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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 08:39

Ce n'est évidemment pas avec un modeste véhicule, bien qu'en « excellent » état, que j'irais attaquer l'autoroute sous les trombes d'eau et les rafales de vent à 130 ou 140 km/h, et je trouve une sage mesure que de limiter à 110 km/h la vitesse par mauvais temps. N'empêche que j'étais hier le passager d'un 4 x 4 dont je ne citerai pas la marque, et pour lequel, quelle que soit la vitesse indiquée au compteur, l'impression que l'on ressent côté sécurité est sensiblement la même.

Je ne cherche pas à excuser les excès de vitesse de certains, mais j'avoue comprendre maintenant pourquoi ces excès soient relativement fréquents chez ceux qui conduisent des véhicules bien adaptés aux grandes vitesses, surtout si elles ne sont pas équipées de limitateurs. A 130 km/h, elle sont beaucoup moins dangereuses que de vieilles guimbardes qui roulent moitié moins vite, tant pour elles-mêmes que pour les autres !

Certes, les limitations de vitesse sont les mêmes pour tout le monde, on ne peut pas tenir compte des types de véhicules, c'est pour cette raison - d'application pratique - que l'on impose à tous les mêmes contraintes, pas par souci de respecter l'équité, l'égalité de tous face à la loi ! Et il en est ainsi d'une bonne part de la réglementation évidemment. Conséquence de la généralisation à tous du comportement de quelques-uns !

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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 20:05

La censure, quel mot horrible, pour les démocrates que nous sommes, comment peut-on envisager ce frein à la liberté d'expression, écrite ou verbale de tout citoyen, quel qu'il soit ? Pour éviter des dérapages ? Mais qu'est-ce qu'un dérapage ? Quelque chose qui s'éloigne de la règle commune, qui sort des normes, mais de quelles normes ? Ce n'est pas la chose en elle-même qui importe, mais la manière dont elle est interprétée par le public, un certain public car tous les publics n'ont pas les mêmes réactions. Par des censeurs.

C'est donc considérer que ces censeurs sont à même d'apporter un jugement sur ce qui est bon ou mauvais pour les autres. On comprend dès lors pourquoi la censure a si mauvaise réputation. Et pourquoi, pour éviter de tomber dans le labyrinthe de la morale, on préfère la formule « Peut être censuré ce qui de nature à troubler l'ordre public », laissant notamment aux maires le choix d'en décider. C'est un peu du Ponce Pilate, mais à défaut de trouver mieux, les pouvoirs publics s'en contentent.

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30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 08:01

S'il est un facteur qui perturbe le bon fonctionnement d'une association dès qu'elle atteint une certaine taille, c'est la coexistence de bénévoles et de salariés. Pas quand ces salariés occupent des postes secondaires, permettant ainsi de décharger les bénévoles de tâches fastidieuses et répétitives, mais lorsque les bénévoles eux-mêmes se retrouvent sous la coupe de cadres salariés, lesquels alors se réservent les activités intéressantes, laissant précisément ce qui ne les intéresse pas à la charge des bénévoles.

Le budget de l'association se trouve alors consacré essentiellement au paiement de quelques salaires confortables, tandis que les bénévoles s'échinent à n'accomplir que des tâches ingrates et pas souvent satisfaisantes pour l'esprit qui les animait pourtant à se lancer ainsi dans le bénévolat.

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28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 07:01

Relisons l'histoire, mais ne la récrivons-pas ! Certes l'Europe a connu des guerres de religion, mais depuis que la religion n'est plus motif de guerre, a-t-elle pour autant connu la paix ? Pour ce qui est de notre patrie, la religion est-elle la cause de la guerre de 1970 ? De celle de 1914-1918 ? De celle de 1939-1945 ? De la guerre d'Indochine ou de celle d'Algérie ? Et d'une guerre demain si par malheur il devait encore en avoir une ?

