquoi pas un livret de circulation aux  gens du voyage…
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30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 10:17
        « Bien sûr que c’est un problème quand 35 migrants arrivent dans un village de 750 habitants » Disons tout de suite que pour ceux qui habitent loin de ce village, pas de problème, ils peuvent même être franchement « pour », ça ne changera rien à leur existence. Quant aux villageois concernées, évidemment qu’un problème est posé, c’est l’assimilation de ces nouveaux arrivants au sein d’une communauté qui s’est organisée sans eux depuis très longtemps.
           Affirmer qu’il n’y a pas de problème, ça n’a pas de sens ! Mais s’il y a problème, il y aussi les solutions. Et elles dépendant alors à la fois des villageois et des arrivants. Pas de solution miracle, mais si les villageois reçoivent des migrants sur lesquels ils ont déjà un certain nombre d’informations, et les migrants savent où on les emmène, ça favorise le premier contact, et alors souvent le reste suit… On en verra le résultat lorsqu’on fera le bilan  de l’opération.
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28 octobre 2016 5 28 /10 /octobre /2016 08:44
         Remarque entendue au sujet d'un chien qui s’est attaqué à son maître : « un chien reste un animal, il peut donc avoir des réactions imprévisibles ». Mais qu’entend-on par là ?  Tout être vivant peut avoir des réactions imprévisibles pour ceux qui l’observent, même si elles ne sont pas imprévisibles pour lui, répondent même à une certaine logique qui n‘apparaît pas à l’observateur. Et l’être humain est un bel exemple d’imprévisibilité.
            Qui donc pourrait assurer qu’un homme ou une femme ont toujours les réactions que l’on attend d’eux, tout en étant de la même espèce ? A part l’instinct de foule qui réduit les êtres humains à un comportement identiquement partagé, nous avons chacun des réactions imprévisibles, des autres en tout cas, sinon de nous-mêmes, en certaines circonstances. Limiter l’imprévisible aux espèces animales, c’est en oublier une, l’espèce humaine.
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26 octobre 2016 3 26 /10 /octobre /2016 12:16
      Des ruraux, se connaissant bien les uns les autres, solidement attachés à leurs terres depuis des générations, à qui on annonce qu’une trentaine d’inconnus, réfugiés d’on ne sait où, vont débarquer d’un car et venir partager désormais la vie de leur village, il n’y aurait pas eu d’opposants que cela aurait paru vraiment anormal. Des opposants il y en avaient donc, mais aussi ceux qui attendaient l‘arrivée du car sur la place du village.
      Ils pouvaient alors constater de visu que, pris un par un, chacun de ces inconnus ne l’était plus tout à fait, que c’étaient des hommes comme eux, pas un troupeau de trente têtes indifférenciées dans un bon de livraison. Alors évidemment, beaucoup de préjugés tombent chez ces accueillants et cela suffit pour « arrondir les angles » et partir du bon pied dans les rapports ultérieurs des uns avec les autres. Sera-ce la même chose partout ?
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24 octobre 2016 1 24 /10 /octobre /2016 09:05
       L’idée, qui n’est pas nouvelle, continue à faire débat, parfois passionné entre les « pour » et les « contre » qui, le plus souvent ne sont d’ailleurs les chômeurs directement concernés : donner un certain travail à des bénéficiaires du RSA pour leur permettre de « remettre le pied à l’ étrier », un travail évidemment qui ne soit pas celui habituellement exercé par un salarié, mais qui se révèle utile à la société. On conçoit alors que cela concerne essentiellement les services publics et notamment la plupart des mairies.
               Encore faut-il distinguer deux cas bien différent : si c’est du bénévolat, on ne fait appel qu’à des volontaires désirant « remettre le pied à l’étrier », et on comprend que certains chômeurs soient intéressés ; si c’est obligatoire, c’est vu comme une compensation à celle de toucher le RSA, ça fait appel à d’autres considérations et peut entraîner un débat ouvert, mais, de grâce,  ne rejetons pas la première solution sous prétexte de se donner du temps à examiner le seconde.

 

