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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 09:42

Un corrompu, un corrupteur ? Un corrompu innocent qui se fait corrompre par un

corrupteur coupable, dès qu'il y a corruption ? Les deux sont coupables, un point

de vue qui se défend, mais, avant de juger, ne faudrait-il pas connaître comment a

démarré le fait de corruption ? Qui a tenté l'autre ? Lui a-t-il fait une proposition que

sentait pratiquement obligé d'accepter?

Pas évident toujours de distinguer le corrupteur du corrompu, mais faut-il pourtant

les mettre tous les deux « dans le même sac » et les sanctionner de la même

façon ? Comment cela, de la même façon ? Mais la même peine sera supportée

différemment par l'un et par l'autre...

On comprend que la corruption ne soit pas facile à traiter en justice. On en revient

souvent à une question de cour de récréation : qui a commencé ? Mais comment

la corruption, pourtant si répandue à des niveaux les plus divers, commence-

t-elle ? Et qui donc peut prétendre y échapper totalement ?

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 06:39

A raisonner, nous humains, comme si nous étions les uniques connaisseurs d'une certaine réalité, sans qu'il puisse y avoir d'autres, toutes aussi réelles que la nôtre, nous avons certes beaucoup progressé dans nos connaissances, mais pour découvrir qu'en fait, nousprogressions dans une certaine direction en nous éloignant des autres.

A croire en une certaine réalité, la nôtre que nous estimons universelle, donc unique, nous avons construit un monde, le nôtre, en négligeant le fait que chaque espèce a le sien. Nous avons même - par le biais des religions, certaines tout au moins, les monothéistes notamment - construit un autre monde, un au delà, en employant les concepts que nous avions dans celui-ci mais en l'interdisant à toutes les autres espèces, globalement qualifiées d'animales pour les distinguer de la seule espèce jugée intéressante, la nôtre toujours évidemment.

Et pourtant, à prendre juste un peu de recul dans le cadre de l'évolution, ne sommes-nous pas une espèce parmi d'autres ? Le monde du crabe n'est pas celui du poulpe, mais leur monde a autant de réalité que le nôtre, comment pouvons-nous ne pas en être convaincus, avec l'intelligence que nous estimons pourtant avoir ?

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 06:52

Les gens du voyage n'ont jamais eu bonne réputation auprès des sédentaires, parce

qu'ils n'ont pas du tout le même style de vie – on sait que « les braves gens n'aiment pas

que l'on suive une autre route qu'eux » - et aussi parce ces derniers se méfient d'eux,

difficile en effet de les retrouver s'il était nécessaire de le faire. A moins qu'ils n'envient

leur sens de la liberté.

Depuis des millénaires, la population humaine s'est scindée en deux classes, les nomades

chasseurs-cueilleurs et les sédentaires agriculteurs-éleveurs, ce n'est donc pas une

situation nouvelle que nous créent les Roms venus récemment de Bulgarie ou de

Roumanie. Qui n'a pas entendu parler dans sa prime jeunesse, s'il a un certain âge, de

romanichels qui volaient des enfants, ou pire encore ? Alors, fondre deux comportements

si différents en un seul, et le nôtre évidemment, ça part peut-être d'une intention louable,

mais il ne faut pas s'étonner si ça ne marche pas. Une intégration pareille ne se fait pas

par décret !

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 06:05

« Le débat sur le travail dominical est le reflet d'une évolution du modèle

social ». Pendant des siècles, pas de débat sur une question qui ne se posait

même pas. Le dimanche était « le jour du seigneur » entre les sept jours de la

semaine définis par la Bible : le monde s'était créé en six jours, le septième son

créateur se reposait, comme tout un chacun ! Il y a très longtemps que l'on sait

que rien ne s'est passé ainsi, mais on en a conservé le principe, ce n'est pas la

séparation de l'Eglise et de l'Etat qui l'a changé. Et on connaît l'insuccès du

calendrier révolutionnaire, si vite enterré !

Sauf que si la plupart des gens se reposent de leur travail habituel, il en est

d'autres qui doivent travailler pour assurer la continuité de pas mal de choses, et

notamment aujourd'hui des loisirs qui prennent d'une année sur l'autre de plus

en plus d'importance dans la vie de chacun. Alors que certains travaillent le

dimanche et se reposent un autre jour, que trouver à redire ? Légiférer

là-dessus, pourquoi pas, si on a vraiment pas d'autres choses plus urgentes à

régler, mais est-ce la priorité ces temps-ci de s'opposer à l'évolution du modèle

social?

