Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 14:02

Imaginez que les salariés d'une usine en difficulté se retrouvent à organiser une opération escargot sur l'autoroute exceptionnellement vide d'autres occupants, quelle déception ! Une opération escargot, ça se fait où il est possible de gêner le maximum de monde, car c'est l'opinion publique qu'il faut toucher et les automobilistes en font partie.

Gêner ses semblables, lesquels n'y sont pour rien - c'est l'innocent que l'on vise comme dans les enlèvements d'otages - voilà la méthode à employer aujourd'hui pour obtenir satisfaction à ce que l'on demande.

Pas question de le faire quand on est seul ou à quelques-uns seulement, on serait vite dégagé par les forces de police, alors on se regroupe avec ceux qui ont le même problème et, dès qu'on est un certain nombre, à l'inverse, ce sont les policiers se mettent à votre service : ils vous ouvrent la route, et veillent à ce que des perturbateurs, d'innocents automobilistes excédés par exemple, ne viennent surtout pas vous importuner !

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 07:22

Le Code civil date de 1804, et bien qu'ayant subi depuis beaucoup d'aménagements, reste marqué par celui qui l'a créé, Napoléon Bonaparte. A l'époque, on en était à l'espèce élue entre toutes, l'espèce humaine, encore qu'on avait de grosses difficultés à considérer que les êtres humains étaient fondamentalement égaux entre eux. Alors les animaux, dans un tel climat, ce ne pouvait être que des biens matériels.

On aurait pu en rester là si, un demi-siècle plus tard, il n'y avait pu eu Darwin et sa théorie de l'évolution. Certes, cette théorie mit du temps, beaucoup de temps, à se faire accepter, mais aujourd'hui qui douterait encore que l'espèce élue entre toutes, n'est qu'une espèce parmi tant d'autres dans la chaîne de l'évolution ? Une espèce qui se retrouve privilégiée certes, mais une espèce animal quand même, ce qui doit la rapprocher de...ses frères inférieurs, ou plutôt, pour satisfaire notre dignité, accorder à ces derniers une plus grande considération.

Alors, au nom de quoi pourrait-on s'opposer à ce que, dans notre Code civil, l'animal - reste quand même, dans une première étape à en définir quelles en seraient les catégories - soit doté d'un statut qui le distingue de la notion de bien matériel, car il y a autre chose que le matériel dans le cerveau d'un animal !

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 06:46

Pour préserver notre santé, ce qui semble être le voeu de tous, il est une chose à laquelle il nous faut veiller, selon certains, c'est un bon fonctionnement de notre horloge biologique. Or celle-ci serait incapable de supporter sans dommage une rupture trop brusque, comme celle du changement d'heure. Et de proposer de nous adapter à ce changement en quatre jours, un quart d'heure par jour se supportant beaucoup plus facilement.

Ainsi donc, l'opération aujourd'hui instantanée se déroulerait jusqu'à mercredi prochain, de quoi ne guère ressentir de rupture préjudiciable à notre délicat équilibre hormonal ! Evidemment, cette solution éminemment raisonnable présenterait quelques difficultés pratiques d'application...

Sauf que, dans le passé, et encore aujourd'hui, la vie professionnelle notamment avait méprisé cette notion d'horloge biologique. Quand le personnel des usines de la région et d'ailleurs faisait les 3 x 8 pour utiliser les machines à plein temps et produire toujours davantage, qu'il était une semaine du matin, une autre de l'après-midi et une autre encore de nuit, comment parvenait-il à survivre à ce rythme fou, au mépris de son horloge biologique (laquelle d'ailleurs est d'invention récente) ?

Alors, si l'on parvient un jour à supprimer le changement d'heure, ce sera avec d'autres raisons invoquées que uniquement le dérèglement de notre horloge biologique, avec laquelle chacun d'entre nous peut individuellement quand même transiger...

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 06:53

Ce 21 octobre, la 5 nous proposait Les Diamants de la Victoire, avec Laurent Deutsch, un film classé dans la catégorie « histoire », et cette victoire étant celle de Valmy, le 20 septembre 1792, alors que la Révolution était bien mal en point, coalisant contre elle la quasi totalité de l'Europe d'alors.

