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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 07:19

Bien modeste ce journaliste qui, tel Monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, vient de découvrir qu'un journaliste pouvait être un entremetteur. Entremetteur, je me suis surpris à vérifier le vocable dans le dictionnaire, craignant de lui trouver une signification que je ne soupçonnais pas, mais non, l'entremetteur, c'est bien celui qui « se met entre » ce qui s'émet et ce qui se reçoit.

Mais n'est-ce pas là la fonction même du journaliste, sa raison d'être ? Apporter à ses lecteurs des informations que, sans lui, ils ne connaitraient pas, les commenter afin de les présenter sous un aspect plus perceptible à leur esprit et permettre aussi, par son courrier des lecteurs, le retour à l'envoyeur. Quel beau métier que celui d'entremetteur !

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 09:05

Il n'y a pas si longtemps, au siècle dernier, en tout cas, avant que ne s'installe la mondialisation, conséquence des deux guerres mondiales, et notamment de la Seconde, et du développement des moyens de transport, chacun vivait dans son pays respectif, et l'étranger venait en fait d'un pays voisin, comme par exemple les Polonais, les Espagnols, les Portugais ou les Italiens, attirés par les possibilités de trouver chez nous un emploi plus facilement que chez eux. Pas toujours bien vus des autochtones, mais finalement, avec les années qui passaient, ils s'assimilaient à notre culture, au point qu'aujourd'hui, ne trouver que des Français dans les trois ou quatre générations qui nous ont précédés est devenu rareté, au moins dans une région comme celle du Nord-Pas de Calais !

Mais après la Seconde Guerre mondiale, le brassage de populations s'est considérablement accéléré et certains n'ont pas pu suivre le mouvement. S'agit-il pour autant d'hostilité systématique, voire de haine, à l'égard de tout ce qui est étranger, c'est-à-dire différent de notre propre culture traditionnelle ? On peut en douter, ce serait plutôt la peur de l'inconnu, un sentiment vieux comme le monde, qui fait que, instinctivement, on éprouve une certaine inquiétude envers ce qu'on ne connaît pas. La preuve, c'est que dès que l'on fait plus ample connaissance, les préventions individuelles tombent... Evitons donc d'employer les accusations de xénophobie, voire de racisme, à la légère...

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 07:02

36 % des plus de soixante-dix ans ont un ordinateur et 35 % sont branchés sur internet, c'est-à-dire quasiment tous. On peut probablement en déduire que c'est parce qu'internet existe qu'ils ont un ordinateur ! Sans internet, pas d'ordinateur !

On pourrait de rien trouver à redire à cela, sauf que l'ordinateur a, comme outil, bien d'autres avantages que d'être relié à Internet. Les ordinateurs personnels (portables ou autres) ont existé avant internet et s'y être intéressé alors prouve qu'il pouvait être bien utile. J'en ai fait personnellement l'expérience et quand internet est arrivé je m'y suis branché tout naturellement, puisque c'était un plus.

Mais aujourd'hui, quand par exemple internet ne fonctionne pas ou même pas bien, c'est la débandade et l'on ne se sert plus de son ordinateur, alors que celui-ci fonctionne normalement ! C'est se priver de choses intéressantes, notamment de la possibilité d'activités créatrices. Internet est un outil à notre service, ce n'est pas nous, utilisateurs de l'ordinateur, qui sommes à sa disposition... Quand un outil a une défaillance, cela ne condamne pas l'être humain à l'inactivité !

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 08:57

Ai-je l'impression de perdre mon temps au volant dans les embouteillages ? Ça dépend , et ce n'est pas une réponse de Normand. Car, avec près de deux millions de kilomètres au compteur, j'en ai coonu, des embouteillages, et je les classerai pour simplifier en deux types : les ralentissements et les bouchons.

Les ralentissements, les vrais, c'est l'horreur. Ça dure un temps fou, on avance pas à pas (si l'on peut dire) sur dix ou vingt kilomètres, sans cesse sur ses gardes, car, s'il s'agit de ne pas heurter la voiture qui est devant, toujours rester maître de sa vitesse même lorsque celle-ci tangente le zéro, il s'agit aussi de ne pas se faire enfoncer par derrière, de la faute d'un conducteur que l'on estime par principe moins prudent que nous. L'horreur donc, impossible de se concentrer sur autre chose que la route pour occuper notre esprit. C'est vraiment du temps perdu !