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 05:37

Le GPS a conquis un grand nombre d'automobilistes, au point que certains

l'utilisent hors de leur véhicule pour aller d'un point à un autre. Certes, pour celui

qui est victime d'une de ses fantaisies, c'est plutôt le Grand Pourvoyeur de

Sottises mais reconnaissons qu'en général c'est un bon outil pour celui qui

circule en des lieux inconnus. Il faut avoir vécu soi-même des recherches

d'adresse longues et parfois même infructueuses pour apprécier son aide.

Mais le qualificatif est lancé : c'est un outil à notre service, et chacun sait (ou

devrait savoir) que si un outil peut être défaillant, c'est à son utilisateur de

contrôler la situation. Or, dans notre société mécanisée, puis informatisée, par

paresse ou par inconscience, nous laissons aux outils le soin de devenir nos

maîtres dont nous ne sommes plus que les serviteurs. Priver un utilisateur de

son outil préféré, pire, que celui-ci tombe en panne sans qu'il trouve la solution,

le voilà désorienté et en plus malheureux.

Certes le GPS est relativement fiable, mais ne nous entourons-nous pas de

béquilles comme celle-là dont nous sommes ensuite incapables de nous

passer ! Où est l'être humain de jadis qui savait se débrouiller dans toutes les

circonstances le concernant ?

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 05:39

C'est du Brassens évidemment, qui ne l'a pas un jour fredonné, et voilà bien un refrain qui

pourrait s'appliquer aux Roms et aux soucis qu'ils causent aux « braves gens ». Notre

ministre de l'Intérieur n'a t-il pas déclaré « Les Roms ont vocation à revenir en Roumanie

ou en Bulgarie, et pour cela il faut que l'Union européenne puisse faire en sorte que ces

populations soient d'abord insérées dans leur pays » D'aucuns trouveront à redire, c'est

la règle, et pourtant n'est-ce pas une vérité...qui, peut-être, n'est pas bonne à dire ?

Nous, les Occidentaux, dans notre énorme majorité, nous estimons qu'une seule

civilisation est imaginable pour l'être humain, la nôtre bien sûr, avec toutes les qualités

qu'elle assure et malgré les défauts qu'elle présente, évidemment, hors de cette

civilisation point de salut, ceux qui ne pensent pas, qui ne vivent pas comme nous, sont

des être humains évidemment - une évidence qui nous a pourtant parfois échappé dans le

passé -, mais ce sont des êtres qu'il nous faut rejeter ou intégrer.

Intégrer, qu'est ce que cela veut dire ? « Les ramener à la raison », la nôtre toujours,

mais, aux êtres qui errent sans repères dans une « civilisation » qui n'est pas la leur, au

nom de quoi faudrait-il les obliger à vivre comme nous ? Intégrer, oui, ceux qui désirent

l'être, mais les autres ? N'est-ce pas notre devoir, s'ils sont exilés, de les ramener dans les

lieux où ils ont vécus ? De la philosophie dans les propos d'un ministre de l'Intérieur,

cela lui serait-il interdit ?

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 06:27

L'égalité hommes-femmes est en marche, alors que, il n'y a pas si longtemps,

les femmes pouvaient se sentir délaissées, cantonnées qu'elles étaient - sauf

exceptions qu'on citait alors en exemple comme Jeanne d'Arc, Marie Curie et

quelques autres - à des tâches subalternes, les hommes en place considérant

qu'elles ne pouvaient occuper des rôles de premier plan, à cause des

responsabilités que cela impliquait. Le chemin a été long, mais aujourd'hui on

peut dire qu'elles ont conquis leur indépendance et que dans une équipe mixte,

elles sont bien l'égal des hommes.

Sauf peut-être dans certaines circonstances où elles laissent aux hommes le

soin de régler le problème lorsqu'il paraît trop épineux pour elles. Comme dans

cette histoire de batterie en panne, où tous les hommes de la rédaction suaient

sang et eau pour faire démarrer une voiture tandis que les femmes, toutes

ensemble derrière la vitre du bureau, participaient à leur manière à l'opération

en misant sur les chances de réussite. La répartition des tâches ne se fait plus à

leur détriment, bien au contraire parfois. Attention, messieurs, de ne pas vous

laisser manoeuvrer, d'en revenir à l'inégalité, mais cette fois dans l'autre sens...

