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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 07:32

Quarante-cinq ans, voilà qui nous ramène en 1968. Charles De Gaulle était le président de la République que nous nous étions choisi. Un homme copieusement critiqué en son temps (nous étions en démocratie, normal dirions-nous) mais dont tous les hommes politiques aujourd'hui prétendent, peu ou prou, avoir hérité, tant il reste un modèle depuis inégalé. Quel bel hommage donc au grand homme !

N'empêche qu'en 1968, beaucoup en avait assez de sa présence et le lui firent bien voir. Il fallait du changement, et voilà qu'aujourd'hui, on se retrouve dans une situation qu'il est inutile de décrire. Peut-être, en partie tout au moins, parce que le Général pensait d'abord à la France et aux Français plutôt qu'à ses intérêts propres, alors que maintenant, on en arrive à douter, à tort ou à raison, de l'abnégation de ceux qui ont la prétention de mener les affaires du pays.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 07:29

C'est vrai qu'on bon croquis vaut mieux qu'un long discours, et sans envier ceux qui ont le coup de crayon facile, l'envie est un sentiment détestable, il n'empêche que j'aurais bien aimer avoir des capacités de ce côté-là. Et mes essais ayant toujours été infructueux, j'en ai déduit que c'était un don, quelque chose d'inné. Ce qui me permet de donner alors libre cours à mon admiration envers ceux qui en sont pourvu.

Heureusement qu'en graphisme, on a aussi inventé les lettres et les mots, qui permettent quand même, mieux sans doute que les hiéroglyphes, pourtant expressives, d'exprimer les nuances les plus fines de la pensée. N'est-ce pas par le graphisme que l'espèce humaine a pu se dégager des autres espèces animales, qui sont dépourvues de ce moyen fantastique d'expression ? Où en serions nous si nous avions dû nous contenter uniquement d'une expression orale alors très limitée, comme les autres espèces ?

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 05:23

« La fraude fiscale serait celle des riches, et la fraude sociale celle des pauvres » ; mais qu'est ce donc qu'un riche, ou un pauvre ? Certes, on a créé des montants de revenus officiels pour tenter d'établir une distinction et sauvegarder une classe intermédiaire, ni riche ni pauvre, mais pour beaucoup de nos compatriotes, la distinction se fait en fonction de leur propre revenu.

Sont riches, les plus riches qu'eux, sont pauvres les plus pauvres qu'eux-mêmes. Les premiers sont à imposer davantage...évidemment, les seconds à aider ...éventuellement, le tout étant d'être soi-même au moins préservé, au mieux favorisé ! Et comme chacun a une conception différente de la fortune, on finit par ne retrouver que des mécontents.

Alors fraude fiscale ou fraude sociale, laquelle est à combattre ? Les deux évidemment, d'autant plus qu'elles semblent être du même ordre de grandeur, la fraude fiscale étant peut-être pratiquée par moins de personnes mais avec des montants plus élevés, la fraude sociale par davantage de personnes avec des montants inférieurs.

Mais c'est aller un peu vite en besogne que de décréter que la fraude fiscale serait celle des riches, et la fraude sociale celle des pauvres ! Où trouverait-on alors ceux qui ne fraudent jamais, ils existent pourtant, ils sont même la majorité, au moins peut-on l'espérer.


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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 06:52

L'année dernière, nous étions dans la Somme, dans la région d' Albert, pour un circuit du souvenir qui diffère quelque peu de l'officiel mais, quelque soit le chemin emprunté, tout ici rappelle la Grande Guerre et notamment la bataille de la Somme de 1916. Un million deux cent mille victimes, comment serait perçu un tel cataclysme humain aujourd'hui ?

Mais alors, ce qui importait pour les états-majors, ce n'était pas tant le nombre de tués, de blessés ou de disparus dans la tourmente, mais le rapport entre ceux qui tombaient d'un côté et ceux qui tombaient de l'autre, la différence entre les pertes alliées d'une part et les pertes ennemies d'autre part, et surtout le nombre d'hectomètres, voire de mètres, que l'on gagnait à lancer des offensives.

Ce temps-là est révolu aujourd'hui, il devient même impensable, inimaginable que la chose puisse un jour se reproduire dans une Europe qui a connu dans le passé tant de catastrophes. Saluons la mémoire de tous ceux qui ont oeuvré pour que notre continent échappe enfin à une malédiction millénaire.

Certes l'Union européenne telle qu'elle s'est construite est loin d'être parfaite, elle demande encore et toujours à être améliorée, voire aux yeux de certains chamboulée, mais au moins elle nous a apporté la paix entre voisins, alors que la guerre est bien le pire des maux que les hommes aient inventé.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 06:40

Les plus jeunes ont du pain sur la planche pour ramener leurs aînés vers plus de démocratie, c'est vraiment le monde à l'envers par rapport à ce qui se passe depuis le début de l'humanité. C'est aussi un retournement de l'évolution : les plus jeunes qui doivent montrer l'exemple aux plus âgés, où en est donc l'expérience qui devait toujours nous faire avancer vers toujours plus de progrès ?

De l'expérience, ça s'acquiert au cours des années, il en faut quand même pour juger d'une situation, le bébé qui vient de naître n'en a pas beaucoup au sujet de notre monde. Ce serait donc que le développement mental de l'individu passe par un optimum un peu plus tard, dans l'adolescence, et décroît ensuite jusqu'à se déliter dans un âge avancé.

Pas encourageant pour beaucoup d'entre nous, n'est-ce pas ? Heureusement qu'il ne s'agit là que d'une théorie qui demande à être affinée avant de se confirmer. On ne peut quand même pas bouleverser des théories établies scientifiquement rien qu'en assistant au conseil municipal des jeunes à la mairie de se commune, mais c'est quand même un indice...

