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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 06:37

Il y a des jours comme ça où l'inspiration est en panne. C'est rare, heureusement, mais ça arrive. Il en est d'autres, beaucoup d'autres, où l'arrivée du journal dans la boîte à lettres, tôt le matin précisons-le, fournit suffisamment de sujets de réflexion, pour alimenter le travail de la pensée toute la journée.Trop parfois pour les traiter tous. Mais ce matin, rien, absolument rien, ne retient mon attention. Quarante pages pourtant, le format habituel de ces mois d'été, quarante pages qui pourrait faire tout un volume, et rien à retenir, c'est désolant, non ?

De quoi être inquiet peut-être sur mes capacités cérébrales ? Même pas, puisque d'autres personnes, consultées, sont du même avis : il n'y a vraiment rien à lire dans le journal ! Non seulement aujourd'hui, mais aussi pratiquement chaque jour en ces mois de juillet-août, des mois de vacances. De vacances, ou plutôt de vacance. Vacance de l'information, comme si l'année n'avait plus que dix mois.

Certes, à défaut d'articles de fond, des faits divers, il y en a, mais ce sont toujours les mêmes, et répétés à l'identique par toutes les sources d'information à notre disposition. Du copier-coller généralisé ! Ah, vivement la fin des vacances, que l'on puisse enfin respirer...

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6 août 2013 2 06 /08 /août /2013 07:41

Le public et le privé, les fonctionnaires et ceux qui ne le sont pas, ceux qui bénéficient d'avantages que les autres n'ont pas, lesquels pour leur estimation dépendent essentiellement du côté de la barrière où l'on se trouve, voilà une opposition bien plus flagrante et sujette à commentaires que les riches et les pauvres, les grands et les petits, les heureux et les malheureux, les malades et ceux qui se portent bien, même les hommes et les femmes depuis que l'égalité entre les sexes a été reconnue, sinon appliquée.

Non, il y a par dessus tout les fonctionnaires et ceux qui ne le sont pas, à croire que les uns et les autres ne sont pas de la même espèce. Mais quel gouvernement, quelle autorité, quel révolutionnaire de mentalité, aura donc un jour l'audace de décréter que les différences entre les régimes public et privé n'ont plus de raison d'être, les êtres humains étant égaux entre eux, et de faire entrer cette égalité enfin dans les faits ? Il ne semble pas que ce soit dans les prochaines années...

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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 07:41

Etre raisonnable, quelle guigne ! Une réflexion qui nous vient parfois à l'esprit quand on est tenté de faire une folie, et qui, pourtant, nous est salutaire. Que deviendrions-nous si nous n'avions pas cette petite voix intérieure qui nous permet de maintenir le cap à des moments où on est tout près de faire des choses que nous regretterions par la suite ?

Une petite voix, pas contraignante bien sûr, car il ne s'agit pas d'être esclave de sa raison, comme de son absence d'ailleurs, mais de prendre un tout petit recul par rapport à ce que l'on serait tenté de faire sans la moindre réflexion. Ne sommes-nous pas des êtres raisonnables, quoi qu'en pensent certains, même si ce n'est pas à tout propos ?

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2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 06:19

C'est évidemment beaucoup plus facile de verbaliser l'honnête citoyen qui commet une peccadille, comme par exemple un léger dépassement de vitesse autorisée, un franchissement au feu orange ou une réponse au portable, que de sanctionner un amateur de rodéos sauvages ! Et la facilité n'échappe pas au policier, c'est humain, n'est-ce pas, et le policier en est un. Sanctionner un amateur de rodéos en pleine démonstration, c'est évidemment beaucoup plus compliqué, nous en convenons tous.

Mais c'est aller contre la loi, qui doit être la même pour tous, que de sanctionner davantage les honnêtes citoyens pour des peccadilles que les trouble-fête pour leurs actes délictueux. Il ne s'agit pas d'exempter les gens honnêtes de leurs devoirs, mais de porter essentiellement l'action contre ceux qui, précisément, se moquent de la loi et la violent en toutes occasions, avant que les honnêtes citoyens eux-mêmes n'en viennent aux conduites condamnables, à force de voir les fauteurs de troubles impunis.

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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 07:19

Si un tout petit rien peut nous gâcher la journée, on en a chacun fait moult fois l'expérience, il ne faudrait pas oublier qu'à l'inverse, c'est bien souvent aussi un tout petit rien qui a transformé une journée a priori quelconque, voire franchement morose, en une journée bien agréable à vivre : le sourire d'un enfant, une remarque agréable d'un inconnu, un soleil qui se découvrait entre les nuages, une odeur agréable que l'on détectait au passage, il y a toujours de quoi agrémenter sa journée, pour peu que l'on veuille s'en donner la peine.

Un tout petit rien dans un sens, un petit rien dans l'autre, un hasard ? Sauf que peut-être certains, les optimistes de nature, trouvent toujours le petit rien qui les confirme dans leur bonne humeur, alors que d'autres, les pessimistes, se retrouvent toujours avec un petit rien qui les désole encore davantage. La théorie du chaos, il faudrait toujours qu'ils l'aient à l'esprit, ces pessimistes...il faut si peu de chose pour changer du tout au tout la qualité de la journée qui se présente...

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29 juillet 2013 1 29 /07 /juillet /2013 06:33

C'est un fait qu'en étant grands-parents, nous rappelant nos années d'enfance et d'adolescence, on a vraiment l'impression que les jeunes ne lisent plus, plongés qu'ils sont quasi en permanence dans les ordinateurs, portables et autres appareils électroniques qu'on n'arrive même plus à différencier tant, évoluant d'une année sur l'autre, ils justifient leur changement.