Tandis que les bouchons, les vrais, c'est autre chose. A moins de devoir y passer la nuit, dans le brouillard, la neige ou le verglas, encore qu'alors ça laisse un fameux souvenir par la suite qu'on peut raconter une fois à bon port, non, les bouchons classiques, ceux où l'on est vraiment coincé, au point que certains n'hésitent pas à couper le contact pour éviter de tomber en panne de carburant, alors là, ce n'est pas du temps perdu.

On peut s'adonner à ses pensées en toute sérénité, et, pour peu qu'elles n'aient pas trait à la circulation routière, elles permettent parfois de régler des problèmes qui nous trottaient dans la tête depuis longtemps et pour lesquels on ne prenait jamais le temps nécessaire à leur résolution. Avec cette remarque que nous sortons tout naturellement : « Ah ça alors, je n'ai vraiment pas perdu mon temps ! » Et le bouchon entre temps a disparu, on en est presque déçu !

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 08:20

Lorsque Jules Ferry institua l'école élémentaire obligatoire, Napoléon avait été déchu soixante-dix ans auparavant : les programmes scolaires d'histoire comportaient-il un hommage aux disparus de la Grande Armée, des millions de victimes sans doute, en tant de guerres ? Lorsque nous étions gamins, je parle des anciens, on parlait du 11 novembre 1918, à l'école éventuellement, mais pas dane les programmes d'Histoire, c'était trop récent.

Aujourd'hui, on s'efforce d'inculquer aux arrière-arrière petits-fils de leurs arrière-arrière-grands-pères le sacrifice de leurs aieux, pour eux leurs ancêtres. Il était temps quand même d'associer à la commémoration de l'armistice de 1918, les victimes de toutes les guerres, tant alliées qu'ennemies ! Quel sens aurait encore aujourd'hui, pour les jeunes générations s'entend, que de commémorer une seule guerre, aussi terrible qu'elle fut, alors que, de guerres, il continue à s'en faire d'un côté ou d'un autre de la planète, même si ce n'est pas sur notre sol ?

Et au sujet de l'Histoire, où en sommes-nous dans les programmes ? En fait-on assez pour que nos enfants conservent de leur patrie le sentiment d'une certaine continuité maintenue tout au long des siècles ? Sans en être totalement informé, il est permis d'en douter !

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 08:47

« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé », c'était un beau vers de Lamartine, du XIXème siècle, et d'un temps où l'on donnait beaucoup plus d'attention aux êtres qu'aux choses. Certes sa citation est toujours d'actualité L'éloignement, la disparition d'un être cher crée un vide qu'il n'est pas toujours possible de combler, voire même impossible, et les malheurs d'aujourd'hui sont comparables à ceux d'hier.

Mais au siècle matérialiste dans lequel, nous baignons, il est des quantités d'objets, pourtant a priori anodins, pour lesquels il convient de paraphraser le vers de Lamartine en « une seule chose nous manque et tout est dépeuplé », un objet sans valeur qui, parce qu'il n'est pas où il devrait être, entraîne chez son utilisateur un étrange sentiment de se retrouver seul face à l'adversité.

Le reste ne compte (presque) plus, toute l'attention se porte sur les conséquences de cette absence, et l'on ne retrouve sa sérénité qu'une fois l'objet à nouveau à notre service. Où nous met, par exemple, le plus petit souci informatique ?

Et, comme peu à peu, sans même nous en rendre compte, nous nous laissons entourer par toujours davantage d'objets plus ou moins utiles, voire insolites, les risques que l'un d'eux fasse défaut augmente et nous sommes alors à la merci de l'un ou de l'autre, sans savoir lequel avant qu'il ne se manifeste. Pas étonnant que s'éloigne alors la chance de trouver des conditions de vie meilleure ! Il peut être temps alors de rétro pédaler, de se limiter à ce qui est vraiment utile...pour notre plus grand bien !