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22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 09:58
       On peut bien évidemment déplorer que les médecins ne se répartissent pas sur le territoire national d’une manière uniforme, se regroupant dans certains zones et pas dans d’autres, en fonction de considérations qui leur sont personnelles. C’en est d’ailleurs ainsi dans la plupart des professions, et pourquoi imposerait-on l’endroit où ils devraient s’installer alors que ce n’est pas le cas pour les autres professions qualifiées de libérales, chacun choisissant le lieu où il veut  exercer ? Cela crée un problème et l’on comprend l‘intérêt de trouver une solution qui satisfasse à la fois les médecins et les patients. Une solution  qualifiée d’urgente.
           Si on ne peut répartir les médecins en fonction des besoins de la population, pourquoi ne pas répartir la population en fonction des médecins? Absurde a priori, n’est-ce pas, et pourtant, c’est déjà une tendance actuelle. Les personnes qui ont des problèmes de santé chroniques, et surtout celles d’un certain âge que les ans ont rendu plus fragiles, ne cherchent-elle pas à habiter à proximité de lieux où l’assistance médicale se révèle satisfaisante ? N’est-ce pas notamment dans cet esprit que s’est faite l’urbanisation que nous connaissons. Solution miracle ? Certainement pas, mais une manière de voir les choses qui est aussi à prendre en compte…
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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 10:13
           Les réseaux sociaux permettent en effet à chacun d’entre nous d’émettre un avis, une réflexion sur tout et n’importe quoi, mais il faut faire une bien triste constatation, c’est quasiment toujours pour critiquer, voire injurier celui qui dit, écrit ou fait quelque chose. Certes, on peut désapprouver ce qui ne nous convient pas, mais en termes mesurés, après un temps de réflexion, donnant ainsi à notre avis une certaine valeur.
          Au lieu de cela, ce sont en général des invectives, souvent hors sujet, qui sont débitées par une bonne part des internautes, dénotant un comportement qui ne correspond d’ailleurs peut-être pas à celui de la personne dans son quotidien, comme si les réseaux sociaux ne devraient être utilisés que pour exprimer le pire de soi-même.
        On aurait pu croire que c’était une faute de jeunesse des réseaux sociaux, qu’avec l’habitude de leur emploi tout allait rentrer dans l’ordre au cours des années, mêlant également déceptions et satisfactions, mais les années passent et rien ne change, bien au contraire les propos se font de plus en plus durs, jusqu’à souvent l’inacceptable. Au point de se passer de ces réseaux, pourtant à la base un formidable outil de communication entre les humains.
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18 octobre 2016 2 18 /10 /octobre /2016 09:33
            Lorsque les alliés ont débarqué en Normandie le 6 juin 1944, ils n’avaient pas prévenu l’ennemi de ce qu’ils allaient faire, voulant jouer de l’effet de surprise, un atout que les attaquants depuis toujours utilisent contre les défenseurs. Ce n’est pas le cas pour Mossoul. La surprise sera-t-elle d’annoncer une bataille qui finalement ne se fera pas, pour tromper ainsi l’ennemi ?
     L’attaquer ailleurs, comme en 1944, faire croire qu’on attaquait dans le Nord-Pas de Calais alors qu’on débarquait en Normandie. Ou alors on veut faire une guerre sans surprise, permettant à l’ennemi d’avoir toujours un coup d’avance, tant on est sûr de vaincre finalement, mais alors, n’est-ce pas augmenter sensiblement le nombre des victimes de part et d’autre, genre guerre des tranchées du siècle dernier ?   
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16 octobre 2016 7 16 /10 /octobre /2016 07:32
    A part les candidats, les élus et les militants, la quasi-totalité des électeurs sont des sympathisants, c’est-à-dire qu’ils ont une tendance, plus ou moins forte, de pencher à droite ou à gauche, vers tel ou tel candidat qu’ils estiment le plus valable, lors des consultations électorales. Ils n’engagent pas leur honneur à être d’un côté ou de l’autre, et c’est heureux car le fondement même de la démocratie est que chaque citoyen reste libre de ses opinons, et donc de la liberté d’en changer à son gré. Avant la création des primaires, l’élection présidentielle se décidait lors des deus tours, chacun optant pour le candidat de son choix : on  était bien dans l’esprit de la constitution de notre Vème République.
       La primaire de la gauche aussi, en 2012, puisqu’il s’agissait de désigner l’élu de gauche qui s’opposerait à celui de droite pour briguer la magistrature suprême, à chances égales. Mais en 2016, les circonstances ne sont plus du tout les mêmes. Tout porte à croire, dans l’esprit des sympathisants de gauche, que c’est la primaire de droite qui désignera le futur président de la République, la primaire de gauche ne désignant que le leader de l’opposition. Dans ces conditions, on comprend que le citoyen qui veut choisir son futur président veuille voter à la primaire de droite, même si ses sympathies vont habituellement vers la gauche. Mais se dire de gauche ou de droite aujourd’hui, est-ce que cela a encore un sens ?   

 

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14 octobre 2016 5 14 /10 /octobre /2016 09:22

 

     Que des lycéens, voire de collégiens, commettent des incivilités, allant jusqu’à s’attaquer directement à leurs professeurs, au point où cela dégénère, c’est une situation que l’on ne peut plus admettre, et l’on comprend la réaction du corps enseignant de l’établissement concerné de se mettre en grève. C’est certes regrettable pour la quasi-totalité des élèves qui veulent travailler correctement, et qui sont ainsi pénalisés, mais que peuvent-ils faire d’autre que de constater l’événement ?
    Mais que pensent d’une telle situation les fauteurs de troubles  ? Ce ne sont pas en général des élèves studieux, et ils ne risquent pas de l’être étant donné la considération qu’ils ont pour l’enseignement, alors une grève de profs de plus ou de moins ne les perturbent guère. Bien au contraire, ils tirent une certaine fierté à avoir réussi ainsi à s’être mis en vedette aux yeux des autres élèves, d’avoir par leur action engendré des troubles aussi importants, et que risquent-ils finalement ? L’exclusion ? Bah…
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