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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 05:50

Que l'ordinateur soit chronophage, chaque utilisateur - et qui ne l'est pas

aujourd'hui ? - en conviendra. Les heures passent et l'on se retrouve toujours

très étonné lorque l'on jette à un coup d'oeil à l'heure qu'il est. Comment le

temps peut-il passer si vite alors qu'à fixer le cadran d'une horloge, le

mouvement semble si lent qu'on a parfois l'impression que le mécanisme s'est

arrêté ?

Avant internet, car il y eut une période avec ordinateur, mais sans internet, les

plus jeunes ne peuvent plus l'imaginer, c'était déjà le cas, mais depuis une

décennie ou deux, ça devient affolant. Au point que beaucoup en viennent à

parler maintenant des internautes comme des victimes. Et là, quand même, il

faudrait raison garder, ne pas trop vite généraliser, cette fâcheuse habitude que

nous avons, consciemment ou non, d'étendre à tous le comportement de

certains, fussent-ils les plus nombreux.

Qu'il y ait des contraintes dans le milieu professionnel auxquelles l'internaute ne

peut se soustraire, on le comprend, mais que le même, une fois libéré de ces

obligations-là, instaure le même régime dans sa vie privée, ce n'est plus de

l'accoutumance, c'est maladif. Encore que le concept de maladie atténue,

même efface la responsabilité de l'individu, ce qui n'est pas souhaitable.

Non les internautes ainsi "chronophagés" ne sont pas d'innocentes victimes ! A

chacun d'adopter la dose d'informatique qui lui convient raisonnablement, en

toute liberté. Pas de dépendance ni d'abstinence, toujours ce principe

d'équilibre à respecter entre le trop et le trop peu...

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 07:05

Six mois à peine nous séparent des élections municipales, est-ce trop ou pas

assez pour se lancer dans une vague de promesses à égard d'un petit parti

certes, mais qui peut se révéler un appoint nécessaire, voire indispensable,

dans bien des cas ?

Six mois, c'est long, d'ici là les promesses faites seront peut-être oubliées,

n'auront plus d'effets, alors pourquoi les faire aujourd'hui et ne pas encore

attendre ? Six mois, c'est court, les promesses faites n'apparaîtront pas dans

les faits, ça risque d'apparaître uniquement comme des promesses

pré-électorales, lesquelles n'ont plus très bonne réputation.

Et puis en six mois, courts ou longs, les promesses ne risquent-elles de profiter

davantage à l'opposition qu'à ses propres amis, Verts et écologistes ne sont

quand même pas des synonymes ? Non, vraiment, ce n'est pas facile de

gouverner en ne pensant qu'aux impacts que les mesures que l'on prend

peuvent avoir sur les résultats électoraux, même si les promesses n'engagent

que ceux qui les écoutent !

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 08:14

« Voter pour le moins sectaire », isolons cette phrase du contexte dans lequel

elle a été prononcée, ce que l'on fait habituellement par ailleurs de la plupart

des déclarations des politiques, faute de temps sans doute, voter pour le moins

sectaire, ne devrait-il pas être le premier devoir de tout citoyen prenant un (tout)

petit recul dans l'isoloir juste avant de déposer son bulletin dans l'urne ?

Le moins sectaire, c'est-à-dire le plus apte à se questionner sur la tâche qu'il

aura à accomplir s'il est élu, non en fonction de ses intérêts propres ou de ceux

d'un parti dont il est menbre, mais de ceux de l'ensemble de ses concitoyens

pour les municipales et de son pays pour les législatives.

Le sectarisme est la pire des déviances, la plus commune, mais la plus

sournoise puisqu'elle prétend se justifier au nom de la vérité, la sienne, et

jamais celle des autres lorsqu'il y a contradiction !

« Voter pour le moins sectaire » devrait être le mot d'ordre. Pas toujours facile

pour l'électeur de mettre un nom sur le candidat qu'il lui faut choisir... mais

n'est-il pas un citoyen responsable de ses choix ?

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 08:45

Le racisme aujourd'hui est dépassé, l'espèce humaine s'est enfin libérée de ce

fléau terrible, puisque ceux qui luttaient contre cette idée se définissaient

comme des anti-racistes, c'est-à-dire, considéraient les racistes, comme des

**êtres qui n'étaient pas vraiment dignes d'humanité, entretenant donc

eux-mêmes la notion de racisme. Aujourd'hui la théorie de l'évolution a déferlé

sur la planète, et rend absurde la notion même de racisme. Mais un autre

danger nous guette car il s'étend dans l'esprit de nos semblables : le

sectarisme.