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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 14:55

Comment peut-on encore s'étonner devant un panneau publicitaire, une publicité télévisuelle, sauf exception rarissime évidemment, depuis que la publicité a tant envahi notre environnement qu'elle ne constitue plus qu'une pollution visuelle ou sonore ? Parce que les agents publicitaires sont des êtres incapables à susciter notre intérêt ? Que non, mais parce qu'on leur demande des choses impossibles !

On leur demande, sur commande, de trouver les textes, de prendre des images, de construire des séquences relatifs à des produits au sujet desquels ils ne sont pas eux-mêmes convaincus. Ils virent donc nécessairement dans la caricature ou dans l'exagération. Par exemple, depuis des lustres, ils prétendent toujours simplifier la vie des consommateurs, voire leur procurer le bonheur, à voir globalement le résultat, le moins qu'on puisse en dire est qu'on en est loin..

Et pourtant la publicité perdurera suivant les mêmes règles, aussi longtemps que ceux qui la paient se convaincront que c'est grâce à elle qu'ils font de bonnes affaires. Et le public, lui continuera à zapper les pages de publicité absurdes que les publicitaires ont de plus en plus de peine à trouver, à bout qu'ils sont de leur capacité à créer des choses qui ne les concernent pas.

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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 16:39

Devoir sortir des espèces sonnantes et trébuchantes pour s'acquitter d'un parking, un retour au Moyen Age où on ne pouvait sortir sans gousset, mais où sommes-nous ? En quoi un paiement par pièces, notamment pour d'aussi faibles sommes que des frais de stationnement, serait-il un retour en arrière ? Ce n'est pas parce que d'autres moyens de paiement existent, que celui-là devrait être abandonné comme dépassé.

Et espérons qu'il demeurera toujours possible de régler ainsi, car c'est un moyen de se rendre parfaitement compte de ce que coûtent les choses, ce dont on perd l'exacte notion déjà avec les chèques, mais au moins on les remplit, et surtout les cartes bleues, où l'on paie tout « en sifflotant », devenu alors un simple numéro de compte au service de la société de consommation !


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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 07:01

Lorsqu'une évasion de prison se fait dans des conditions qui entraînent la violence, voire dans des circonstances particulièrement dramatiques, l'évadé, lorsqu'il est repris, ce qui n'est pas toujours le cas, se retrouve avec une peine plus lourde que celle qu'il avait avant de commettre son acte, et ce n'est que justice : cela incite les autres à ne pas l'imiter et donc à se tenir tranquilles !

Mais, lorsque le détenu se retrouve, sans l'avoir vraiment recherché, dans des circonstances telles que l'évasion devienne un jeu d'enfant, pourquoi ne profiterait-il pas de l'occasion pour prendre un peu l'air ? Et si, après son escapade, compréhensible pour un détenu, il rentre docilement à la maison d'arrêt, pourquoi ne bénéficierait-il pas d'une certaine remise de peine, en témoignage de la volonté qu'il manifeste à se réinsérer dans une vie publique normale ?

Cela inciterait les autres détenus à ne pas se laisser aller au désespoir (on a chacun sa chance de sortir plus tôt que prévu, pas vrai?) d'une part, et les surveillants à davantage de vigilance d'autre part.


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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 07:14

« Une énergie, une force , un sourire pour contrer un destin », on se surprend peut-être parfois à se laisser aller alors qu'on ne le devrait pas, lorsque l'on en voit d'autres que le destin n'a pas gâtés et qui réagissent merveilleusement aux coups du sort !

Mais ce qui est grave, ce n'est pas d'avoir de temps à autre ces coups de blues, une fois ceux-ci passés, on repart de plus belle, mais de se retrouver en quasi permanence dans cet état étrange, où rien ne nous convient, ne nous attire, comme si nous étions incapables de réagir contre une situation qui, raisonnablement, n'est pas si mauvaise que nous croyons alors qu'elle est, tenant d'ailleurs plus à notre humeur qu'à la réalité des faits.

Et l'humeur maussade est contagieuse, à force de voir noir là où il n'y a que plus ou moins de gris, c'est tout notre environnement que nous contaminons. Alors, si nous renonçons à nous en sortir, au lieu d'en faire le sujet de nos conversations, pensons aux autres et présentons-nous sous un meilleur jour, et nous serons les premiers à en profiter... La bonne humeur, comme l'autre aussi, est contagieuse !

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