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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 05:51

Seul et invisible au milieu de tous, un paradoxe ? Que non ! A condition

d'abandonner, même un instant seulement, cette idée farfelue, mais bien ancrée

dans les esprits, que c'est en allant vers le toujours plus quelque chose qu'on

tend vers la perfection. Et pourtant, il est bien établi scientifiquement que toute

courbe de progression passe par un maximum, le point d'inflexion, pour ensuite

décroître infailliblement.

C'est vers ce point d'inflexion qu'il faut tendre, les uns en avançant, les autres

en reculant, un point d'équilibre satisfaisant, qui varie évidemment pour chacun

d'entre nous. Pas assez, c'est pas bon, il faut progresser, mais trop, c'est aussi

mauvais, il faut lever le pied au lieu de persévérer.

On comprend alors pourquoi plus la foule est présente, plus on peut se sentir

solitaire, voire sombrer dans la plus noire dépression, le point d'équilibre a été

de beaucoup dépassé, il est plus que temps de revenir en arrière, de ne

s'entourer que de quelques personnes qui peuvent vous aider. Trouver la dose

d'isolement qui convient, ce qui n'est pas évidemment chose facile, mais

indispensable : l'équilibre toujours, l'éloignement des extrêmes, en bien comme

en mal !)

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 05:41

C'est mignon, un chevreuil et voilà que c'est l'Office National des Forêts qui invite, qui

incite, qui ordonnerait s'il en avait le pouvoir, les chasseurs, non seulement à en tuer un

4sur trois ou quatre indifféremment, au hasard, une véritable tuerie, mais encore de

sélectionner avec soin à quelle catégorie devront appartenir les victimes, suivant leur âge

et leur sexe.

Ce sont certes des animaux, mais des êtres vivants innocents, incapables de causer du

mal à qui que ce soit, sinon à de jeunes pousses de chêne ou de merisier, que l'on va

ainsi massacrer, pour leur bien (celui de ceux qui survivront) ces pauvres bêtes, afin

qu'elles ne soient pas trop nombreuses ensuite à trouver une nourriture suffisante, leur

permettant alors de vivre gaillardement jusqu'au prochain massacre.

C'est opérer la régulation d'une espèce en fonction de nos désirs humains. On frémit à la

pensée que si ce ne sont ici que des animaux (dont on ignore le droit de vivre), il en est

qui ont appliqué le même type de raisonnement à des humains, nos semblables. Pas

étonnant que beaucoup d'entre nous ne voudraient à aucun prix se livrer à une activité

comme celle de la chasse au chevreuil !

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 07:40

Vous me lisez, répondez-moi !

Si mon blog s’intitule « De la simple opinion à une plus mûre réflexion », ce

n’est pas parce que, lorsque le sujet porte sur des articles dont j’ai pris

connaissance, je considère qu’ils n’émettent qu’une simple opinion que je me

dois de transformer par une plus mûre réflexion, je n’ai pas cette prétention,

mais que la simple opinion que je pourrais avoir, et d’autres aussi, à leur sujet,

vaut bien de ma part, tant ils retiennent mon attention, un approfondissement

tout à fait personnel. Je ne perçois pas pour autant la nécessité de voir cette

réflexion s’imposer aux autres comme étant une quelconque vérité, attendant de

leur part davantage d’objections que d’approbations ».

C'est avec plaisir, bien entendu, que je constate que mon blog, depuis son

ouverture il y a des années maintenant, avec des centaines, plus qu'un millier

d'articles, sur les sujets les plus variés, se voit réserver un bon accueil chez de

plus en plus d'internautes. Par contre, ce sont vos propres commentaires qui

continuent à se faire rares, même si, je l'espère, mon blog, parfois vous inspire

réflexion. Alors, de temps à autre une réponse écrite de votre part permettrait de

pousser plus avant des points de vue qui peuvent manquer d'objectivité ou de

profondeur, faute d'être repris et complétés, voire sujets à contradictions, ces

dernières étant toujours les bienvenues, car se sont elles qui font progresser la

pensée à la fois du contradicteur et de celui à qui il s'adresse, un bénéfice

réciproque !

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