De quoi nous remémorer cette célèbre bataille, victoire considérée en son temps par les Français, comme celle d'une troupe de jeunes volontaires patriotes sur la plus puissante armée d'Europe, de quoi donner aux révolutionnaires une vision de l'avenir particulièrement exaltante, et notamment de ne pas limiter cette révolution aux frontières du pays, mais en faire un événement de portée iuniverselle.

Ne doutons pas de la bravoure des combattants, mais les historiens ont été amenés à prendre en compte d'autres considérations, et le film précité laisse à penser que c'était déjà le cas cette année-là, dans un cercle restreint. Comme quoi, le public, n'étant que partiellement informé, est appelé à juger certains faits d'une manière globale, d'en faire des symboles, mais ne correspond pas à la réalité des faits.

Hier, avec les informations qui circulaient mal, mais tout autant aujourd'hui, avec les moyens à notre disposition, alors qu'on est censé tout savoir pratiquement en temps réel, et peut-être à cause de cela ... S'ensuit un manque de recul souvent préjudiciable à la vérité des faits. On se fait d'emblée une idée et celle-là nous poursuit. D'où cette précipitation des informateurs à être le premier à nous en parler...

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 07:16

J'en vois passer des centaines chaque jour dans l'avenue, des étudiants d'une

prestigieuse école de commerce, des jeunes qui se conduisent de manière

irréprochable,rien à en dire, comme on disait jadis on leur donnerait le bon Dieu sans

confession. Comment est-ce possible que ces étudiants modèles, tout à coup, hors du

cadre sérieux de leurs études, se laissent aller à des débordements aussi ridicules

qu'absurdes ? Pas tous bien sûr, loin de là sans doute, mais en nombre quand même

impressionnant ! Desoeuvrés, blasés , ils sont loin de l'être dans leurs amphis, comment

peuvent-ils ainsi virer du tout au tout, comme s'il fallait ouvrir une soupape pour éviter

d'exploser en plein cours, on a bien du mal à le supposer. Car ce sont des gens

intelligents, pas des soudards qui seraient incapables de résister à leurs pulsions. Alors,

n'est-ce pas à eux qu'il faudrait leur demander, juste avant qu'ils ne s'abandonnent à une

bien triste expérience !

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 07:49

Etrange de refuser à un maire la liberté de conscience en se demandant ce que

peut être cette liberté ? Mais que serions-nous, êtres humains, si nous ne

jouissions pas de cette liberté-là ? Science sans conscience n'est que ruine de

l'âme, nous disait déjà François Rabelais, il y a quelques siècles, comment

pourrait-on envisager, à l'aube de ce XXI ème, que la conscience d'un être devrait

s'effacer dès qu'il accède à une fonction publique ?

Qu'aurions-nous alors comme fonctionnaires, des exécutants bornés, tout juste

bons à exécuter sèchement les ordonnances d'une autorité supérieure, sans la

moindre liberté personnelle, différents en cela de tous leurs administrés qui font de

leur liberté de conscience le premier de leur droit ? Ne profitons pas de cette

histoire de mariage pour tous, pour remettre en cause, insidieusement, la liberté

individuelle de chacun à agir suivant sa conscience, dans la mesure où celle-ci ne

porte pas atteinte à celle d'autrui !

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 07:33

Bien modeste le journaliste, résumant sa profession en apporteur de nouvelles, une

définition juste, mais quand même un peu réductrice. Ne serait-il qu'un transmetteur, un

intermédiaire neutre, comme si une nouvelle ne pouvait se présenter que d'une seule

manière ? Certainement pas, et suivant le format, le style, les mots qu'il emploiera pour

présenter la nouvelle, celle-ci sera captée différemment par le lecteur qui, à son tour,

l'interprètera à sa façon.