Certes, les religions dans leur variété prétendent chacune détenir l'unique Vérité, et ce peut-être un motif de conflit, mais ce n'est pas le seul, loin de là. Alors ne disons pas que sans religion on aurait ipso facto la paix, un choix somme toute entre la religion et la paix, on trouve toujours de quoi s'opposer, jusqu'à fomenter la guerre !

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26 décembre 2013 4 26 /12 /décembre /2013 08:48

Qui ne connaît pas le rangement vertical ? Nous sommes tous passés par là, je suppose, le tri de vieux documents, ceux que l'on aurait dû jeter de suite, ceux qui au bout d'un certain temps ne sont plus d'actualité, ceux qui...etc, à moins évidemment d'avoir une âme d'archiviste et ne rien jeter du tout, on ne sait jamais...Mais les archivistes ne sont pas nombreux, la tendance actuelle est plutôt de faire de la place, on en manque toujours, quitte à faire son bonheur d'en rencontrer un quand la chose s'avère nécessaire.

C'est que, si c'est facile de prétendre ne vivre que dans son présent, il ne faut pas rejeter son passé, mais au contraire parfaitement l'intégrer à son présent comme simplement un présent...déjà vécu. Sans rupture avec le présent que l'on est en train de vivre. A méditer par certains !

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24 décembre 2013 2 24 /12 /décembre /2013 07:35

Regretter, c'est revenir sur quelque chose que l'on a fait dans le passé et penser que maintenant, si c'était à refaire, on agirait autrement. C'est donc établir une coupure entre celui que nous étions alors et celui que nous sommes aujourd'hui comme s'il s'agissait de deux êtres différents, l'un jugeant l'action de l'autre. Tandis qu'à ne jamais éprouver le besoin de regretter quoi que ce soit, cette coupure est supprimée, l'être que nous étions et celui que nous sommes n'en font qu'un, la continuité est assurée, nous élargissons notre présent.

De même, en ce qui concerne le futur, nous le créons en imaginant des êtres différents de ceux que nous sommes aujourd'hui, sinon nous supprimons cette coupure. La division entre passé, présent, futur disparaît. Nous ne vivons plus que dans notre présent. Les trois temps sont une création de notre esprit. Et des autres esprits aussi, humains certainement, animaux aussi très probablement, à la limite le présent est éternel, passé et futur n'existent pas.

C'est le raisonnement inverse de celui de saint Augustin qui réduisait le présent à rien, avalé par le passé et le futur. Mais qu'est-ce qu'un passé, qu'est-ce qu'un futur, s'il n'y a pas de présent ? Dans un monde supposé sans conscience (ce qui n'est pas le cas du nôtre évidemment), sans apparition d'un présent donc, il n'y a ni passé, ni futur. Einstein l'avait bien compris, avec son espace-temps.

Le présent devient tout ce dont nous avons conscience. Et nous avons chacun le nôtre, car nous n'avons pas la même conscience que les autres. Mais nous avons besoin de repères qui nous soient communs dans la société dans laquelle nous existons. Aussi avons-nous créé un temps universel, auquel nous nous rattachons les uns et les autres, afin de nous permettre de communiquer. Entre humains, c'était difficile mais réalisable : le temps de l'un devient le temps de l'autre. Mais, hors notre espèce, qu'en est-il ?

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 07:33

De Carlo Goldoni : « Qui n'a pas quitté son pays est plein de préjugés »

Au XVIIIème siècle, les déplacements étaient rares et de courte distance par rapport à ce qui se passe aujourd'hui, et connaître d'autres cultures que celles de son pays, voire de sa région, n'était pas facile, chacun passant toute son existence dans un environnement relativement réduit, ignorant donc totalement la vie que menaient des voisins pourtant proches. Chacun vivait avec ses propres préjugés.