Nous avions appris peu à peu à nous tolérer, non pas à admettre pour nous

-mêmes les idées d'autrui, mais à considérer que si évidemment nous étions

dans la bonne voie, et avions toujours raison dans nos convictions, d'autres

pouvaient penser différemment, ils étaient certes dans l'erreur, mais nous avions

une faculté de compréhension qui nous permettait de supporter leur présence.

Mais la tolérance n'était que de façade et voici qu'elle vire au sectarisme, à

l'incompréhension totale vis-vis de ceux qui ne pensent pas comme nous. A les

rejeter, comme s'ils n'étaient pas véritablement des êtres humains, toujours à

cause de cette idée désastreuse qui continue à nous miner : nous avons

toujours raison, nous détenons la vérité, les autres sont dans l'erreur, et ne

méritent pas de s'exprimer...car le risque serait grand de nous contaminer !

N'est-ce pas finalement parce que nous ne sommes pas sûrs du tout d'avoir

raison...

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 18:36

On n'est pas ici dans un de ces sondages où, une question étant posée, trois choix sont offerts aux sondés : Oui, Non, NSP (ne se pose pas la question), des sondages certes faciles à dépouiller, mais qui ne répondent pas, mais alors pas du tout, à la variété des positions des interrogés sur le sujet ainsi traité. Faut-il acheter un téléphone portable à votre enfant ?

Ne faudrait-il pas d'abord signifier de quel portable il s'agit, pas de la marque évidemment, mais des possibilités de l'appareil ? S'agit-il d'un téléphone qui se limite à la téléphonie classique, c'est-à-dire à appeler et à recevoir des communications téléphoniques, ce qui évidemment assure en fait un lien potentiellement permanent des parents avec l'enfant, quelque soit l'endroit où il se trouve, tout en lui donnant une certaine autonomie, ou alors, un des appareils « à tout faire » qui envahissent le marché, et qui sont alors un luxe pour l'enfant, surtout en école élémentaire, et même au delà...

En fait, le choix des parents est souvent dicté par comparaison avec les autres élèves, ne voulant pas que leur progéniture apparaisse différente de celles qui l'environnent, et c'est alors la course à celui qui a le plus perfectionné, au mépris même d'une utilisation utile et raisonnable. Alors, faut-il acheter un téléphone à votre enfant ? Réponse de Normand : peut-être bien que oui, peut-être bien que non, ça dépend de quel téléphone il s'agit, de l'école qu'il fréquente, de ses camarades de classe, e t c... ça cadrerait mal avec un sondage Oui, Non, NSP

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 05:57

« La langue française n'est plus la bienvenue en Flandre belge », écrit-on, en précisant que « depuis au moins cinq ans, une série de précédents entretient le conflit linguistique entre néerlandais et francophones », ce qui pourrait faire croire à un public non averti qu'il s'agit finalement d'un conflit local relativement récent, alors qu'il s'agit d'une histoire de diplomates qui, comme d'habitude cherchent à régler les conflits ethniques à la petite semaine, nonobstant les conséquences plus ou moins dramatiques, et souvent plus que moins, que leurs compromis entraîneront dans un avenir plus proche qu'ils ne l'estiment, dans la tour d'ivoire où, se prenant pour des sages, ils se retranchent.

La moindre des choses aujourd'hui serait de faire remonter l'origine des conflits entre Wallons et Flamands, non pas à quelques années en arrière, mais à la création farfelue du royaume de Belgique, un état tampon sortant des rêves d'expansion napoléoniens, depuis longtemps désuets, un no man's land constitué de deux peuples qui n'avaient guère de raisons de s'entendre a priori, qui auraient pu vivre en bons termes dans une relation de voisinage, mais pas intégrés dans une structure unique.

On va vers les deux siècles de coexistence impossible, et les diplomates s'étonnent encore que leur solution ne soit toujours pas viable. Si encore, l'exemple belge était le seul, mais à travers le monde que de conflits sont nés et naîtront de cette conception diplomatique de régler les problèmes au mépris des peuples concernés : après eux, le déluge...

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 06:50

Des bons sujets pour le bac philo ? Est-ce-à-dire qu'après avoir passé le bac, et l'avoir réussi évidemment, la philosophie n'a plus d'intérêt sauf pour ceux qui en font profession évidemment ? N'est-ce pas, au contraire, souvent bien après l'âge du bac, que l'on découvre que la philosophie n'est pas une matière comme les autres, que l'on a apprise pour simplement accroître ses connaissances, mais une science à pratiquer assidument toute sa vie ?