Dans d'autres domaines, on critique souvent les intermédiaires, mais ici,

constatons-en l'utilité, indispensable dans bien des cas pour déblayer le terrain et

permettre ainsi au lecteur de se faire une opinion, en possédant alors

suffisamment d'éléments de jugement pour qu'elle ait une certaine validité, qu'il

suive ou non d'ailleurs les conclusions du journaliste. En ce sens, le journaliste est .

davantage un créateur qu'un simple transmetteur de nouvelles. Le facteur, le

pompier, le pilote de chasse ou le footballeur, c'est autre chose...

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 07:37

Un médecin qui respecte le serment d'Hippocrate, en continuant de suivre ses

clients, malgré le problèmes qu'ils rencontrent par ailleurs, je ne sais pas si c'est

rare, en tout cas rarement médiatisé. Mais, en voulant aider une dizaine de

personnes qu'il connaissait et soignait, et en voir arriver deux cents, il ne l'avait pas

prévu, même si c'était prévisible dans le cas de ces Roms évacués du Galon

d'Eau. On a même pas besoin d'annonce pour que se propage à la vitesse de

l'éclair ce type d'information dans le milieu concerné.

Et nombreux sont ceux qui trouvent l'action de ce docteur très courageuse et

conforme à l'idée qu'ils se font de la solidarité humaine. Mais hélas, pour la quasi

totalité de ceux-là, ils ne vont pas jusqu'à aller imiter ce docteur et accueillir

eux-mêmes des Roms dans la misère. Si c'était le cas, le problème ne se poserait

même pas, alors que présentement tout le monde en parle, en deux camps bien

distincts, mais en parle seulement... sans se mettre d'accord, loin de là, sur la

solution à apporter !

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 06:54

Théorie de l'évolution ou pas, beaucoup font partir l'humanité dès l'instant où des

êtres vivants, nos lointains ancêtres, se sont mis à enterrer leurs morts. D'où

peut-être ce respect que nous avons pour eux, inscrit au plus profond de nos

gènes. Entre temps, les religions sont passées par là, mais pas une n'a remis en

cause le culte des morts, bien au contraire, même si la croyance en un au delà

aurait pu aller jusqu'au mépris des dépouilles corporelles.

Et voici que des êtres humains, pour des motifs qui ne peuvent en aucun cas se

trouver admissibles, se mettent à violer des sépultures, qui ne devraient que subir

l'usure du temps, symbole de l'éternité. Toucher aux morts, c'est pire peut-être que

de le faire aux vivants, lesquels peuvent souvent disposer d'un moyen de défense.

Mais là, c'est véritablement d'une lâcheté inimaginable, qu'on est aujourd'hui bien

forcé d'admettre comme une réalité. La morale du « pas vu, pas pris » - on peut

tout se permettre, à condition ne pas se faire prendre - n'a désormais plus de

limites...

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 07:01

On n'en est plus au temps « des années sombres » où des cours de néerlandais

étaient donnés à des enfants afin de leur permettre de s'intégrer dans le complexe

« Pays-Bas, Belgique, Nord de France » envisagé par l'Allemagne du IIIème

Reich, mais, seulement si l'on peut dire, dans des années sombres au point de vue

chômage et à la recherche de toutes les solutions pour trouver un emploi durable.

Mais hier, comme aujourd'hui, la solution des problèmes linguistiaues n'est-elle

pas, tout spécialement pour les Européens, mais aussi pour les autres habitants

de notre planète, dans l'apprentissage d'une langue d'échange commune, qui ne

se substituerait en rien à la pratique de nos différentes langues maternelles, bien

au contraire, mais permettrait à chacun d'entre nous, de se sentir comme chez soi

n'importe où en Europe, et aussi ailleurs.

Cette langue existe, elle est, comme il se doit, facile à maîtriser par quiconque,

pourquoi donc l'esperanto ne se répand-il pas dans tous les milieux ? Et pourtant, il

serait beaucoup plus facile à apprendre que le néerlandais ! Curieux, n'est-ce pas,

cette tendance que nous avons presque tous à nous compliquer la vie en estimant

la simplifier ?

Partager cet article
Repost0