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 07:10

Lors d'une réunion, juste avant de comparaître, ce maire était apparu très soucieux au sujet de l'issue de cette confrontation, malgré le soutien sans faille d'un public venu très nombreux le soutenir. Il ne se trompait pas puisque le voici condamné à une bien lourde peine pour ce qu'il aurait commis, on verra ce que l'appel, sa seconde chance, lui réservera.

Pas question, bien sûr, de juger sur les faits, quand on ne connaît pas toute l'affaire, même si certains ne s'en gênent pas, tant pour enfoncer que pour innocenter cet élu, mais de faire simplement un constat : il s'est fait pointer par la chambre régionale des comptes, comme d'autres, mais il doit en avoir beaucoup qui n'ont pas été ainsi remarqués, et pour des faits plus importants.

Il y a toujours une part de chance, ou de malchance, car, quel est celui qui resterait trente-six ans à son poste sans qu'on ne puisse lui reprocher quoi que ce soit ? Et restant en place très longtemps, plus d'un tiers de siècle, il en augmente les risques !

Reste qu'ensuite, les juges ont obligatoirement des préjugés, comme tous les êtres humains, même s'ils s'efforcent de les dominer, s'ils n'en avaient pas, seraient- ils des humains ? L'impartialité ne peut être totale, on peut chercher à y tendre, on ne l'atteint jamais ! Souhaitons bon courage au maire et attendons l'appel, pour nous faire une plus juste opinion.

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 07:17

S'il est vrai qu'un battement d'ailes de papillon peut provoquer un cyclone à l'autre bout de la planète, n'allez pas en déduire que les papillons conditionnent nos climats et non plus faire des papillons les boucs émissaires des dérèglements climatiques que nous connaissons périodiquement, mais simplement qu'une toute petite cause peut avoir des effets gigantesques.

On en fait de brillantes démonstrations mathématiques, mais dans la réalité, on ne peut attribuer à une seule cause un effet donné, car si l'on pouvait isoler, comme on le fait facilement par la pensée, la cause et l'effet du reste de l'univers, le papillon ne déclencherait jamais un cylone, lequel à des causes évidemment multiples.

Mais cette théorie du chaos est très intéressante, car elle permet précisément de s'éloigner de l'idée, ancrée en nous, d'une relation univoque entre deux faits, la cause d'une part et l'effet d'autre part. Un même fait, qualifié de cause participe à une multitude d'effets et un même fait, qualifié d'effet, est le résultat d'une multitude de causes. Ce qui fait que rien n'est véritablement déterminé et que la liberté n'est pas qu'une impression que nous ressentons en tant qu'humains raisonneurs, mais qu'il y a de place pour elle dans notre monde.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 06:24

Prendre les choses avec philosophie n'est pas l'apanage de quelques intellos, réfugiés dans leur tour d'ivoire, loin du monde et du bruit. Tout dépend évidemment du sens que l'on donne au mot. Si on se limite à celle que l'on enseigne dans le cadre de l'Education nationale par exemple, au point pour certains d'en faire leur profession, ils se disent philosophes, voilà qui laisse supposer que ceux qui n'ont pas suivi la même filière ne peuvent philosopher.

Et pourtant, philosopher, n'est-ce pas ce que nous faisons souvent, sans même toujours en avoir conscience ? Pourquoi alors le refuserions-nous à une certaine catégorie de la population, parce que, selon l'apparence que nous en avons, ils n'en seraient pas capables ? Le vocabulaire peut être différent, mais est-ce par les mots employés que l'on peut qualifier ce qui est philosophique de ce qui ne l'est pas ? Ce serait réduire la philosophie à bien peu de chose, un exercice de langage à l'usage de quelques initiés...

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 07:13

« Face aux intellos de service », la formule est peut-être un peu sévère si on la généralise à tous les cas de figure, mais elle répond assez bien à ce que l'on constate le plus souvent dans ces émissions de télévision où un invité est littéralement « soumis à la question », sommé de répondre aux interrogations précises d'un jury dont les membres se sont préalablement concertés, donc dans un cadre extrêmement restrictif, alors que les téléspectateurs les ignorent, ne s'intéressant qu'à la tête d'affiche, laquelle ne peut jamais exprimer sa propre pensée sans être sans cesse interrompu.

Et ce sont ces interrupteurs qui estiment avoir fait leur travail et se félicitent entre eux quand ils ont réduit au silence l'invité si ce dernier se retrouve finalement déboussolé. Mais, parfois et même souvent, ils tombent sur un os, ils disparaissent, minables, dans l'ombre de celui qu'ils ont fait venir, une différence de classe ! Ils n'étaient que les intellos de service...

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 09:29

Si probablement rien n'arrive tout à fait par hasard, quelle coïncidence entre les cinquante ans des « Tontons flingueurs » et la disparition, à 87 ans, de Georges Lautner ! Merci, Lautner, de nous avoir légué de tels films, celui-là et pas mal d'autres.

Alors qu'on nous asphyxie de films américains qui ont peut-être une certaine valeur intrinsèque dans leur pays d'origine, mais dont leur doublage dans un français pitoyable, émaillé d'expressions étrangères, nous ferait douter de la richesse de notre langue, les tontons flingueurs nous font revivre une époque où il ne semblait pas nécessaire d'aller chercher ailleurs de quoi enrichir notre vocabulaire.

Pourquoi donc cette capitulation de bon nombre de nos compatriotes vis-à-vis de leur langue maternelle, de cette langue merveilleuse, qui n'a rien à se reprocher, même pas l'outrecuidance de se croire supérieure aux autres, mais d'être vraiment la leur ?

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