Peut-être pas celle que l'on nous a enseigné d'ailleurs, qui se prétendait universelle, mais une philosophie bien à soi, non pas faite d'érudition mais de réflexions permanentes. Comme celle de ne pas lier la vieillesse à son âge civil, mais à l'activité de son esprit. On peut être vieux à vingt ans, et jeune à cent, mais il faut être jeune d'esprit et vieux en âge pour bien le comprendre, car il est des années qui vous font vieillir, mais d'autres qui vous rajeunissent, n'est-ce pas ?

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 07:51

« Charles Martel ! 732 où, nous Français, avons bouté les Arabes dehors, et libéré la France » ! Dérapage ? Comment peut-on en arriver là, à renier l'Histoire de France ? Certes, certains l'utilisent à des fins personnelles ou partisanes, il faut l'admettre, mais doit-on pour autant massacrer notre passé pour convenances présentes ?

Qu'en pensent les historiens, les vrais qui passent leur vie à chercher le passé avec la meilleure objectivité possible ? Faudrait-il aussi reprocher à Vercingétorix d'avoir résisté à César, (pensez donc, des Italiens, nos copains) ou aux Anglais d'avoir (aidé) à brûler Jeanne d'Arc (notre héroïne nationale !) ou aux Allemands les deux guerres mondiales, alors qu'ils sont devenus nos meilleurs amis !

Pitié ! Respectons l'Histoire, et évitons, autant que ce soit possible, de l'intégrer à notre façon, à nos convenances. Oui, la victoire de Charles Martel a bouté les Arabes hors de France, en 732, et alors, qu'y a t-il de mal à ce que, aujourd'hui, en 2013, les Arabes ne soient plus nos ennemis ?

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 14:33

Tous les hommes sont égaux, aujourd'hui enfin que la mondialisation nous a fait connaître tous les peuples de la Terre, nous en sommes convaincus. Nous ne sommes plus dans les temps anciens où les hommes vivaient en petites communautés autonomes, lesquelles, craignant l'inconnu et ses dangers, se méfiaient les unes des autres, voire se faisaient la guerre.

L'étranger était l'ennemi et pour peu qu'il n'avait pas tout à fait notre apparence, qu'il ne parlait pas notre langue, il fallait le dominer ou le battre pour survivre. Mais racisme et xénophobie n'ont plus de sens aujourd'hui, preuve en est que l'on peut nouer des liens avec des étrangers aussi bien, et parfois mieux, qu'avec des proches. Ces liens se créent par affinités, encore faut-il que des affinités, il y en ait !

Mais on peut rencontrer des êtres qui, non seulement sont de culture et de langue différentes, mais en totale contradiction avec nos propres conceptions sociétales, la vie en société est alors impossible, et pour que les liens se créent, il faudrait alors que l'une des deux parties en tienne compte et cherche à effacer, ou au moins à atténuer ces contradictions.

Comment pourrait-on envisager de vivre ensemble en bonne intelligence si la communauté qui arrive chez l'autre continue à vivre comme si elle était seule et ne cherche pas à se faire admettre, ou pire, se met à lui compliquer l'existence ?

Et c'est bien ce qui se passe chez nous maintenant avec la communauté des « gens du voyage ». Ce n'est pas par racisme, ni par xénophobie, qu'elle ne parvient pas à cohabiter avec nous, c'est parce qu'elle se retrouve en contradiction flagrante avec nos propres coutumes sociétales.

Et cela, en se perpétuant, risque de provoquer des relents de racisme et de xénophobie qu'on croyait avoir définitivement éradiqués dans notre société, c'est-à-dire cette tendance à généraliser à l'ensemble d'une communauté le comportement - nettement répréhensible - d'une partie seulement de ses membres...

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 06:49

Tous les petits garçons ont joué un jour « aux gendarmes et aux voleurs », un jeu passionnant, puisque si toujours les gendarmes c'était les bons et les voleurs les mauvais, on pouvait d'une partie à l'autre changer de camp. Ils préféraient être les gendarmes parce que, à la fin de la partie, c'est toujours les gendarmes qui gagnaient, mais dans la vie réelle, ce n'est pas toujours ce qui se passe. Il y a des voleurs qui ne sont jamais repris et des gendarmes qui rentrent bredouille, cette incertitude a dû ralentir le flot des vocations naissantes.

Et puis, dans le jeu d'alors, il n'avait que des garçons, tandis que dans la vraie vie, il y a autant de filles, ce qui change bien des choses, d'autant plus qu'aujourd'hui on retrouve des filles gendarmes, ce qui n'empêche pas d'autres d'êtres voleuses. Si on pouvait revenir au temps des « gendarmes et des voleurs » , on ne pourrait certainement pas mettre les filles d'un côté et les garçons de l'autre, ça manquerait de réalisme !

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