De nos jours, et surtout dans le cadre de la mondialisation qui s'est opérée ces dernières décennies, toute la planète est accessible, et pour ceux qui ne se déplacent guère, ce sont les autres cultures qui viennent à lui. Ce ne sont plus ceux qui n'ont jamais quitté leur pays qui sont pleins de préjugés, mais ceux qui n'ont pas évolué dans leur esprit.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 07:49

Vingt-cinq chaînes de télévision nationales et gratuites, si l'on nous avait annoncé cela lorsqu'on n'en avait qu'une, ce n'est finalement pas à remonter si loin dans le temps, on ne l'aurait pas cru ! Mais en sommes-nous plus satisfaits, en tant que téléspectateurs, qu'en ces temps que certains qualifieraient trop facilement de « préhistoriques » ?

Certes nous avons l'embarras du choix, mais est-ce vraiment un embarras ? Oui, mais pas celui de ne pouvoir choisir entre de multiples émissions qui nous conviendraient parfaitement et ne pas savoir celle que finalement l'on prendra, au regret de ne pouvoir en regarder plusieurs en même temps, mais plutôt l'embarras de ne trouver aucun programme à notre convenance et donc d'éteindre le poste pour ne pas perdre son temps !

Tandis que les chaînes se multiplient, « Rien d'intéressant à la télé ce soir ! », n'est-ce pas une phrase que l'on entend de plus en plus souvent ? Ce n'est pas l'avis de tout le monde évidemment, mais de toujours davantage de gens... La quantité au détriment de la qualité, peut-être ?

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 07:34

Manquer de motivation pour se rendre au travail, quel que soit le temps qu'il fait, et pas seulement lorsqu'un franc soleil inciterait davantage à la flânerie qu'à se précipiter entre les quatre murs de son bureau ou de son atelier, c'est ce que l'on constate aujourd'hui chez la plupart de nos concitoyens. Ne souhaite- t-on « bon courage » à celui qui part travailler, comme s'il s'agissait là d'affronter une épreuve pour laquelle il aurait besoin d'un sérieux réconfort ? Et à voir la tête que font la plupart des usagers de transports en commun, on a l'impression qu'ils entreprennent un voyage dont ils ne sont pas certains de revenir.

Certes, les conditions de travail ne sont pas toujours excellentes, mais ne tombons pas dans le travers de considérer que le travail était jadis globalement plus intéressant que maintenant, qu'il y avait de quoi se motiver, alors qu'actuellement... Ce ne sont d'ailleurs pas ceux qui effectuent les travaux les plus pénibles qui se plaignent le plus, mais bien ceux qui, s'ils changeaient de mentalité, se trouveraient finalement contents de leur sort. Seulement voilà, aujourd'hui cela semble incongru de clamer que l'on fait un travail qui nous plaît, on préfère s'en plaindre pour se trouver en conformité avec ceux qui nous entourent ! Heureux de travailler, peut-être, mais alors le garder pour soi !

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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 05:14

S'étonner aujourd'hui encore que le comportement d'un chat par exemple, non seulement ait, mais puisse avoir des ressemblances avec celui d'un homme, n'est-ce pas vraiment curieux ? Plus d'un siècle et demi après la théorie de l'évolution de Charles Darwin, on en a appris des choses, accumulé des connaissances, qui devraient aujourd'hui apparaître à la base même de nos réflexions. On ne doute plus de tout cela, et pourtant, on n'a pratiquement rien intégré. On continue à raisonner comme par le passé, comme on le faisait il y a des siècles, des millénaires. Et c'est toujours dans un passé lointain que nous recherchons nos maîtres à penser.

On en sait beaucoup plus qu'eux, mais on raisonne toujours comme si on ne savait pas, avec les préjugés qu'ils avaient mais qui n'ont plus de raison d'être, on se vante d'avoir vaincu l'obscurantisme par des siècles de lumière et on nage en plein dedans ! Appartiendra-t-il aux animaux demain de nous instruire ? La Planète des singes, finalement, partait d'une idée pas si farfelue que cela, encore que les singes soient trop proches de nous pour être de bons libérateurs de notre esprit. Les animaux et la nature elle-même ont tant de choses à nous apprendre qu'un jour, peut-être, nous en tiendrons compte !

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