Et pourtant, n'est-ce pas aller trop vite que de croire que le livre classique, celui que nous avons toujours connu, est à l'agonie, alors que les titres se multiplient, offrant un choix quasiment infini au public, et notamment aux jeunes. Peut-être que jadis, nous avions une bibliothèque constituée de livres que nous n'hésitions pas à lire et à relire, qu'un livre se conservait, ne pouvant nous résoudre à le supprimer, alors qu'aujourd'hui les jeunes lecteurs sont plus attirés par la nouveauté, ne donnant plus au livre lui-même la même valeur, mais en consommant bien davantage.

Un livre devenu un produit de consommation courante, au lieu d'être presque un objet de collection, un objet de consommation courante qui, pour être lu doit être écrit, c'est-à- dire que toujours plus d'humains se mettent à écrire, alors que jadis ils étaient bien peu nombreux. Et lorsqu'on est possédé par le plaisir, puis la passion d'écrire, c'est de lire que nous n'avons plus le temps. Ainsi va la vie...

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 08:57

Des motifs philosophiques de soi-disant liberté individuelle pour ne pas équiper les voies publiques de vidéosurveillance ? Qui serait prêt à sacrifier ce qui nous reste de liberté individuelle, (reconnaissons qu'il ne nous en reste pas beaucoup), parce que certains d'entre nous, peu nombreux mais très présents, ne se conduisent pas de manière honnête avec leurs semblables, étrange conception de la dignité humaine !

Ce n'est pas parce que que nous n'avons rien à nous reprocher que nous tenons à ce que nos moindres faits et gestes, soient mis à la disposition de la vidéo surveillance, et des contrôleurs qui scrutent les moindres détails sur leurs écrans ? Pourquoi ces derniers devraient-ils nous voir évoluer, notamment à notre insu, alors que dans un zoo, les animaux eux-mêmes n'ignorent pas qu'on les regarde et nous regardent aussi. Des motifs philosophiques, peut-être, mais de cette philosophie-là, nous sommes preneurs !

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 17:17

Où est le temps, pas si lointain pourtant, où, par de fortes chaleurs, on se baignait un peu n'importe où, et notamment dans nos canaux, en se jetant du pont le plus proche. Des canaux qui n'étaient pas de plaisance au passage occasionnel d'embarcations légères, mais au contraire destinés à la navigation incessante de péniches lourdement chargées. Des accidents, il y en avait sans doute, mais peut-être pas plus qu'aujourd'hui, malgré tous les messages de prévention et les mesures d'interdiction les plus diverses prises depuis.

N'allons pas jusqu'à dire que ces dispositions se révèlent complètement inutiles, mais peut-être faut -il convenir que leur excès a l'effet contraire à celui recherché. A force de se voir interdire des tas de choses, on finit par croire qu'à respecter ces interdictions, rien ne peut plus nous arriver, ce qui fait que notre instinct naturel de survie se relâche et nous rend beaucoup plus fragiles que jadis.

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 07:46

La prise en considération de l'effet papillon est vraiment passionnante pour l'esprit humain. Qu'une variation minime des conditions initiales (un battement d'ailes d'un papillon) en un lieu puisse entraîner des effets gigantesques (un ouragan par exemple) très loin de là, fascine, ne serait-ce parce que la démonstration est parfaitement scientifique, mais pose, au départ, le problème de l'impossibilité de définir parfaitement ce que peuvent être des conditions initiales. Des conditions initiales, un départ à partir de rien d'autre que ce que l'on prend en considération, pas étonnant de ne pas trouver à l'arrivée ce que l'on se croyait en droit d'attendre, en toute logique !

En définissant des conditions initiales, on fait abstraction de toutes les autres, celles que l'on n'a pas définies, mais parmi lesquelles peuvent se trouver des conditions qui ont été négligées parce que apparemment négligeables et qui, sujet à l'effet papillon, prennent une importance considérable et changent complètement le résultat que l'on se croyait en droit d'attendre. Pudiquement, on met alors en cause le hasard, qui n'est pour nous qu'une certaine méconnaissance des facteurs à prendre en compte, une connaissance complète étant inaccessible. Toute l'histoire de l'univers devrait se retrouver dans la moindre prévision, soyons satisfaits lorsque, le hasard aidant, on retrouve à l'arrivée ce à quoi on s'attendait au départ, c'est chaque fois un vrai miracle...

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 10:52

Toutes les femmes de ménage vous le diront, après leur passage, la situation est propre, et l'on peut partir alors sur de nouvelles bases. On ne peut malheureusement pas l'affirmer sur le dopage en milieu sportif. Notamment chez les professionnels, où les incidences financières sont telles que certains sont prêts à tout pour accéder à la victoire.

Si encore il n'y avait que les vainqueurs qui se droguaient, on pourrait se contenter de les déclasser, mais c'est un mal qui touche à la fois les meilleurs et ceux qui sont loin de l'être. Si encore un contrôle banal en fin d'épreuve suffisait, avec des résultats connus presque immédiatement, la situation ne serait pas dramatique, mais les détections ont toujours un temps de retard sur les nouveaux procédés utilisés, et un dopage peut n'être découvert que des années après.

Alors on continue à se passionner pour les vainqueurs, dans notre présent de supporteurs, et plus tard seulement, à la réflexion, nous posons la question : « Et s'il était drogué ? ». Mais à voir les scandales qui se succèdent, serons-nous toujours aussi admiratifs à l'égard de nos champions au moment même de leurs exploits ? Il est permis d'en douter...

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